mercredi 30 novembre 2016

Le scientifique, le bibliophile et les truands: où Nicolas Copernic sous les fourches caudines des libraires

Amis Bibliophiles Bonsoir,


"Je ne vais pas mentir, je connaissais de réputation cet ouvrage parut aux Etats-Unis en 2004, et qui avait fait déferlé sur la très célèbre « bookfair » de New-York. Un bémol : déferlé certes, mais comme un courant sous-marin. On ne secoue pas ouvertement le monde feutré de la très haute bibliophilie : on se moque, on fait des gorges-chaudes, mais tout cela par derrière. Jamais on osera évoquer en direct, affronter oserais-je dire, l’un des plus grands libraires de la planète encore en activité.

Mais de l’eau était passé sous les ponts depuis 2004, et puis plus rien.


Jusqu’à cet été 2008 où un très cher ami, libraire d’ancien de son état, me téléphone afin de m’informer de la traduction de cet ouvrage. Ni lui ni moi n’avons fait sur le moment le rapprochement avec l’ouvrage de 2004, et ce n’est que quelques jours plus tard qu’il me retéléphona avec cette nouvelle : « attention au chapitre 13,c’est de la dynamite ».



L’auteur de ce livre, scientifique de renommée internationale, s’est lancé pendant de longues années à la recherche des annotations présentes dans les marges, les feuillets blancs…de tous les exemplaires du De Revolutionibus de Copernic, de l’édition originale de Nuremberg de 1543 et de la seconde édition de Bâle de 1566. De cette quête il a fait deux ouvrages: un census (ou recensement) de tous les exemplaires connus et localisés de cet ouvrage dans les deux éditions, et un second, celui que je me permets de vous présenter succinctement aujourd’hui.

Cet ouvrage, qui se lit finalement comme un roman policier (il faudra plus de trente ans à l’auteur pour trouver et recenser tous les exemplaires connus ou non, et ce même à Moscou, à Leningrad, à Varsovie en pleine période la plus glaciale de la Guerre Froide) est un pur plaisir pour un collectionneur et/ou bibliophile (là je mets volontairement une distinction que j’expliquerai plus tard) car on accompagne ainsi au fil des pages la redécouverte d’un livre mythique.

Oui livre mythique : le premier à développer (même si ce ne reste tout au long de l’ouvrage qu’une hypothèse de travail purement scientifique : Copernic est un chanoine catholique, et on ne joue pas avec Dieu et sa très sainte Inquisition surtout) ouvertement et publiquement la thèse héliocentrique : à savoir mettre le Soleil au centre de l’univers et non la Terre comme dans le système de Ptolémée.

Ainsi au fil de l’enquête, l’auteur découvrira les exemplaires de certains des savants les plus célèbres de notre histoire dont celui de Mercator (quand même), "re-découvrira" avec l’aide de certains libraires en livres anciens des exemplaires volés à des collections publiques en Pologne et aux USA…

A lire donc et à recommander à tous les amateurs de livres anciens, qui n’ont pas besoin de beaucoup de connaissances scientifiques je rassure car c’est mon cas. Il faudra cependant faire abstraction de la mauvaise traduction des termes de bibliophilie, le traducteur étant nettement plus un scientifique qu’un collectionneur et/ou bibliophile comme l’auteur (par exemple il faudra sans cesse jongler entre exemplaire et copie : copy/copies voulant dire exemplaire en anglais est traduit systématiquement par copie, ce qui agace et peut prêter à confusion).

L’auteur, comme indiqué plus haut, est scientifique et collectionneur. Je dis volontairement collectionneur et pas bibliophile car il ne se cache pas pour ouvertement avoir à moindres frais les exemplaires des ouvrages scientifiques qu’il convoite. Rien de malhonnête et tout à son honneur puisque cette démarche lui fait acheter des exemplaires incomplets, mal reliés, et lui fait reconstituer des exemplaires de travail et dont le cheminement est bien connu (ce qu’il appelle étrangement des « Dames sophistiquées » et dont le nom est donné au chapitre 13). Depuis l’aube des âges anciens de la bibliophilie tous les grands bibliophiles (La Vallière, Hoym…) ont fait compléter leurs précieux incunables en « empruntant » à d’autres les feuillets ou les gravures manquants. Rien de choquant, et l’on voit encore de nos jours de somptueuses raretés bibliophiliques passer dans les ventes publiques avec la mention « feuillet a° provenant d’un autre exemplaire ». Au moins là, la chose est claire.

