« Après le plaisir de posséder des livres, il n'en est guère de plus doux que celui d'en parler. » Charles Nodier

"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi, 1897.

frise2

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mercredi 15 août 2007

Débat n°1 : "A la recherche du livre perdu : Qu'est-ce qu'internet a changé pour vous ?".

Débat n°1 :

Le marché du Livre Ancien a probablement plus changé ces 10 dernières qu'au cours des 250 dernières années. C'est bien évidemment internet qui l'a révolutionné apportant son cortège de bouleversements : internationalisation du marché, lissage des prix, ventes aux enchères à la portée de tous, quantité d'information disponible vertigineuse...

Les débats que je pourrais lancer sur internet et ses rapports avec la bibliophilie sont très nombreux, aussi, je vous propose de progresser par étapes, en débatant sur des éléments ciblés plutôt que d'avoir une discussion "fourre-tout".

Aujourd'hui, je vous propose de débattre de ceci :

"A la recherche du livre perdu : Qu'est-ce qu'internet a changé pour vous ?".

En fait, il s'agît de savoir si internet a modifié vos façons de vous procurer de nouveaux livres, si vous utilisez les bibliographies online, si vous achetez sur des sites marchands, etc.

Dans mon cas, internet à révolutionné la partie "achats" et son corollaire, la partie "information". Ainsi, je ne me lance plus jamais dans un achat conséquent sans avoir recueilli des informations sur le net, aussi bien bibliographiques, que sur les divers prix auxquels est proposé l'ouvrage sur la toile. Et ce, d'autant plus que je dispose d'un téléphone portable qui permet de surfer sur le net, avec un écran assez grand pour que cela soit confortable.
Internet est ainsi devenu à la fois mon outil de comparaison de prix privilégié, et un compagnon indispensable pour vivre ma passion.

Je n'évoquerais pas le fait que j'achète désormais quasiment autant online que offline, ce qui fera l'objet d'un autre débat, mais ce qui est certain c'est que mes "approvisionnements" se sont énormément internationalisés, et que je pense que j'achète moins cher qu'avant, et ceci entièrement grâce à un internet.

Autre aspect, avant internet, j'achetais sur catalogue ou chez les libraires, et j'étais dépendant de leur offre : c'est à dire que je ne pouvais acheter que ce qu'ils proposaient. D'une certaine façon, c'était cette offre qui "construisait" ma bibliothèque. Aujourd'hui, avec internet, je peux m'affranchir de cela et acheter les livres que je recherche, et non pas effectuer un choix parmi ceux qui me sont proposés : je rentre le titre de l'ouvrage convoité et immédiatement, plusieurs exemplaires me sont proposés.
Deux anecdotes?

1. Un jour, sur une brocante parisienne, un libraire m'a assuré qu'un ouvrage qu'il vendait était complet, alors que j'avais un doute. Pour clarifier la situation, j'ai donc consulté internet sur mon téléphone, et j'ai rapidement vérifié, sur addall.com et sur le site de la BNF, que son ouvrage était bien incomplet. Sans internet, je crois que j'aurais pu me laissé tenter par cet achat imprudent.

2. Une autre fois, j'étais dans une salle des ventes et c'est un libraire ami qui m'a demandé de consulter pour lui le prix d'un livre sur addall.com. Il convoitait ce livre dans la vente mais avait oublié de faire quelques recherches avant la vacation. Nous avons immédiatement trouvé une dizaine d'ouvrages mis en vente sur le net, ce qui lui a permis d'ajuster son estimation personnelle et de prendre sa décision quant à l'achat, ou non.
Et vous, internet a changé votre façon de chercher et d'acquérir les livres que vous convoitez? Comment l'utilisez dans vos recherches? Est-ce un passage devenu quasi systématique?

Je vous rappelle les règles des débats : vous êtes libres d'écrire ce que vous voulez, et si nécessaire d'étendre le sujet, je vous demanderai simplement de respecter les autres intervenants, et d'éviter la causticité parfois déplacée (et qui n'apporte rien au débat).



