lundi 30 avril 2012

Le Salon du Livre Ancien du Grand Palais, vision I: les promenades de Lauverjat

Amis Bibliophiles bonjour,


Plutôt que de vous proposer l'habituel reportage au salon du Grand Palais, le Blog du Bibliophile va innover avec une mini-série de reportages consacrés à cet évènement, mais sous différents angles. En effet, comme il y a autant de bibliophilies que de bibliophiles, j'ai réalisé en en discutant avec quelques amis que chacun avait une façon très différente de le vivre, ce sont ces visions qui seront proposées cette semaine sur le blog. Wolfi, et son instinct de la chasse, Bernard, et sa description plus clinique, Lauverjat bibliophile plus éclectique, ma vision, et même pour finir celle d'une personne mystère, qui n'est pas allée au salon! 


Après ce tour d'horizon, je vous proposerai une enquête du Blog du Bibliophile, qui risque de faire beaucoup parler :). En attendant, laissons la parole à Lauverjat...

Une pierre blanche sur mon agenda marque le salon du Grand Palais. Aussi, jeudi dernier à 17 heures, soirée inaugurale, nous battions la semelle au bas des marches attendant l’ouverture des portes sous une petite pluie. Dès l’entrée l’impression est magnifique. Sous la haute verrière s’alignent les stands comme à la parade. Au centre sous le dôme s’épanouissent les vitrines des  librairies les plus précieuses, Tenschert, Günther, Coulet, Sourget, Vrain... Derrière et à gauche se pressent le plus grand nombre des exposants, les stands où il ne suffit pas d’admirer les vitrines mais où il faut, de plus,  méthodiquement inventorier les étagères. À peine un regard à l’aile droite consacrée au salon de l’estampe et nous allons saluer Eric qui talentueusement hisse sa jeune librairie dans la cour des grandes. 


Presque aussitôt surgissent les amis des blogs présents ce soir, Textor, Bernard, Bertrand et les autres. Mais la tâche nous attend, il faut voir des livres, si possible tous. Avec frénésie nous commençons une exploration minutieuse. J’ai presque honte d’ailleurs de franchir en deux pas négligents les stands qui présentent une bibliophilie qui n’est pas la mienne. La qualité est partout au rendez-vous. Il me semble que cette année, les livres neufs, ceux qu’on n’a pas déjà vus et revus ni sur les étagères, ni dans les ventes, ni sur les catalogues sont nombreux. Sans doute la raréfaction des salons et la singularité de l’événement favorisent-elles un choix nouveau chez les vendeurs. Au hasard des stands nous saluons et nous croisons des amis et des libraires et des amis libraires. 


D’aucun nous signale tel ou tel livre déjà repéré, tel ou tel achat fait ou à faire. L’ambiance du Grand Palais consiste aussi, libraire ou amateur,  à échanger sur les livres qu’on achète, ceux qu’on n’achètera pas , ceux qu’on envisage d’acheter et ceux qu’on aurait pu acheter... autrefois. Pour moi, dès mon entrée sur son stand, un sympathique libraire vient de me mettre en main un ouvrage important. Tourner et retourner la pièce, en parler et voici que ma visite a basculé. Je vais réfléchir, laisser le temps agir. Mais rien de plus difficile quand un livre vous obsède que de l’oublier pour se consacrer aux autres. (N’est ce pas Hugues?) Voilà il est 22 heures, je suis fourbu, la soirée se termine le Grand-palais ferme et je n’emporte rien, sinon deux ou trois catalogues et le sentiment de n’avoir rien vu.


Qu’importe, une fois encore grâce à Hugues,  samedi midi sonne l’heure du déjeuner des bibliophiles. Aimables retrouvailles. D’importantes discussions roulent sur les avantages du maroquin, la bassesse des brochés, le côté “ m’as tu vu” des demi-reliures, la fraîcheur des cartonnages, les prix du marché et autres sujets fondamentaux. 


Devant l’urgence de la situation, il n’est de si bonne compagnie qui se quitte. La plupart d’entre nous retourne sous la verrière concrétiser quelques rêves. Un des deux livres achetés fera l’objet d’un billet pour ce blog. Je m’abandonne pour finir à la contemplation des enluminures chez Günther , aux maroquins chez Coulet, aux curiosités chez Bouvier. J’admire l’enthousiasme de madame Sûn Evrard décrivant ses reliures chez Jammes, je regrette un livre chez Picard,  un autre chez Brunet, et d’autres encore. Les amis du blog se séparent, je n’ai pas même mis un pied dans l’aile droite. À l’année prochaine.

Lauverjat

dimanche 29 avril 2012

Ebayana, livres anciens en vente sur ebay: EO, belles reliures, ouvrages 16e, ouvrages à planches, books on books

Amis Bibliophiles bonjour,

De retour de voyage, je vous propose de renouer avec un peu de "chine" et une sélection d'ouvrages intéressants actuellement en vente sur ebay. A suivre cette semaine, 4 articles par 4 bibliophiles différents, pour 4 visions différentes du Salon du Livre Ancien du Grand Palais... et une enquête du Blog du Bibliophile qui va faire beaucoup parler!



































Et quelques lots intéressants autour du livre et de la bibliophilie...










H

mardi 24 avril 2012

Fantaisies et transformations autour du livre

Amis Bibliophiles bonjour,

Je suis en voyage, loin de toute documentation, une occasion de vous faire partager ces quelques images autour du livre, découvertes en naviguant sur internet. Le livre est-il sacré dans sa forme? Je vous laisse juges...





H