Mais c’est là que le sujet devient brûlant, provoquant ce raz-de-marée « sous-marin » évoqué dans l’introduction de cet article.

Owen Gingerich a fréquenté les libraires de livres anciens à la fois pour ses recherches et sa collection privée. Ainsi à force d’examiner les exemplaires des deux éditions du De Revolutionibus il est devenu une autorité incontestée et incontestable faisant foi auprès des institutions, des libraires et également des salles des ventes.

Ayant mesuré au millimètre près, photographié (avec des flashs à lumière froide spécialement mis au point), recopié, traduit et analysé les notes, remarques, ex-libris des différents possesseurs de chaque ouvrage, noté en détail chaque tâche, chaque déchirure, chaque manque, ayant étudié de façon systématique la censure dont le livre fit l’objet en 1620 par l’Inquisition, l’auteur se révèle d’une impitoyable cruauté en étalant la vérité des pratiques commerciales de certains libraires de livres anciens.

Vous comprendrez bien volontiers que pour l’édition originale (ou la seconde) du De Revolutionibus certain collectionneurs soient prêts à débourser un million d’euros (ou plus) pour acquérir un bel exemplaire en reliure du temps. Vous comprendrez bien volontiers également que ce montant puisse attirer la convoitise, la concupiscence de certains libraires en livres anciens, prêts à vendre leur âme et leur génie au diable pour quelques deniers d’argent.

Ainsi Bernard Clavreuil, de la Librairie Thomas-Sheler, reçoit un accessit pour son honnêteté en 1982 pour un exemplaire arrangé : « Oh ! il s’agit d’une copie qui existe depuis environ trente ans m’a-t-il dit » (Bernard Clavreuil à l’auteur, page 230). L’honnêteté du libraire est cette fois clairement établie : « je me hâte d’affirmer que Clavreuil ne faisait pas mystère de l’état problématique du livre : son prix respectait clairement le fait que cette copie « était une dame très sophistiquée » (page 231).

Cependant l’auteur est beaucoup moins affirmatif pages 233 et 234 (et à vrai dire pas affirmatif du tout, au mieux évasif) sur un exemplaire de la seconde édition de 1566 acquise aux enchères par Bernard Clavreuil en 1977 à Amsterdam, puis revendue toujours aux enchères à Genève « sans plus aucun défaut ». L’auteur a « demandé alors à Bernard Clavreuil ce qui s’était passé, et il [m’] a répondu sans sourciller, comme si de rien n’était, qu’il avait commandé deux feuillets fac-similés et il m’a donné des photocopies pour me montrer comme elles étaient bonnes. Il a ajouté que le livre avait fini dans la collection de P.Z, mais il n[e m’]’ a pas révélé qui était ce P.Z. ».

Cela se déroulait vers 1985 d’après l’auteur, puisque dix ans plus tard en 1995 un important libraire de New-York lui téléphona car il avait un doute sur l’authenticité du dernier feuillet (qui se révélera lui être bon).

Acquis à la vente Philippe Zouméroff, l’un des plus grands bibliophiles actifs sur le marché dans les années 1980 (et qui d’après les rumeurs aurait cessé d’acquérir et dispersé ses collections dans les années 1990 par suite de l’écœurement provoqué par les manœuvres financières des grands libraires de livres anciens), l’auteur fit de suite le rapprochement avec l’exemplaire Bernard Clavreuil acquis par le mystérieux P.Z. Et je ne vous indique pas la désillusion de ce pauvre libraire new-yorkais qui ayant un doute sur le dernier feuillet s’est retrouvé avec deux feuillets en fac-similé, il a du en faire une tête en apprenant la nouvelle.
Enfin bon, vente annulée, exemplaire repassé à Drouot avec cette fois la mention que « les pages avaient été ajoutées mais se gardant bien de dire qu’il s’agissait de fac-similés ».

Edifiant non ?

