« Après le plaisir de posséder des livres, il n'en est guère de plus doux que celui d'en parler. » Charles Nodier

"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi, 1897.

frise2

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lundi 16 juin 2014

Considérations futiles autour de la librairie, des ventes aux enchères, de Montaigne et du chocolat.

Amis Bibliophiles bonsoir,

"Fortifier ses nerfs par des ablutions d'eau froide tous les matins, ne pas irriter l'estomac par des repas épicés. Arriver frais et dispos le corps en parfait équilibre. Une tablette de chocolat, une conserve sucrée rétablissent l'estomac vers cinq heures du soir, au moment où l'enchère devient flamboyante; un flacon d'odeurs est indipensable pour combattre les exhalaisons de la foule entassée". Voici les conseils que donnait Champfleury à l'amateur qui souhaiterait se rendre dans une salle des ventes.

Les ventes aux enchères de livres sont des éléments indispensables de la bibliophilie: elles représentent souvent un gain de temps, elles nourissent la soif de connaissance de l'amateur et le confrontant - via les catalogues - à des thèmes ou des ouvrages inconnus (dans une proportion forcément plus vaste que celle offerte par une librairie); couplées à internet, elles permettent également au bibliophile d'étendre son terrain de chasse au monde entier. Elles permettent enfin d'équilibrer l'offre entre les diverses façons d'acquérir des ouvrages, sans négliger leur dimension ludique, qui pour certains bibliophiles vient renforcer le plaisir de la "chasse".

Un libraire me confiait récemment que selon lui il paraissait aujourd'hui 10 catalogues de vente pour un catalogue de libraire, alors que la proportion était inverse il y a quelques années: il est vrai que le nombre de sociétés de ventes semble s'accroître rapidement, alors qu'un catalogue représente un coût de plus en plus élevé pour un libraire. Il reste que l'inversion de cette proportion pourrait constituer l'un des signes du retournement du marché vers les salles des ventes.

Un ami bibliophile, lui, ne cesse de s'étonner de ce qui semble être une croissance ininterrompue des prix d'adjudication en salle. Une certaine forme de paradoxe, puisque pour obtenir des prix élevés, il faut des acheteurs. A moins que l'effet ciseaux ne soit pas encore atteint et que les prix en salle, bien que croissant rapidement, restent inférieurs à ceux pratiqués en librairie?
 
 
Ou bien que le problème ne soit ailleurs, nullement lié au prix, mais plus à l'attractivité des librairies, qui semble s'émousser en dehors des grandes messes que sont les salons. A mon petit niveau, il est vrai que je préfère consacrer quelques heures à la découverte d'un nombre important de stands de librairies plutôt que quelques jours à visiter quelques librairies. Mais il est vrai que j'habite Paris.

Pour revenir aux ventes de livres, leur nombre lui-même semble augmenter, comme si désormais les bibliophiles ou leurs héritiers préféraient se défaire de leurs ouvrages dans les salles des ventes plutôt qu'auprès des libraires. Logique si l'on pense que les prix semblent augmenter lors des ventes aux enchères; logique si l'on sait qu'un vendeur peut aujourd'hui négocier des frais vendeurs intéressants si les ouvrages proposés le sont aussi; logique également si l'on veut se donner les chances de vendre au mieux.

Des prix élevés en salles des ventes, des prix élevés en librairie, une différence qui paraît s'amoindrir.. et si ce changement de paradigme était plus lié à l'approvisionnement qu'à l'écoulement? Et si finalement les commissaires-priseurs étaient en train de gagner la bataille de l'achat des ouvrages, draînant progressivement les livres anciens et précieux vers leurs études, dans un cercle vertueux nourri par les résultats obtenus, la publicité et la fluidité liée à internet (qui augmente la visibilité des ventes et simplifie toujours plus la participation à une vacation; on peut désormais cliquer pour enchérir, sans se mûnir de tout l'attirail évoqué par Champfleury)?

On le sait bien, la clef de voûte de ce marché est l'approvisionnement, un bon livre trouvant le plus souvent un acheteur, encore plus simplement s'il est estimé bas...