H

Images : les sites qui ont changé ma "recherche du livre perdu"!

27 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors moi, c'est simple. Il n'y a aucun libraire à moins de 100 km de chez moi donc ma bibliophilie se vît uniquement via internet.

C'est l'idéal, c'est mon amazon du livre ancien, je peux m'y consacrer quand je le veux, la nuit, le dimanche, sans contraintes et j'avoue un vrai frisson quand je reçois des colis le matin.

Je ne peux pas vraiment comparer avec un "avant", puisque même avant internet, il n'y avait pas de libraire proche... mais je peux confirmer qu'on peut être bibliophile uniquement via le net. Pas forcément par choix, mais c'est mieux que bien!

Martin

Anonyme a dit…

Bonsoir,
Je vais dans le même sens que Martin : dans ma petite ville de province, le nombre des libraires et le choix des livres sont plutôt limités. Avec Internet, on peut trouver des (centaines de) milliers d'offres... et presque autant d'idées ou d'envies ! Sur le net, je me renseigne, je compare les prix... Je prends le temps d'hésiter et je me fais ma propre opinion sans me laisser influencer par le vendeur. Bien sûr, il manque le "plaisir des sens" (la vue, le toucher... l'odorat !) mais le frisson qu'évoque Martin est bien présent quand il est temps de recevoir le colis ! Bref, avec Internet, je me donne l'illusion d'être plus raisonnable mais les tentations sont aussi plus nombreuses. En fin de compte, je fais des achats que je n'aurais jamais faits en me contentant d'aller chez des libraires "ordinaires" : ce n'est pas simplement une question de prix, c'est aussi dû à tous les compléments d'information que l'on trouve sur le net et qui, comme je l'ai déjà dit, multiplie les idées et crée de nouvelles envies.
Mais tout cela manque un peu de contact humain et j'essaie de ne pas manquer l'occasion de voir des "vrais" livres et des "vrais" libraires. C'est évidemment plus facile quand on habite une grande ville...
Isabelle

Anonyme a dit…

Je suis trop jeune pour qu'internet ait changé quelquechose à ma passion, elle s'est développée avec.

En revanche, en comparant avec l'expérience paternelle, je crois que cela me permet de comparer les prix facilement, de me documenter plus facilement sur les écrivains (même si certains sont peu présents sur le net).

Un énorme avantage du net, c'est la masse de livres disponibles, chez des libraires ou non. J'aime lire des écrivains méconnus ou oubliés, un peu au hasard de mes achats, et s'ils me plaisent, acheter d'autres titres et internet me permet d'en trouver facilement.

Ce qui est sur, c'est que sans le net, j'aurais quand même une belle bibliothèque déjà (sur la période qui m'intéresse), mais beaucoup moins importante, à cause des prix...

Wall

Anonyme a dit…

Mes commentaires rejoindront ceux de mes collègues, notamment celui d'Isabelle. J'ai été longtemps réfractaire à l'internet, pour des raisons passablement absurdes, jusqu'à ce qu'un ami, lui aussi collectionneur, me fasse comprendre que le rapport des prix était parfois de 1 à 10 entre un prix "internet" et un ouvrage vendu dans une librairie de la ville où j'habite; je me suis d'ailleurs rendu compte que la réputation de rareté attachée à un livre était parfaitement usurpée (cela vaut d'ailleurs, d'après mon expérience, pour les prix des libraires comme pour les estimations de certains catalogues de vente aux enchères).
Il y a eu, ensuite, deux étapes: pendant un premier temps, je me contentais d'aller sur internet pour acheter les livres que je souhaitais précisément; puis, au fil des mois (avec la découverte d'ebay aussi), je me suis lassé prendre à une recherche plus générale, par mots-clefs: trouvant sur abebooks/galaxidion/le livre rare book des livres autour de thèmes qui m'intéressent, je me documente à leur sujet (souvent en les consultant à la bibliothèque universitaire ou à la bibliothèque municipale) et l'achète, ensuite, ou non: autant dire que les découvertes sont, elles aussi, assez nombreuses (même si, comme Isabelle, mon budget a du coup tendance à enfler démesurément).
Internet a aussi enlevé toute gêne due à la timidité: j'ai toujours hésité à demander les livres des prix sous vitrine aux libraires d'ancien, d'autant que j'en achète, en fin de compte, rarement; internet désinhibe cnsidérableemnt !
Je précise enfin que, si l'écart de prix (port compris) entre un libraire local et internet est inférieure à 15/20 %, je privilégie toujours le libraire, puisque c'est l'occasion de consolider un lien et de causer un peu.
Guillaumus