Sont ainsi dévoilées en quelques pages les pratiques commerciales de quelques libraires et maisons de ventes aux enchères sur les grands textes scientifiques (mais il en est sans doute de même pour tous les grands textes je pense). Là où l’amour du profit a remplacé l’amour des livres, là où mes illusions en ont pris un grand coup même si je ne verse jamais de larmes en pensant aux grands libraires de la planète.

Je n’ai cité ici que Bernard Clavreuil car c’est le seul libraire vivant et français qui parle ouvertement de ces méthodes à l’auteur, et qui est même assez confiant pour lui donner des secrets de fabrication. Mais dans ce chapitre 13 des « Dames sophistiquées » on peut également voir que Lucien Scheller (de la Librairie Thomas-Scheller, dirigée par Bernard Clavreuil. Là je ne fais pas exprès, c’est comme ça) en 1950 s’associait avec Ernst Weil (d’après l’auteur il s’agit de l’un des premiers libraires indépendants spécialisés en sciences, voire le premier) pour « arranger » un exemplaire.

Je vous invite donc à vous procurer cet ouvrage, ce roman policier pour les vrais amoureux des livres anciens, qui devrait donner du grain à moudre à tous ceux qui ont toujours pensé que les libraires d’anciens étaient des roublards ou au contraire donner des arguments aux « pro-libraires », car un bon nombre d’entre eux ont été des auxiliaires précieux dans les recherches de l’auteur.
A chacun de conserver ou de se faire son avis.

Moi c’est fait : ne pas généraliser, ne pas donner les défauts de quelques uns à tous, et surtout accorder du respect à tous, libraires de livres d’anciens et bibliophiles réunis par et pour le livre."

H

Références bib. : Le livre que nul n’avait lu. A la poursuite du « De Revolutionibus » de Copernic. Par Owen Gingerich, Professeur émérite d’astronomie et d’Histoire des sciences à Harvard, astronome émérite au Smithonian Astrophysical Observatory. Traduit de l’anglais (USA) par Jean-Jacques Szczeciniarz, Professeur d’Histoire des sciences à l’université des sciences à l’université Paris-VII-Denis Diderot. Dunod, 2008.

mardi 29 novembre 2016

Vol de livres: Raymond, William, Fidel, l'expert et la Durham ou les tragiques aventures biblio-kleptomanes de Raymond Scott

Amis Bibliophiles bonjour,

Décidément, les escrocs qui gravitent dans le monde du livre ancien sont aussi fantasques et originaux que les bibliophiles: certains escaladent des falaises et découvrent des passages secrets, d'autres usurpent des identités, d'autres encore espèrent quitter une bibliothèque de renom avec deux in-folios dans chaque poche, etc. En voici un nouvel exemple, avec les aventures de Raymond Scott.

2008. Un élégant anglais se présente à la bibliothèque Folger (Etats-Unis) pour faire authentifier un exemplaire de l'EO in-folio des oeuvres de Shakespeare (1623). Cet ouvrage n'est pas rarissime (on en connaît environ 200 exemplaires... mais seulement 40 complets), mais il est très recherché et est évalué à  quelques millions d'euros. 

Shakespeare Folio 1623 Frontispice
La page de titre et le frontispice de l'édition de 1623

La Folger est le bon endroit pour faire authentifier l'exemplaire puisqu'elle en possède 79 autres exemplaires, et on peut penser que l'idée de Scott était de proposer son exemplaire à l'institution.

Las, l'expert de la bibliothèque remarque vite quelques notes manuscrites dans les marges de l'exemplaire, caractéristique d'un exemplaire dérobé en 1998 à la bibliothèque anglaise de Durham. L'élégant anglais est aussitôt arrêté et poursuivi.

Raymond Scott prend des forces avant son procès

C'est à ce moment là que le monde va découvrir l'excentrique Raymond Scott, libraire, fils de libraire et personnage fantasque s'il en est. On découvre rapidement que s'il demeure dans une modeste maison à quelques kilomètres de la bibliothèque Durham, et vît d'une mince allocation sociale (100 euros par semaine), Raymond Scott roule en Aston Martin ou en Ferrari, porte des costumes de luxe et voyage sans cesse à l'étranger, en particulier à Cuba.
Raymond Scott en tenue de campagne

Sur cette île, il a en effet fait la connaissance d'une danseuse de 30 ans, Heidy, qui est de 23 ans sa cadette. On comprend rapidement que celle-ci préfère profiter des largesses de ce capitaliste en goguette que de consacrer leurs rencontres à lui vanter les vertus du communisme à la Fidel. 

