tag:blogger.com,1999:blog-4940729109550317134.post8179571248544377828..comments2024-02-28T09:53:57.375+01:00Comments on Le Blog du Bibliophile, des Bibliophiles, de la Bibliophilie et des Livres Anciens: Le Livre Ancien, meilleur investissement que la farine ou le sucre en poudre? La réponse de Gonzalo!Unknownnoreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-4940729109550317134.post-66201795902710334122008-04-14T12:01:00.000+02:002008-04-14T12:01:00.000+02:00Merci beaucoup, Gonzalo, pour cet éclairage si int...Merci beaucoup, Gonzalo, pour cet éclairage si intéressant; il me revient quand même en mémoire l'histoire d'un individu - mais où l'ai-je lue ? - qui a pu faire passer en Suisse, en des temps de guerre, un livre extrêmement précieux qu'il vendit à Bâle pour un fort bon prix: les douaniers l'avaient fouiller, mais n'avaient nullement suspecté la valeur de ce bien...<BR/>Je n'ai aucune sympathie pour l'initiative de la Librairie S., mais cette histoire, si elle n'est pas apocryphe (mes souvenirs sont très confus), pourrait donner des arguments à un avocat du Diable...<BR/>Merci encore, Gonzalo<BR/>GuillaumusAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4940729109550317134.post-11781711073549247962008-04-13T22:09:00.000+02:002008-04-13T22:09:00.000+02:00En dépit de toutes les interprétations possibles, ...En dépit de toutes les interprétations possibles, merci Gonzalo : quelle leçon !Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4940729109550317134.post-36417708356597029972008-04-13T20:50:00.000+02:002008-04-13T20:50:00.000+02:00C'est vrai Etienne, entièrement d'accord. Reste qu...C'est vrai Etienne, entièrement d'accord. Reste que les livres restent et les hommes passent, c'est sans doute ce constat qui me fait penser que finalement les livres ne sont pas forcément que des livres.<BR/><BR/>Inversement on peut aussi penser que certains hommes sont morts pour sauver un livre des flammes dans un incendie. Est-ce si mal ?<BR/><BR/>Mais vous avez raison de souligner que l'instinct de conservation de l'homme est plus fort que tout.<BR/><BR/>Amitiés, BertrandAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4940729109550317134.post-40690256774368101222008-04-13T20:43:00.000+02:002008-04-13T20:43:00.000+02:00Bertrand, si je peux me permettre, quand vous cher...Bertrand, si je peux me permettre, quand vous cherchez par exemple à mettre votre famille à l'abri de barbares habillés en vert de gris qui vous ont collé une étoile, je ne vois pas à quoi ça vous avance de remplir vos valises d'incunables. Donc vous les vendez... (je crois précisément que des situations de ce type se sont présentées en France).<BR/><BR/>Et le spéculateur n'est alors pas celui qu'on croit, c'est clairement celui qui profite de votre moment de faiblesse pour stocker à vos dépens des incunables, qu'il revendra plus tard.<BR/><BR/>Quand vous vendez vos livres face une situation de crise, je pense que vous avez atteint un stade où le devenir de l'incunable vous concerne autant que votre première paire de chaussettes. Gageons que c'est ce qu'on vécu ces bibliophiles russes, qui cherchaient de la farine...<BR/><BR/>Comme vous dites "quand la crise est passée, et visiblement elle passe toujours"..., mais franchement si pendant la crise, c'est vous qui y êtes passé, pour avoir préféré vous repaître d'incunables plutôt que d'avoir nourri votre famille, ça vous avance à quoi?<BR/><BR/>Les livres ne sont que des livres.