jeudi 30 septembre 2010

Ebayana: Thouvenin, Cuzin, des reliures aux armes, quelques très bons textes, le beau sabreur, des fripons et la clef des coeurs...

Amis Bibliophiles bonjour,

Une petite sélection, comme tous les jeudis ou presque, de quelques livres pouvant retenir votre intérêt et mis en vente sur ebay.





































Bonnes enchères

H

mercredi 29 septembre 2010

Découvrons un livre: Antonio Pigafetta, Le Tour du Monde de Magellan

Amis Bibliophiles bonjour,

Mon activité professionnelle est intense en ce moment, mais je peux compter sur la collaboration très appréciée des lecteurs du blog: Ugo, Bernard et aujourd'hui René qui vous propose un texte sur l'un des ouvrages qu'il me dit "extrait de sa tannerie": Antoini Pigafetta, le tour du monde de Magellan.

Le 6 septembre 1522, une nef en piteux état entre dans le port de San Lucar, en Andalousie. Elle a pour nom «Victoria». A son bord, 18 hommes commandés par un ancien bagnard, le basque Sebastian Del Cano. C'est tout ce qui reste des 5 caravelles et des 265 marins qui ont quitté l'Espagne trois ans auparavant, en direction de l'Ouest, sous le commandement de Fernao de Magalhaes.

Né au Portugal, Fernand de Magellan qui a guerroyé en Inde et au Maroc décide d'accomplir le rêve inachevé de Christophe Colomb en contournant l'Amérique et en atteignant enfin l'Asie par l'Ouest. Ses offres de services sont repoussées par le roi du Portugal, Manuel. Il se rend en Espagne et épouse la fille de l'Alcalde de l'Arsenal de Séville. Ses relations lui permettront d'affréter une flotte de cinq bateaux : la Trinidad (nef amirale), la San Antonio, la Victoria, la Concepcion et la Santiago. Elle transporte 265 hommes.



L'expédition prend la mer le 19 septembre 1519 ; elle longe le continent américain vers le Sud et relâche à Noël dans la baie où sera fondée la ville de Rio de Janeiro et où les marins découvrent les charmes du hamac. Mais l'impatience grandit au sein de l'équipage à mesure que se prolonge le voyage ; elle conduit à une mutinerie que Magellan mate avec brutalité. Peu après le Santiago, fait naufrage en explorant la côte.

Le 21 octobre 1520, la flotte arrive en vue d'une baie qui se révèlera être le passage espéré vers l'Ouest. Le pilote du San Antonio, Estevao Gomez fomente une nouvelle mutinerie et regagne l'Espagne... où il sera emprisonné ainsi que ses hommes. Le reste de la flotte s'engage dans le passage qui porte aujourd'hui le nom de Détroit de Magellan. Voyant les nombreux feux allumés par les indigènes, les marins baptisent cet endroit Terre de Feu.

Le 28 novembre on débouche sur un nouvel océan, exceptionnellement calme ce jour-là, qui sera  baptisé Mer Pacifique. Plus de trois mois s'écoulent avant d'atteindre l'archipel des Mariannes. L'équipage est ravagé par le scorbut et vingt hommes meurent. Après une éprouvante traversée, la flotte atteint l'archipel des Philippines. Magellan participe à une expédition contre le roi de l'île de Mactan et le 27 avril 1521, il est blessé par une flèche empoisonnée et meurt avec huit des marins.


L'expédition repart, elle est attaquée par des pirates mais leur échappe. Il faut brûler la Concepcion, en trop mauvais état. Les deux caravelles rescapées arrivent enfin aux Moluques ; la Trinidad s'échoue et il faut l'abandonner.  Sebastian Del Cano prend le commandement de la dernière caravelle, la Victoria,  traverse l'océan Indien et remonte en Europe à l'ouest des côtes africaines.