Dans le même temps, on peut redouter que l'augmentation des prix en salle n'assèche elle aussi une source d'approvisionnement des libraires. On le constate bien en allant à Drouot par exemple, où un tiers de la salle est constitué de professionnels.

Les fins observateurs des prix avancent de plus en plus que les "culbutes" sont de moins en moins faciles en s'approvisionnant à Drouot, et j'ai d'ailleurs l'impression que le nombre de professionnels qui achetaient à Drouot pour vendre sur ebay, la mouche du coche, diminue de plus en plus; à mesure que le nombre de livres intéressants sur ebay semblerait lui aussi se réduire, en tout cas pour ceux mis aux enchères?

J'observais récemment un ouvrage mis en vente sur ebay: http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=121346996356
 
 
Ce Montaigne me disait quelque chose, un autre avantage des ventes aux enchères étant qu'elles permettent de tracer un ouvrage avec quelques outils assez simples, disponibles sur internet. Ce Montaigne, qui a été vendu 4500 euros sur ebay, était apparu dans une vente Ader le 15 octobre 2013, où il avait été adjugé pour 3800 euros sans les frais, soit autour de 4500 euros si on considère que les frais étaient au minimum de 20%. Gain nul où presque donc pour le vendeur, qui est un libraire professionnel.
 
 
Pour un particulier, l'achat à Drouot aurait donc pu constituer une bonne affaire, mais elle est nettement plus risquée pour un professionnel. On pourrait aussi se dire que les résultats des ventes en salle constituent désormais une sorte de cote, et ce d'autant plus qu'ils sont accessibles en quelques clics.

Si on va un peu plus loin, on constate qu'il n'y aucun exemplaire de cette édition des Essais de Montaigne disponible chez les libraires (en tout cas accessible rapidement sur internet), ce qui peut plaider encore une fois pour les ventes.

En revanche, un exemplaire comparable, lui aussi en vélin d'époque, a été adjugé chez Sotheby's en 2008 pour 13000 euros.

Rien de scientifique, mais pour l'héritier ou le bibliophile qui souhaite vendre des ouvrages précieux, on constate bien que la tentation de les proposer à une SVV est forte, de plus en plus forte.
 
H

14 commentaires:

Pierre a dit…

Hugues, vous tuez les libraires par vos démonstrations indiscutables !

Les bibliophiles ayant horreur des intermédiaires, les commissaires-priseur seront leurs prochaines victimes. On imagine, qu'assez rapidement, vous proposerez aux amateurs un logiciel établissant le listing des personnes fraichement décédées, l'adresse de leurs ayants droits et la liste des ouvrages contenus sur leurs rayonnages.

L'idéal serait néanmoins d'admettre un droit d'initié pour les plus anciens membres ;-))

Pierre

Anonyme a dit…

Ader a vendu ce même exemplaire le 22 mai 2013. (si l'on en croit la photo de la page de titre qui présente les même imperfections (date en chiffre romain gratté, légère salissures et petites rousseurs).
Adjugé à 11.000 euros.

La remise en vente par Ader, quelques mois après, avec l'ajout dans la description de quelques défaut laisse pensé à une remise en vente suite à un retour pour défauts non signalé.
La salle des vente ayant par exemple (et contrairement au libraire) rogné la photo de la page de titre pour que n'apparaisse pas la disgracieuse tache en pied de la page de titre.

Le libraire canadien n'ayant probablement pas et contrairement à l'acheteur du mois de mai les
moyens de pression pour renvoyer le livre a essayé de récupérer sa mise, sans succès (achat à 4602 euros avec les frais + transport, vendu 4509 euros).

Bad deal.

Anonyme a dit…

En Belgique, plusieurs libraires ont quasiment abandonné la vente en magasin pour organiser des ventes publiques qui semblent beaucoup plus lucratives. L'impossibilité de négocier avec le vendeur et le feu de la bataille font que souvent les prix flambent ; cependant depuis quelque temps, j'ai l'impression que le nombre des invendus soit en augmentation.