Anonyme a dit…

J'ai commencé à regarder les livres sur Internet via Gallica, beaucoup plus simple, et moins cher que d'aller consulter des ouvrages introuvables ailleurs qu'à la BnF, et moins cher, via Gallica, que dans cette bibliothèque (le train et le prix d'entrée à la BnF, ça revient vite cher). Malheureusement, les facilités de lecture sur ordinateur ne sont pas au rendez-vous, et lire 5000 pages sur l'écran, ça fait mal aux yeux.
Ensuite, je me suis dit "Pourquoi ne pas les avoir en original à la maison?" Plus cher que d'aller à la BnF, mais au moins, ce sont les miens! Avant même d'aller les chercher en librairie, j'ai trouvé mes livres sur le net (et en particulier eBay - Bouh!! Horreur! Sacrilège!). Et depuis, ma collection a bien grandi grâce au net. En tout cas plus que par mes visites chez les bouquinistes.

Anonyme a dit…

Le mal m'a pris un jour, il y a cinq ans, chez un bouquiniste de Dunkerque (le seul !) avec une édition reliée de l'Assomoir de Zola. Depuis, ce bouquiniste a fermé (pour laisser place à un nème magasin de fringues), le bouquiniste de La Panne a également fermé (il en reste un autre qui répare certains cuirs avec du rouleau scotch et les vend à des prix exorbitants !!)et je parcours les brocantes où les bonnes affaires sont plutôt rares. Finalement, c'est Internet (Ebay ! avec parfois de mauvaises surprises) qui me permet d'assouvir cette passion ...

Stéphane B.

Anonyme a dit…

Pour ma part, c'est eBay et les salles de ventes (j'ai la chance d'en avoir une à 2 pas de chez moi) qui me permettent d'acheter et de rêver.

Je consulte les sites déjà cités par Hugues pour confirmer ou infirmer mes choix d'achats.

Mais il est vrai que je ne cherche pas tel ou tel livre en particulier, mais plutôt des livres autour d'une thématique ou d'un auteur et surtout qui restent dans mes maigres moyens... A la recherche de Chopin(s) en quelque sorte :-)

Anonyme a dit…

j'ai oublié de signer le message précédent... désolé...

elian

Anonyme a dit…

Les meilleures affaires ne seront jamais chez ceux qui cherchent à vendre sur le net. Mes chopins ont tous été en brocante ou en SVV.

Anonyme a dit…

Je cite : "Les meilleures affaires ne seront jamais chez ceux qui cherchent à vendre sur le net. Mes chopins ont tous été en brocante ou en SVV."

Pas d'accord, c'est trop catégorique, et cela dépend des livres que l'on recherche : les chopins en brocante, on peut oublier si on cherche quelque chose d'antérieur au 19ème siècle.

Quand aux SVV, idem, cela dépend des livres et des ventes. Exemple : j'ai acheté un livre sur ebay, et je l'ai revendu en salles des ventes, avec un petit bénéfice intéressant. En parallèle, j'ai assisté à des vacations complètement déraisonnables où les prix s'envolaient.

Je ne suis pas fan d'ebay, mais force est de reconnaître que c'est l'équivalent de 1000 brocantes simultanées, auxquelles on a accès depuis son fauteuil.