Sebastian Del Cano sera anobli par Charles Quint et l'un des survivants, Antonio Pïgafetta, écrira le récit de l'odyssée.  Trente ans après la découverte de L'Amérique, la circumnavigation de Magellan et Del Cano a convaincu les Européens que la Terre est ronde et plus grande qu'on ne l'imaginait, que l'Amérique est un continent à part et qu'il est possible d'atteindre l'Extrême-Orient par l'Ouest.

La relation du voyage de Magellan, un récit naif et peu scientifique écrit en italien par Pigafetta, sera retrouvée à la bibliothèque Ambrosienne de Milan et éditée pour la première fois à Milan en 1800 - près de 300 ans plus tard - par Amoretti sous le titre Primo viaggio intorno al globo. Une édition en français, de H.J Jansen, paru en 1801 à Paris.  Quelques extraits d'un autre journal écrit par Mestre Bantista, autre compagnon de Magellan, avait été imprimé dès 1536.

PREMIER  VOYAGE  AUTOUR  DU  MONDE   par  Le  Chevalier  PIGAFETTA   sur L'ESCADRE DE MAGELLAN. Suivi de l'extrait du Traité de Navigation du même auteur et d'une Notice sur le Chevalier MARTIN BEHAIM, avec la description de son Globe Terrestre

A Paris, chez H. J. Jansen, Imprimeur-Libraire, Rue des Maçons, N. 406, Place Sorbonne, L'An IX (1801).  In-8° - lxiv (préface du traducteur), 2 ff n.ch., 415, 1 p. Errata. 9 planches dont 2 cartes dépliantes. Ouvrage fort rare, première édition en français, l'Edition Princeps en italien est de 1800. Sabin Americana, 62805 et Borba de Moraes (Bibliografia Brasiliana )H 668.


Les pages 233 à 253 contiennent les vocabulaires des pays ou Pigafetta a séjourné (peuples du Brésil, Patagons, îles de la mer du Sud).
Carte dépliante : Route du Premier Voyage Autour du Monde sur le Vaisseau La Victoire.
Planche 1 :  Deux vaisseaux
Carte enluminée 1 : streto patagonico
Planche II : Carte du Détroit des Patagons, ou de Magellan
Carte enluminée 2 : ysole delli ladroni
Carte enluminée 3 : Zzubu, Mattam
Carte enluminée 4 : Malluco
Planche III : Dessin de 2 boussoles
Carte dépliante : Partie du Globe Terrestre fait par Martin Behaim à Nuremberg en 1492.


Merci René!
H

lundi 27 septembre 2010

Drouot pleure: les savoyards ne sont plus là....

Amis Bibliophiles bonjour,

La parole est à Ugo... 

"Je n'ai jamais vu une rentrée aussi triste. Drouot sans les commissionnaires, Venise sans les gondoliers...J'ai mis longtemps à y croire, d'autant que les décisions ont été prises au dernier moment, la semaine précédente. Mais voilà, ce mercredi, il faut regarder les choses en face. La page est tournée. Plus de cols rouges, plus de savoyards. Fini les Vidocq, Larate, Flash, Titine, Babou, Loulou, Château, ces surnoms transmis d'un ancien à son bis; fini les 23, 48, 54, 70, 94, ces 110 numéros brodés à l'or sur fond garance, ces vestes noires au boutons de cuivre frappés de l'antienne « au service des commissaires-priseurs ». Fini ces parlers Allobroges auxquels on ne comprend plus grand chose passé une certaine heure et un certain nombre de verres. 

Je repense à Fanfan, à un an de la retraite; 40 ans de maison; je ne le reverrai plus. La soixantaine sonnée mais toujours une force de la nature. Un géant débonnaire gentil, chaleureux, toujours heureux de vivre. Je l'avais demandé pour la vente du 30 juillet; travail impeccable, lui comme les 2 autres de son équipe. Tout le monde avait assuré; l'étude, les Savoyards, le CP et même l'expert... Le Redouté avait fait son score; 30000 de plus que l'estimation haute; merci pour moi. Fanfan nous avait ramené du saucisson et de la tome qu'il produit lui-même sur son aubrac lointain (en fait c'est peut-être un adret, mais je ne suis pas fortiche en langues étrangères). Le CP et l'expert s'étaient fendu de leur Veuve Cliquot. Du coup on avait saucissonné au champagne dans le magasin de la salle 11. Le reste de l'étude nous avait rejoint. Un petit air de fête; ça se récompense ce genre de choses. Des moments que Drouot - l'ancien Drouot - était seul capable de donner.