René

sebV a dit…

Qu'est ce que vend le libraire dans un monde où l'information et les biens circulent librement ?
Il vend du temps, du temps de recherche en assurant la disponibilité immédiate des ouvrages.
La qualité de service et de conseil c'est du flan, il s'agit plus d'une éthique personnelle du libraire que d'un intérêt commercial. Dans la réalité, en bibliophilie comme dans tous les autres domaines commerciaux actuellement, seule la recherche du meilleur prix compte (cf toutes les stratégies lowcost).
Comment sinon expliquer que les gens se tournent vers les SVV qui assurent 0 service ? (descriptions minimalistes, SAV inexistant, aucune protection légale du consommateur...)

Le temps devient donc la seule plus-value du libraire. Malheureusement la clientèle des libraires est aujourd'hui majoritairement retraitée...le temps ils en ont !
Ils peuvent se permettre d'éplucher tous les catalogues de vente à la recherche du lot convoité. Ajoutons à cela la généralisation des live qui simplifient l'acte d'achat en SVV et nous avons l'explication de cette flambée des prix.
Lorsque les prix s'équilibreront (je pense que c'est déjà le cas depuis fin 2013 pour la majorité des ouvrages), les bibliophiles nous reviendrons peut être.
En attendant combien pourrons continuer à faire le gros dos ? Ces derniers mois me laissent assez pessimistes.

NB: pas de question à se poser pour le Montaigne, si on compte les frais de commission + ses charges, il a bien pris un bouillon.

Daniel a dit…

Pour le moment la vente en live ne semble valable que si l'on a possibilité de se rendre à l'expo ou pour les livres de prestige parfaitement décrits. J'ai acheté plusieurs livres du XVIIIe assez courant en live seulement sur descriptif et c'est relativement catastrophique, livres incomplets non signalé, frais de port exorbitants, ( 35 euros pour un in 12 adjugé 90 euros hors frais, (150 euros pour un moreri que j’expédie habituellement en France pour 60 euros en deux colissimos) délais de livraison au-delà du mois, problème que l'on n'a pas chez les libraires ou sur ebay. Soit les SVV vont devoir changer leurs habitudes pour travailler de manière très rigoureuse avec un respect de la clientèle, soit le live ne va subsister que pour les livres de prestige, mais va rapidement disparaitre sur les ventes plus courantes. Est-ce valable en effet pour les SVV de vendre en live à une multitude de clients particuliers des bordereaux d'une centaine d'euros ? Avant, ces lots étaient répartis en quelques libraires et quelques bordereaux de libraires au volume bien plus important, quand la vente était finie, chacun partait avec ses lots, la SVV n'avait plus rien à faire et aucune réclamation. Maintenant cette vente au détail est-elle rentable pour eux ? L'avenir le dira, mais je connais déjà un CP qui envisage d’arrêter le live pour les ventes de qualité moyenne. (Trop lent, le gain sur quelques lots est perdu par le manque de dynamisme de la vente sur les autres lots, et par le manque de client dans la salle qui ne viennent plus si il y a un live, trop de problèmes d’après-vente). Affaire à suivre la partie n’est sans doute pas encore totalement jouée. Si les CP veulent jouer les libraires il va falloir qu’ils s’en donnent les moyens.

Daniel B.

Daniel a dit…

Pas d'accord SebV sur La clientèle retraité, les meilleurs clients sont cadres dirigeants, professions libérales, n'ont absolument pas de temps, et le rôle du libraire est de leur proposer le livre qu'ils cherchent ou ne cherchent pas mais qui leurs fera envie, le prix étant je pense secondaire, si il reste cohérant.