Il est évident que l'offre internet est aujourd'hui de loin la plus importante si on ajoute ebay + addall + site de libraires, etc... Logiquement, c'est donc là qu'on a le plus de chance de faire de bonnes affaires.

Pour moi, les brocantes, c'est vraiment la misère; c'est du bouquin, très rarement mieux.

Tristan

Anonyme a dit…

Au risque de me répéter et même si cela n'est pas tous les jours, un chopin en brocante est possible. Un (très amusant) "Tableau de l'amour conjugal" de Venette (très amusant) complet de ses planches, à 10 euros par exemple... Certes en couverture d'attente mais tout de même...
C'est peut-être un effet géographique mais il ne faut pas dire jamais...
Bien à vous tous

Hugues a dit…

Je crois qu'il ne s'agît pas réellement de savoir si internet est moins cher, ce qui fera l'objet d'un autre débat, que j'imagine animé... mais plutôt de savoir si internet a changé notre façon d'appréhender l'achat : information, bibliographies, comparaison des prix.

Même si on continue à acheter chez son libraire, à mon sens, c'est quand même utile de se tenir informer des prix dans d'autres endroits.

Ce qui a surtout changé pour moi, c'est vraiment le côté informatif, mais aussi et surtout le fait que désormais je CHERCHE des livres précis (et je sais que je vais sûrement les trouver sur le net), alors qu'avant je me contentais de CHOISIR dans l'offre qui m'était proposée, chez mon libraire ou dans son catalogue. J'étais "PASSIF", je suis devenu "ACTIF".

Idem pour les brocantes, elles sont le plus souvent inefficaces su on cherche un livre précis.

Pour moi, internet redonne du pouvoir au bibliophile, à l'acheteur (au détriment du vendeur, qui le concentrait entièrement avant), et c'est cela qui a changé. Je pense que c'est d'ailleurs une des raisons qui font que certains libraires sont fortement dérangés par cette concurrence (qui pourrait pourtant être un atout important s'ils s'y mettaient...)

Hugues
(One man, one book!!)
ou plus véhément : ("take the power back", feat Rage Against the Machine).

Anonyme a dit…

"Les meilleures affaires"
"chopins"
"acheté un livre sur ebay ...revendu en salles des ventes, avec un petit bénéfice intéressant".
"les prix s'envolaient".
"faire de bonnes affaires."
"à 10 euros par exemple"

etc...

C'est pas "amor libri" ici, c'est "amor auri" !


Varo Borja

Anonyme a dit…

Je ne pense pas que sur ebay on trouve beaucoup de chopin. On paye certainement des livres moins chers mais pas d'affaires exceptionnelles ou très peu.

Depuis 5 ans, j'ai réalisé un chopin sur ebay, mais plus d'une vingtaine en SVV et en brocante, même en livres antérieurs au XIXe (reliures aux chiffres royaux...)

Chaque été, je parcours les brocantes, et je trouve des chopins. Sur ebay, je paye moins cher qu'en librairie ou en SVV, mais je n'appelle pas ça des Chopins.
Par ex, un livre acheté 1500€ et revendu 2500€ en SVV, c'est certes intéressant, mais pas un Chopin. Un livre acheté 300€, en 2volumes quand Bergé en vend un volume plus de 5000€, ça c'est un Chopin (juste pour la reliure, très rare) et sur ebay, nous sommes trop de connaisseurs pour laisser passer de telles occasions. En brocante, c'est le premier qui passe, d'où mon intéret à toujours y aller tôt et les bonnes affaires qu'on y trouve.


Par expérience, mes bonnes affaires ont toujours été sur le "terrain" plus que sur le "net"

Anonyme a dit…

euh... C'est le blog de l'épicier ?


Fargas
(Portugal)

Anonyme a dit…

Je ne crois pas que le sujet du débat de Hugues était "où fait-on les plus gros chopins?"...

On sort du débat.

