« Après le plaisir de posséder des livres, il n'en est guère de plus doux que celui d'en parler. » Charles Nodier

"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi, 1897.

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mardi 27 juin 2017

Paris bibliophile: sur les pas des Lortic, de la rue de la Monnaie à la rue Guénégaud

Amis Bibliophiles bonjour,
Dans l’Enfer du bibliophile (Paris, Tardieu, 1860), au chapitre 9, Charles Asselineau décrit ainsi l’atelier de Pierre Marcellin Lortic: « Nous traversons le Pont-Neuf. Nous voici rue de la Monnaie. A la première maison de gauche, le démon m’entraîne et me pousse sur l’escalier. Deux étages, et nous entrons dans un salon. Ce salon, je le reconnais, c’est celui de L***, le célèbre relieur, mon ouvrier ordinaire. »

Cet atelier que décrit Charles Asselineau est le troisième atelier de Pierre Marcellin Lortic. Il s’y installe en 1860, après avoir successivement occupé un premier atelier, situé au 199 rue Saint-Honoré (1844), puis un deuxième au 10 place du Louvre (1855).
Il restera dans cet atelier de la rue de la Monnaie de 1860 à 1884, date à...
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mardi 20 juin 2017

Portrait de relieur: Jean Engel (1811 – 1892)

Amis Bibliophiles bonjour,
Certains relieurs du XIXe siècle laissèrent une trace dans l’histoire pour leurs qualités techniques ou artistiques, certains encore pour leur tempérament, leur créativité et leur capacité à innover. Jean Engel (1811-1892) est bien l’un de ceux-ci, puisqu’il a contribué de façon décisive à l’industrialisation progressive de la reliure, tout en jouant un rôle majeur dans l’une des aventures éditoriales marquantes du XIXe siècle, puisque c’est à son atelier qu’est confiée la reliure des Voyages extraordinaires de Jules Verne parus chez Hetzel.

Jean Engel en 1811 à Ebigen dans le Wurtemberg. Après son apprentissage à Tubingen et un passage comme ouvrier en Suisse, il vint en France et travailla d’abord à Dijon, dans l’atelier Maître, avant de se fixer à Paris en 1832 (Fléty). D’abord apprenti chez Kleinhans (au 15 rue Guénégaud, puis au 56 rue Mazarine, où ce dernier fit également travailler Trautz comme...
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lundi 19 juin 2017

Paris bibliophile: la rue Visconti, haut-lieu de la reliure parisienne.

Amis Bibliophiles bonjour,
Je débute aujourd’hui une série d’articles autour du « Paris Bibliophile », avec la charmante rue Visconti que l’on croise souvent si l’on s’intéresse aux relieurs parisiens.
La rue Visconti a été ouverte en 1540 sous le nom des Marais-Saint-Germain, à travers le petit Pré-aux-Clercs et fut pendant le xvie siècle le refuge des protestants, dont Bernard Palissy. Ils y étaient si nombreux qu’elle fut surnommée la petite Genève, expression reprise par Agrippa d’Aubigné. Le refuge était assez sûr pour que les habitants de la rue soient épargnés lors du massacre de la Saint-Barthélemy. Elle a été renommée le 24 août 1864 en l’honneur de Louis Visconti, architecte de l’Empereur Napoléon III et auteur du tombeau de Napoléon Ier.

Les maisons sont en majorité du xviie siècle, beaucoup d’entre elles ont conservé de beaux portails sculptés et de belles cours. Un des immeubles les plus remarquables aujourd’hui est l’hôtel de Ranes construit en 1660, au no 21.
Au 4, dès le début de la rue, c’est  déjà toute c’est presque un siècle de reliure qui s’écrit sous nos yeux, puisque cette adresse a été occupée par des relieurs.......
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samedi 3 juin 2017

jeudi 1 juin 2017

La reliure contemporaine: le relieur français François Brindeau

Amis Bibliophiles bonjour,

Il faut être de bon compte : comme dans tous les métiers, les relieurs qui prétendent à l’exercice d’un art ont été amenés à réformer leurs envies et savoir-faire à mesure exacte où les conditions économiques et sociales, les matériaux et les outils, les concepts et l’art lui-même se sont eux-mêmes modifiés. Les meilleurs praticiens contemporains n’ont pas moins d’exigences que n’en témoignent les pastiches de Georges Trautz.



Les contraintes se sont simplement déplacées et, si elles apparaissent parfois fort étrangères entre elles, c’est qu’elles sont exercées à tous les instants sur des paramètres en phase avec l’époque où nous vivons. Elles en constituent des expressions collectives, mais, plus encore, elles sont celles de personnalités inventant individuellement leur métier plus qu’ils n’en héritent....

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