Raymond Scott et Heidy, un amour au parfum de vélin

Cet amour au parfum de vélin coûte cher à Raymond, et l'oblige finalement à tenter de mettre en vente le Shakespeare pour subvenir aux besoins croissants de sa jeune fiancée.

Raymond Scott arrive au tribunal, avec son assistante

Devant le tribunal où Scott arrive tour en calèche précédé d'un Scotsman, dans une limousine ou déguisé en Che Guevara, notre élégant anglais clame, malgré l'évidence, que l'ouvrage est en fait à Cuba depuis plus d'un siècle et que c'est le régime de Fidel qui a empêché son authentification et sa vente à l'étranger. 

Il a rendu service à la famille de sa fiancée en se dévouant pour faire sortir l'ouvrage de l'île, le faire authentifier et le vendre. Rapidement, les preuves liées aux notes manuscrites viennent confondre Scott qui opte pour une seconde version de la thèse cubaine.

Raymond Scott ou Che Guevara dupé par les enfants de Fidel

Ce sont en fait les parents cubains de sa dulcinée qui ont dérobé le Shakespeare à la bibliothèque de Durham, au terme d'un voyage de milliers de kilomètres, avant de rejoindre leur île et, heureux hasard, que leur fille ne s'éprenne d'un anglais, libraire et habitant à proximité de la bibliothèque de Durham. 

Raymond Scott arrive au tribunal bis, en tête-à-tête avec son conseiller bénédictin

Bref, l'affaire semble mal engagée, d'autant plus que les preuves s'accumulent contre Scott, dont on sait désormais qu'il a été arrêté plusieurs fois pour vol, et notamment pour vol de livres juste avant son procès. 

Néanmoins, il n'y a aucune preuve du vol... Les employés de la bibliothèque n'ayant rien vu, rien entendu ou presque alors que le livre était présenté dans une vitrine de verre. Pour tout dire, ils ne se sont rendus compte de la disparition de l'ouvrage que quelques jours plus tard. En effet, le voleur avait pris soin de replacer le velours qui protégeait la vitrine des lumières du soleil entre deux expositions. 

La consigne c'est la consigne et ils n'étaient visiblement pas gênés d'avoir laissé le livre exposé sous le velours pendant quelque temps. C'est beau la conscience professionnelle.

Scott ne sera donc condamné que pour recel et dégradation d'une oeuvre d'art (il a gratté les cachets), à une peine de 8 ans de prison (énorme, non?).

Difficile de ne pas trouver le personnage sympathique en tout cas. Moi j'aime assez.

H

samedi 26 novembre 2016

Ebayana: belles reliures, EO, livres à planches, éditions du 16ème au 20ème siècle et curiosités

Amis Bibliophiles bonjour,

Une sélection de livres anciens/rares à découvrir cette semaine sur ebay.

Vous en voulez plus? C'est une bonne raison de découvrir http://encheresbibliophiles.fr/ si vous ne connaissez pas encore le site.

Cliquez sur la vignette verte en haut à gauche "Les plus chers" et vous pourrez découvrir, gratuitement, les livres les plus enchéris sur ebay... Si vous manquez de temps, c'est pratique, vous laissez les autres internautes détecter les beaux livres pour vous... Il ne vous reste plus qu'à porter l'estocade :)





CHARLES PERRAULT GABRIEL FAERNE FABLES 100 FIGURES GRAVEES RARE LONDRES 1744 TRES BEL EXEMPLAIRE RELIURE EN PLEIN MAROQUIN SIGNEE


CHARLES PERRAULT CONTES 33 GRAVURES LABOUREUR LAURENCIN ALEXEIEFF MASEREEL ALIX TRES BEL EXEMPLAIRE RELIURE SIGNEE PLEIN MAROQUIN 1928

La Fontaine Fables choisies 275 Gravures Oudry 1er tirage bibliophilie Mythique


POST INCUNABLE 1518 CHRONIQUE DE ENGUERRAND MONSTRELET FRANÇAIS GUERRE RELIURE ! bon exemplaire, très précieux ($22,500 sur abebooks)