Quant à Varo Borja : quand on choisi un tel pseudo, nul doute qu'on est philantrope.

Vous qui êtes si éloigné des contigences matérielles Borja, pourquoi ne distribuez vous pas vos livres aux pauvres amateurs que nous sommes?

Et d'ailleurs Varo Borja, si vous nous en disiez un peu plus sur vous... amateur? libraire?

C

Hugues a dit…

Fargas, vous pouvez m'expliquer votre message?

Hugues

Anonyme a dit…

Varo Borja et Fargas, puisqu'il est évident que c'est la même personne, vous avez un blog concurrent?

Pathétique.

Maxime

Anonyme a dit…

Bien vu, Maxime, vous avez des lettres et je vous en félicite.

Tout à fait en symbiose avec ce blog, bien sûr, mais pas à l'aise du tout sur les aspects trés mercantiles -incontournables je sais- du monde du livre. Ce "j'achète sur ebéééééééééééééé pour revendre en SdV en faisant la meilleure culbute possible" me procure un malaise. Ce n'est pas comme cela que j'envisage le rapport aux livres.

...et Fargas non plus, relisez...

Mais tout cela est loin du sujet...

Suerte


Flavio La Ponte

Anonyme a dit…

Fargas, Ponte (qui vous va mieux), ou Borja...

Si vous nous disiez qui vous êtes plutôt que de vous cacher derrière des pseudos...?

Vous n'achetez jamais sur ebay? Les salles ont plutôt vos faveurs? Les libraires, les salons?

Votre bibliothèque? Héritée? importante? quel domaine?

Ca, ça fera avancer le débat.

Claudine.

Anonyme a dit…

Bonsoir,

je ne suis pas encore intervenu pour ce premier débat que je suis pourtant de près.

Mon point de vue est celui du libraire (d'autres seraient les bienvenus ici je pense), ce qui n'empêche pas que j'ai également mon regard de bibliophile et collectionneur juxtaposé.

Premièrement, je pense que l'on s'éloigne du débat proposé par Hugues, ce qui est dommage. Il y aura, je pense, une multitude d'autres débats pour aborder avec précision chaque thématique.

Pour l'heure, revenons à la question posée.

Voici ma position de libraire :

Ma librairie a démarré son activité avec internet, donc je ne peux pas dire ce que cela aurait été sans. D'ailleurs je n'aurais jamais envisagé de m'installer sans l'outil internet.

Cet outil est double. A la fois utile pour la vente (sites marchands sur lequel je liste mes livres, déjà cités). Et d'autres part un formidable outil de documentation presque infini. Universalis et Encyclopedia Britannica tous deux réunis ne pouvant tenir le pavé face à ce mastodonte informatif qu'est l'internet. Evidemment, il faut savoir faire des recherches éfficaces, au début on tatonne un peu et puis ensuite on trouve de plus en plus rapidement les réponses à nos questions. Et cela ne fait qu'évoluer dans le bon sens. Depuis quelques mois j'utilise presque quotidiennement Google Print (ou Google Livres, sans faire de pub) pour faire des recherches sur des ouvrages numérisés. Formidable ! Biensur c'est sans oublier les documents numérisés sur Gallica (une bibliothèque numérique de plusieurs milliers d'ouvrages de bibliographie accessibles gratuitement pour tous).

Le revers de la médaille. Si je sais, d'autres savent. Avantage, inconvénient, chacun aura sa réponse.

Pour ma part, je sais que désormais, si je vais sur une brocante ou dans un salon, rare sera le vendeur occasionnel ou le libraire qui ne me sortira pas une belle fiche fraîchement imprimée laser en provenance des sites de livre-rare-book ou abebooks...

C'est le jeu. C'est normal qu'aujourd'hui l'internet ne soit plus le fait que de quelques uns. Cela remet quelque part les pendules à l'heure comme on dit. Désormais j'achète ce que je sens, avec mes critères de sélection, etc.