Daniel B.

sebV a dit…

Pourquoi le feraient ils ? Rien ne les oblige ils sont en dehors du code de la consommation, il suffit de lire les CGV des enchères c'est hallucinant.
Tant qu'ils prospèrent sur l'idée du meilleur prix ils pourront tout se permettre sur ce point.
D'ailleurs je m'interroge sur les libraires qui continuent à s'y approvisionner (puisqu'on les voit dans les salles), comment font ils pour revendre au prix auquel ils achètent ? Sans doute dois je y voir mon incompétence :/

sebV a dit…

Oui Daniel les meilleurs clients pour les libraires sont ceux qui ont de l'argent mais pas de temps pour eux, mais combien représentent-ils sur le marché ?

Daniel a dit…

Si les CP ne font pas une adaptation à la qualité de service, ils auront forcément un retour de bâton, et une désaffection des particuliers, tant mieux pour les libraires. Les libraires seront dans les salles tant qu'il y aura des achats d'opportunité, tant que les experts auront un % très faible qui fait que par manque de temps et de moyen, parfois de connaissances les domaines du livre est trop vaste ;)), ils laissent forcément passer des livres qu'ils ne valorisent pas. Tant qu'il y aura possibilité de marge, il y aura des libraires, il est vrai que c'est plus tendu maintenant qu'il y a quelques années, mais il y a toujours des opportunités qui subsistent sinon les libraires partiraient.
Je ne sais dire la part de marché que représentent les (jeunes) cadres sup en activités, mais c'est une poche de marchée suffisamment importante dans mon chiffre et d'avenir pour qu'elle retienne actuellement toute mon attention. Après de nombreuses interrogations, j'ai fait d'ailleurs le choix qui peut paraitre à contre-courant d'investir dans un nouveau local, en cours de rénovation actuellement qui me permettra de recevoir sur RV cette clientèle VIP dans un cadre adapté et j'espère privilégié, en tous cas mieux que mon séjour entre étendage et jouet des gosses ;)). J'espère que je ne me trompe pas sur mon analyse, et que je ne vais pas faire comme l’équipe de foot local de Lyon, qui depuis qu’elle a son projet de grand stade sombre dans les classements, parfois j’ai le doute. ;))

Daniel B.

Hugues a dit…

Pierre, c'est le fondamental de tout bon libraire de suivre avec attention les chroniques nécrologiques, quand il n'envoie pas directement des boîtes de chocolat aux futures veuves! :)

Ce qui est intéressant, dans l'échange entre SebV et Pierre, tous deux libraires, c'est que finalement, vous avez assez rapidement centré le débat sur les SVVs.

Intrinsèquement, il me semble pourtant que les libraires ont plus d'atouts pour séduire les bibliophiles... Je ne sais pas si résumer l'attractivité des SVVs à leurs prix prétendument plus faibles est la bonne approche.

Est-ce qu'on oublie pas une partie de la question, à savoir la nécessaire remise en question à laquelle devraient se livrer quelques libraires (et je ne parle pas des deux extrémités, la "haute librairie" ou la bouquinerie).

Finalement, à part internet, qui a imposé son rythme aux libraires plutôt que d'être un choix, qu'est ce qui a changé en librairie depuis une vingtaine d'années? Comment se renouveler? L'initiative du SLAM au Grand Palais (stand à moins de 150 euros je crois) est intéressante, mais elle s'adresse à ceux qui ont déjà franchi la porte du Grand Palais.

Je pense souvent que l'entrée du Grand Palais devrait être gratuite, invitations à profusion à retirer chez les libraires ou à télécharger en ligne sur les sites s'adressant aux amateurs.

La refondation partielle semble nécessaire, je connais par exemple un bibliophile d'une trentaine d'années qui n'a jamais acheté un livre chez un libraire, simplement parce qu'il a réalisé ses premiers achats en SVV et a toujours hésité à franchir la porte d'une librairie... Ca fait réfléchir.

H

sebV a dit…

Je crois au contraire que ça bouge beaucoup chez les libraires en ce moment ( les mauvaises langues diront que ce sont des convulsions perimortem).
Tout le monde cherche et se cherche un peu. Mais il y a pas mal d'initiatives intéressantes qui dépoussièrent un peu le genre (fiches vidéos, catalogues 2.0, rencontres autour du livre, blogs, chat...). Les svv sont au contraire à la traine.
Mais sans doute payons nous pour la vingtaine d'enseigne parisienne monolithique ?