RABELAIS 1543 EPISTOLA NUNCUPATORIA APHORISMORUM HIPPOCRATIS rare Lyon Grec

OTTO BRUNFELS NOVI HERBARII 1536-40 BOTANIQUE Couleurs d'époque 160 gravures

PIERRE BELON L'HISTOIRE DE LA NATURE DES OISEAUX 1555 Ornithologie 123 gravures

PH. ULSTED LE CIEL DES PHILOSOPHES 1550 Distillation Quintessence Or 52 gravures


EXCEPTIONNEL-Emile ZOLA -La Débâcle-E.O sur HOLLANDE, Superbe MAROQUIN de CHAMPS TRES BIEN relié du TEMPS de ZOLA ! ETOILES de MAROQUIN


D'EXCEPTION -Neveu de Rameau- PLEIN MAROQUIN & DOUBLURE !! - Ex. de ROBERT HOE ! RELIURE de CHAMBOLLE DURU !! 3 SUITES !! -PRESTIGIEUX !

FORTUNIO -Plein MAROQUIN in4- Avec les ORIGINAUX des DESSINS EROTIQUES !!! - EXEMPLAIRE de l'EDITEUR avec DESSINS & GRAVURES SIGNées


RARE Introduction à la fortification 1695 NICOLAS DE FER 67 plans et cartes

ENVOI AUTOGRAPHE Charles DE GAULLE Mémoires de Guerre 3/3 N°842 RELIURE MONTECOT


SOMPTUEUX - STEINLEN & Richepin-CHANSONS des GUEUX- In-4 - 2 vol. PLEIN MAROQUIN E.O des Nouvelles Chansons ! GRAND PAPIER, 276 GRAVURES

Roman GOTHIQUE / Roman NOIR- RARISSIMe - MYSTERES d'UDOLPHE - 1808 - GRAVUREs RARISSIME EDITION avec de belles GRAVURES !


BIBLE de LOUVAIN - Nouveau Testament - 1572 - Plusieurs DIZAINES de GRAVURES !! Belles illustrations !

LE MOINE de LEWIS - 1807 - GRAVUREs - 3 vol. - Roman GOTHIQUE / Roman noir- RARISSIME EDITION avec de belles GRAVURES ! BEL EX !


HORACE OEUVRES 3/3 RELIURE PLEIN MAROQUIN LEYDE 1629 D HENSIUS ELZEVIR ANTIQUITE

- PLATON - Oeuvres - Lyon, 1550 - par Marsile FICIN ! -2 CHARMANTS VOLUMES !


SOMPTUEUX !! - Histoire des 4 Fils Aymon - E.O - 1883 - MAROQUIN - ART NOUVEAU TRES IMPORTANT dans l'HISTOIRE de l'IMPRIMERIE !!

Grimoire PAPE HONORIUS secrets & En chiridon pape 1660 & 1670 ESOTERISME MAGIE MAGIE NOIRE RARE EXEMPLAIRE de ces 2 ouvrages


NOSTRADAMUS - Les Prophéties - 1792 - ESOTERISME, OCCULTISME, ASTROLOGIE - Belle & Rare édition in-8 / BEL EXEMPLAIRE, BIEN relié

FAUCHET 1581 RECUEIL DE L'ORIGINE DE LA LANGUE ET POÉSIE FRANÇAISE E.O. Rare


AMOUR, GALANTERIE - LANDI, Les Questions Diverses - PARIS, 1599 - Curiosité Fort RARE livre du XVIe en FRANçAIS - COMPLET

Swift - VOYAGES de GULLIVER - Précieuse édition de 1727 - 2 vol. - 4 GRAVURES -


RARE- en 1 VOLUME:3 LIVRES ARISTOTE PROBLEMATA,FLORES,SENTENTIAE1558,1560,1558 3 impressions de Jérôme De MARNEF Paris ,reliure plein

VOYAGE À CAYENNE EN AMÉRIQUE ET CHEZ LES ANTHROPOPHAGES ESCLAVAGE PITOU 1805


SUPERBE RELIURE Mosaiquée de Charles MEUNIER Exemplaire sur chine N° THEURIET

BOUCHER. Vénus et Cupidon. Pastel XVIIIè/XIXè. Beau CADRE du XVIIIè en bois doré

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