Evidemment, pour revenir à internet et à la documentation disponible en ligne, il faut être chanceux et ne pas habiter en zone noire (non couverte par la desserte ADSL de Orange ou autre... sinon gare... pas de haut débit... pas d'internet bien utile.

Pour ma part, j'ai la chance, bien qu'habitant une commune de moins de 400 habitants (et quelques vaches...) de surfer à près de 8 Mo. Ce n'est pas si mal...

Bonne soirée à tous,

Amicalement,

Bertrand

Anonyme a dit…

Allez Fargas, Borja, La Ponte, un petit effort, répondez aux questions de Claudine...

Ou est-ce tout ce que vous avez à nous dire?

Pour revenir au sujet.. Gallica : je l'utilise ausi, mais je ne suis pas totalement satisfait, et vous?

Martin.

Anonyme a dit…

A vrai dire je me sers de Gallica comme une plate-forme de téléchargement de fichiers PDF que j'enregistre sur mon disque dur et je consulte les fichiers hors ligne.

Pour le système de recherche, c'est pas si mal.

En tant que libraire j'ai contribué à enrichir les collections Gallica (la BNF m'ayant acheté plusieurs ouvrages afin de les numériser... ainsi plusieurs séries présentent sur Gallica proviennent de mes rayons... notamment Les album Mariani (biographies de contemporains 1880-1920 env.), et d'autres choses... j'en suis assez heureux et fier.

Depuis quelques mois j'utilise Google Print (Google Livres) comme je le disais et j'en suis totalement satisfait.

Pour ceux qui ne connaissent pas je conseille de l'essayer de suite.
Allez sur Google.fr et tapez Google Print ou Google Livres et laissez vous guider.

Amicalement, Bertrand

Anonyme a dit…

Pour un étudiant ayant pour principal outil de travail les livres anciens (en partie, bien sûr - il y a aussi les 200 cartons d'archives...), Gallica est une source majeure, et même incontournable. Ca m'a permis d'étendre mon éventail de recherche à des documents que je n'aurai même pas pensé à regarder avant! Un mot tapé en recherche libre, et tous les ouvrages où le mot est écrit sont disponibles en téléchargement, directement chez soi!
Idem pour Google Livres, qui m'a permis de trouver de toute urgence des articles de l'Encyclopédie que ne possédait pas Gallica, sans compter les planches gravées.

Internet m'a aussi permis de m'apercevoir que j'avais des oeuvres incomplètes ou de compléter d'autres collections. J'ai pu entrer en contact avec des libraires en Angleterre, en Israël, et jusqu'au Japon via mail, ce que je n'aurai jamais fait auparavant.
Ma collection a grandi par l'Internet, donc difficile pour moi de ne pas dire que c'est l'outil indispensable du "bibliophile moderne"!

Et quoiqu'en dise Fargas/Ponte/Borja, la bibliophilie est une question d'argent (même si je ne suis pas d'accord pour dire qu'un vrai bibliophile possède un patrimoine de 6 milliards, comme je m'en suis déjà expliqué plus loin), et qu'à moins d'hériter d'une bibliothèque conséquente, on ne peut pas éviter la case porte-monnaie dans sa course au livre. A moins de tomber sur un libraire super sympa qui donne ses ouvrages! Aaaaah, le rêve...

Anonyme a dit…

D'ailleurs, il ne faut pas oublier les outils mis à la disposition des internautes sur les sites des grandes institutions livresques:
- Catalogue BnF Opale + et autres catalogues généraux des bibliothèques universitaires et municipales
- Possibilité de consulter les catalogues des bibliothèques étrangères à commencer par la British Library ou la New York Library par exemple, sans avoir à se déplacer!

Un nouveau rapport au livre: plus virtuel, mais plus "global"

Anonyme a dit…

TE = Fargas = Borja, etc... Je vous parie un Hetzel.

Mitch.

Anonyme a dit…

Alors Fargas, on a pris la 9ème porte?

Mitch.

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