David a dit…

Antiquaire, spécialiste en orfèvrerie du XIXe, j’achète (et parfois vends) des livres presque tout les jours, pour la plupart chez les libraires, souvent par internet.

Chose intéressant, depuis vingt ans, personne ne me propose des livres !

Anonyme a dit…


Je pense Daniel que vous investissez à contre courant. les CP+(+?) dont je suis, travaillent le jour, complusent les catalogues le soir, sortent les enfants le WE. Madame n'accepterai pas je passe 2 heures un samedi chez un libraire. A la limite, j'ai le droit de voir une expo en SVV le samedi (Sothebys et Chris), Drouot expose rarement le samedi - grave erreur.

Concernant l'etat des livres, on a accès à peut-prêt à la même base d'info que les libraires, et 25 fiches décrivant sur 30 années un ouvrage donnent un assez bon aperçu des défauts potentiels d'un exemplaire : les experts soulignant les avantages du leur, et les défauts des autres
Avec auction c'est devenu pratiquement gratuit ( on a pas le prix, mais en trois clic ca se trouve) et avec ebibliophilie, on remonte aux années 80, mais là on se fout du prix, c'est juste pour le descriptif. Parfois les libraires ont la gentillesse sur les bases rassemblées dans addall de completer l'info (rarement) manquante.

J'ai eu des erreurs sur des livres achetés, jamais aucun pb pour les rendre, mm ALDE sans une plainte m'a repris un livre 2 ans plus tard suite à erreur sur l'époque d'une reliure. Payé sans pb. Une seule resistance chez Coutau, mais l'intermediation du conseil des ventes est TRES efficace !
En libraire, ca m'est arrivé une fois de devoir rendre un livre : le libraire (slam) m'a donné un BON d'achat de la valeur du bouquin !! le comble !, et le slam ne m'a jamais repondu.
Ca m'a couté 100€, mais une mise en demeure officielle d'un copain avocat a eu plus d'effet que toutes les chartes de bonne conduite.


Je n'achète plus en librairie que des livres à moins de 500€, parce que le gain potentiel en svv ne vaut pas le coup d'y passer du temps

Donc en gros suis d'accord avec Seb, et j'aimerai connaitre le site web se sa librairie, vu la manière d'appréhender le marché, son stock m'interessera peut-être ...

Daniel, oui, je suis surement un gros con, mais je ressemble à ces cadres supérieurs dont vous attendez tant !

a+

JLP




Daniel a dit…

Merci JLP de votre analyse,

Je comprends parfaitement qu'une personne pressée ne va pas perdre son temps à chercher au hasard des librairies le livre espéré tel un flâneur. Mais à l'inverse si un libraire qui connait vos attentes, vous propose en exclusivité un livre dans votre domaine via un coup de fil ou un mail, vous ferez peut être le déplacement pour voir ce livre ? Et dans ce cas autant être reçu dans un cadre sympa, qui pourrait sceller une relation et pourquoi pas, déclencher d'autres achats. La plupart des clients qui viennent voir des livres à mon domicile, ont fait leurs premiers achats via internet que je leurs ai expédiés, et ensuite si ils se déplacent c'est uniquement pour voir des livres bien spécifiques en avant-première, qui sortent souvent d’adresse privée et que vous ne verrez finalement jamais ni sur le net, ni en SVV. Les clients ne viennent que très rarement au hasard. Sans doute j'investie à contre-courant, mais je vais vous rassurer sur les 240 m2 de ce nouveau local seulement 50 seront consacrés à une pièce de réception, j'espère conviviale et le reste sera du stock de livre référencé sur le net, enfin pour le moment c'est une grange ;(( mais c'est en cour ! D'ailleurs pour financer les derniers travaux je vais devoir organiser un grand déstockage, si vous vouliez m'acheter quelques livres à moins de 500 euros ce serait avec plaisir ;) ou a plus de 500 avec très grand plaisir. ;))
A+
Daniel B. Millery 69

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