Des technocrates dans leur bocal peuvent pondre tous les rapports du monde. Recrutement opaque, corporatisme d'un autre siècle... Beh oui, un commissionnaire commence à 07H30 du mat et termine à 21H30. Un gazier qui s'appuie ses 50 heures par semaine, ses 10 heures par jour et qui n'a absolument aucune idée de ce que peut signifier l'expression « heures supplémentaires » ça ne se recrute pas chez Manpower. Alors oui, ce genre de travailleur, faut aller le chercher en Haute-Maurienne, en Tarentaise septentrionale, en Beaufortain méridional, en Vallée de Chamonix, Chamo pour les intimes. Château, le 23, il vient de Passy-Plaine-Joux à ne pas confondre avec Passy-Plaine , ni avec Joux; faut suivre. 
De fait, le Savoyard, ce sont ses pairs qui le cooptent. C'est à dire que l'ancien sur le départ propose un jeune, un pays à lui, auquel il revendra sa part dans l'association. On lui colle une veste sans col pendant 6 mois et on lui fait jouer l'écureuil dans sa cage tournante. Il en bave des ronds de chapeau, le petit jeune sans numéro; normal, il doit faire ses preuves. On ne lui reconnaît qu'une qualité, celle d'être le bis de son ancien. A lui de montrer qu'il est capable de le remplacer. Pas de place pour les bras cassés, les commandos-basket et les fumeurs d'herbe de perlinpinpin. Vient le jour du vote; ça passe ou ça casse, voté ou non. S'il est voté, il ne lui reste plus qu'à aller voir la BNP, qui à Drouot est dans ses murs, pour négocier un crédit. Crédit qui permettra de racheter la part de son ancien dont il héritera au passage du numéro et du surnom. Il en ressortira endetté jusqu'au cou mais riche d'une participation à un système mutualiste forgé par 150 ans d'histoire. Co-propriètaire du garde-meuble de Bagnolet, des camions verts lignés de rouge, du matériel estampillé UCHV et co-destinataire de petits billets glissés par des marchands reconnaissants de l'effort fourni. Ceci sur fond de mal de dos à répétition, de caprices de commissaires-priseurs stressés du compte en banque et de cuites mémorables pour faire passer. De fait il devient -devenait- l'agent actif d'une institution mille fois plus vivante que toutes celles qui existent de par le monde. 

Le Figaro peut annoncer que Drouot est en baisse, Art-price pommader les enchères asiatiques, le buffet de la Biennale bruisser de considérations savantes sur l'avenir. Drouot est un lieu unique; le déversoir de ce marché qui est le grenier du monde; le marché Français de l'antiquité. Et jusqu'au jour d'aujourd'hui, et depuis un siècle et demi, la cheville ouvrière de ce lieu magique se recrutait en Savoie.
Le plus triste, c'est qu'ils sont nombreux à être encore là les (ex) commissionnaires. Ils trainent autour de Drouot. Comme les soldats d'une armée défaite aux vareuses dépouillées d'insignes et de grades, ils ont toujours leurs vestes noires, mais ils en ont décousu les cols. Attendant je ne sais quoi, peut-être un enlèvement « en ville », le bureau des transports fonctionne encore. Bien sur on les salue, mais ils en ont marre de cette commisération qu'on leur témoigne. Ils sont sonnés, KO, c'est visible. Trois pommes pourries et on jette tout le panier. 110 mecs au tapis. Les derniers d'une histoire qui faisait rêver dans les hautes montagne. Ils méritaient mieux. Pour le moins une certaine fidélité de la part de l'institution, un minimum de soutien; parce qu'ils les ont servis et bien servis ces commissaires-priseurs qui n'ont pas levé le petit doigt pour eux. La justice suit son cours parait-il. Suivez et suivez bien ma chère, vous avez une sacrée pelote à dérouler.