<BR/><BR/>EtienneAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4940729109550317134.post-83657701138866834732008-04-13T20:42:00.000+02:002008-04-13T20:42:00.000+02:00oui oui tu as raison, ce que je voulais dire c'éta...oui oui tu as raison, ce que je voulais dire c'était en quelque sorte que je ne crois pas qu'en temps de crise "tout le monde" soit en crise... certains s'en sortent mieux que d'autres, cela aussi n'est pas un scoop, mais les malheur des uns faisant le bonheur des autres, cela aussi n'est pas un adage si rarement vérifié.<BR/><BR/>Evidemment que si j'avais faim ou ma famille ou mes amis, un kilo de farine vaudrait plus qu'un incunable, mais ce n'est pas un cas si général qu'il n'existe plus de reliures en maroquin pour nous prouver aujourd'hui que des livres ont été conservés, malgré les crises, les famines, les révolutions. Cela est d'autant plus émouvant lorsque vous avez en main un livre du XVIè qui a échappé aux guerres de religions, aux révolutions, aux inondations, aux incendies, etc.<BR/><BR/>Amitiés, BertrandAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4940729109550317134.post-76698567384092954102008-04-13T20:27:00.000+02:002008-04-13T20:27:00.000+02:00Ah bon? Et bien moi quand j'ai le ventre vide et q...Ah bon? <BR/>Et bien moi quand j'ai le ventre vide et que tout le monde a faim, je préfère stocker des kilos de farine que des livres. <BR/>Je pense que les incunables, Bertrand, ça te semblerait dérisoire dans ce genre de situation. Il est imaginable que les gens qui venaient vendre leurs livres à ces sympathiques libraires russes aimaient aussi leurs livres, mais ils aimaient encore plus avoir quelque chose dans le ventre, et on ne peut que leur donner raison. Que vaut un incunable face à la faim? Rien. A quoi ça sert d'avoir une belle bibliothèque si on crève en la regardant?<BR/>Du reste, cette situation d'inversion des valeurs n'est pas si rare que cela, un libraire parisien me disait dernièrement qu'après la révolution, on avait fait beaucoup de semelles de chaussures avec des cuirs et autres maroquins de bibliothèques de la noblesse ou du clergé qui avaient été saisies.<BR/>De là, à affirmer que lorsqu'on est sans culotte, le maroquin n'a pas grande valeur, il n'y a qu'un pas... :)<BR/>HHugueshttps://www.blogger.com/profile/12582356970021393375noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4940729109550317134.post-67661438686182313572008-04-13T20:18:00.000+02:002008-04-13T20:18:00.000+02:00C'est intéressant. Cependant je ne peux pas m'empê...C'est intéressant. Cependant je ne peux pas m'empêcher de penser que la situation que tu nous décris est "exceptionnelle" dans l'histoire de l'humanité et surtout, elle ne dure pas, exceptionnelle, tout comme la bibliophilie décrite dans l'étude des Sourget. A exceptionnel je répondrais exceptionnel et demi ! Et je gage, que, même en cas de crise grave, mieux vaut stocker les incunables que les kilos de farines... car lorsque la crise est passée (et visiblement elle passe toujours...), il est préférable d'avoir sur ses rayons des livres que des kilos de farine, à tout point de vue.<BR/><BR/>Un autre point amusant, on nous parle de révolution russe, pays d'où émerge aujourd'hui des cohortes de milliardaires en culottes courtes, ou autres chinois obsédés par Poliphile et l'indépendance du Tibet. La vieille Europe est prête (on en est certain maintenant avec l'étude des Sourget) à vendre son patrimoine aux pays qui hier n'étaient pas fréquentables mais qui demain, le deviendront.<BR/><BR/>Le monde change. La roue tourne. Les révolutions apportent leur lot de déboires et de victoires, les gagnants d'hier sont certainement les perdants de demain, et inversement.<BR/><BR/>Reste à être attentif et vigilant, prendre le pouls du monde... pour bien penser, bien agir.<BR/><BR/>Merci Gonzalo de m'avoir fait découvrir cette histoire de Librairie pas comme les autres.<BR/><BR/>Amitiés, Bertrand CCCP (non pas La Poste !)Anonymousnoreply@blogger.com