Allez, la page est tournée.

Désormais le bleu Chenue remplace le noir UCHV. Pour le Redouté, les Savoyards avaient sorti cravates et gants blancs. Là, on a des mecs en polo, qu'on ne verra jamais passer du Glassex sur les vitrines avant l'ouverture des salles, tout simplement parce que ce n'est pas inscrit dans leur contrat de travail. Faudra faire avec, on verra bien.
Pour moi, la chose est claire. Les Chenue Boy's ont jusqu'en décembre pour se former, parce qu'en décembre je vais vraiment avoir besoin d'eux : «succession Garnier, Garnier-frères et à divers». La correspondance du premier des anarchistes Pierre-Joseph Proudhon avec les frères Garnier ses principaux éditeurs, 90 LAS écrites de prison ou d'exil. Le Buffon en 12 volumes des Garnier, le plus beau du 19°, accompagné, cela va de soi, des dessins originaux de Traviès. Les contrats d'édition de Lamartine, Sainte-Beuve et compagnie. 

Aussi, la bibliothèque d'Auguste-Pierre Garnier leur neveu et successeur. Un biblio... (je vous laisse le soin de la terminaison : phile, mane, phage ?) qui ne concevait pas un livre autrement qu'habillé de maroquin signé. Je ne me suis jamais autant servi du Flety (Dictionnaire des relieurs de 1800 à nos jours), Simier, Marius-Michel, Cretté, Canape, Aussourd, Blanchetierre, Hardy, Klein, Champs, Lortic, &c... que du beau linge. 
Et coté divers, l'incunable évoqué ici avant les vacances. Un album amicorum – musicae- avec une cinquantaine de signatures accompagnant autant de portées de musique autographes dont Stravinski, Ravel, Klemperer, Saint-Saens, Gounod, Massenet and others, excusez du peu. 

Beaucoup de plaisir en perspective... Mais nous aurons l'occasion d'en reparler."
Merci Ugo,
H

jeudi 23 septembre 2010

Bibliophilie et Sciences: Castel, le jésuite antinetwonien.

Amis Bibliophiles bonsoir,


Bernard vous propose ce soir un nouvel article dans la série "Bibliophilie et sciences": Castel le jésuite antinetwonien.


Louis Bertrand Castel (1688-1757), effectue sa scolarité chez les jésuites de Toulouse. En 1703, il intègre cet ordre et fait ses humanités de mathématiques et de philosophie.Après avoir enseigné en province, il est nommé à Paris au collège Louis le Grand.  

Il publie en 1724  un Traité de la pesanteur universelle qui s’oppose à la théorie de l’attraction de Newton. Je vous présente deux autres de ses ouvrages. 

L’optique des couleurs fondée sur les simples observations ... description de l’orgue ou clavecin oculaire...
Paris, Briasson. 1740. 1 volume in-12 ; (4) pp, pp III à XVIII, 487, (1), (6) pp, 2 pl.

Castel explique longuement dans le Journal de Trévoux, en 1735, son invention du Clavecin des couleurs au moyen duquel, se fondant sur une analogie entre les sons et les couleurs, il prétend, en variant les couleurs, affecter l’organe de la vue, comme on affecte celui de l’ouïe par la variété des sons.

Pour lui, la couleur est, comme le son, produite par des vibrations. Á chaque note de la série chromatique des sons musicaux, il attribue une couleur : Do = bleu ; Do# = céladon ; Ré = vert ; Ré # = olive ; Mi = jaune ; Fa = fauve ; Fa# = incarnat ; Sol = rouge ; Sol# = cramoisi ; La = violet ; La# = agathe ; Si = gris ; Do = bleu. Dans son clavecin un clavier actionne à la fois les sautereaux et un système de miroirs éclairés par des bougies à travers des filtres colorés. Ce clavecin a-t-il été construit ?

Voltaire écrit à Rameau en mars 1738 : « Cet homme fait de la musique pour les yeux. Il peint des menuets et de belles sarabandes. Tous les sourds de Paris sont invités au concert qu’il leur annonce depuis douze ans. »
Rousseau, curieux de son invention lui rend visite et laisse ce jugement « Cet homme est fou, mais bon homme au demeurant ». L’abbé de Saint-Pierre dit de lui : «  Il me paraît de ces esprits originaux dont il est plus à propos d'encourager à démontrer de qu'ils découvrent, que les encourager à faire de nouvelles découvertes ».

Principaux chapitres : Observation sur le noir et sur le blanc, sur la distinction précise du coloris et du clair-obscur - Nature générale et l'origine des couleurs relativement au clair-obscur et sur le noir-couleur - Génération harmonique des couleurs où l'on commence à découvrir les trois couleurs primitives de la nature - Sur la manière de composer toutes les couleurs avec les trois primitives - Démonstration de tous les degrés possibles harmoniques et pittoresques du coloris - Sur le cercle des couleurs où l'analogie des couleurs avec les tons de la musique se fait bien sentir - Cercle des couleurs applicable aux divers arts - Application à la teinture - Des degrés du clair obscur - Application de la théorie du clair-obscur aux arts, surtout à le peinture, à la teinture et aux manufactures - Réunion du coloris et du clair-obscur - Plan d'un cabinet universel de coloris et de clair-obscur - Mémoires pour l'optique physique des couleurs (lettre de M. D** au R.P. Castel, réponse du Père Castel - Seconde lettre du Père Castel à M. D** sur le faux des expériences d'optique du célèbre Newton - Principes physico-mathématiques de la nature dans la réfraction de la lumière - Description de l'orgue ou clavecin oculaire par le célèbre M. Telleman, etc‎.

 Le vrai système de physique générale de M. Isaac Newton exposé et analysé en parallèle avec celui de Descartes.
Paris, Sébastien Jouy. 1743. 1 volume in-4 ; (4), 520 pp, 3 pl.

Castel, qui a traduit pour son propre compte les Principes mathématiques de la Philosophie Naturelle de Newton, rédige cet ouvrage vers l’année 1720, et le publie seulement en 1743. 

Dans cet ouvrage mis « à la portée du commun des physiciens », Castel, cartésien convaincu, accuse Newton de faire des suppositions tacites qui sont cachées « sous le nuage d’une forte Géométrie ». Non seulement la géométrie fait écran, mais le système est erroné car il s’appuie sur les mathématiques. Castel écrit dans son discours préliminaire : « La géométrie propre de Newton, son calcul infinitésimal, ses séries, ses quadratures, ses lignes mêmes du troisième ordre, sont à peu-près éclaircies désormais, à la portée des géomètres. Mais sa physique est bien éloignée de l’être à la portée des Physiciens. Je n’avance rien sans preuve. L’Attraction, la Gravitation, l’Action à distance, dont on compose le fond du système newtonien, ne sont qu’un jargon, dont Newton proteste en vingt endroits, qu’il n’emploie les termes que pour la commodité du Discours ; en Mathématicien, en Géomètre, sans prétendre y attacher aucune vraye idée primitive de Physique raisonnée et systématique ».

Castel n’a pas laissé de trace dans l’histoire des sciences mais ses ouvrages, témoins de la lutte entre cartésianisme et newtonianisme, font le bonheur des bibliophiles (enfin, de certains..).

Merci Bernard,

H

mardi 21 septembre 2010

Ebaya: Narcisse et Vénus, Venise, Lucrèce, des maroquins signés, un beau La Fontaine et un drôle de jeu sur l'imprimerie et la reliure

Amis Bibliophiles bonjour,

Je suis en voyage, mais voici une sélection de quelques ouvrages.





























Bonne chance,

H