Aaarg...Quels Dieux des bibliophiles ai-je ainsi offensés pour me voir condamné, tel un Sisyphe à devoir réécrire chaque jour un message dans ce blog!
Je rentre à peine d'une journée épuisante, et Sysiphe (le vrai, pas Sysiphe l'impératrice...) est fourbu.
J'avais prévu de vous parler de mon Boaistuau et de ses histoires prodigieuses, maintenant que la vente ebay est terminée et pour complaire à tous (non, je plaisante, je suis sysiphoné et cela me rend chafouin)... enfin bref, de mon Boaistuau ou de mon dilemme actuel : ne devrais-je pas restreindre ma bibliothèque à 300 ouvrages choisis?
L'un des deux sera l'objet de mon message de ce soir, alors rendez-vous dans 1 heure ou 2.
Merci aux fidèles!
Au fait, il finit comment Sysiphe?
Il finit pas?
aaargh.
H
il remonte sans cesse son rocher vers le sommet, rocher qui retombe sans cesse, il recommence... condamné éternel à une tâche infinie...
RépondreSupprimerIl est fatigué notre Hugues !
Eh bien qu'il se repose, personne ici ne le condamnera pour une journée sans message.
Amicalement,
Messire l'abbé
Merci Messire, mais je ne peux... Il est des latinistes sur le blog... qu'adviendrait-il de Sysiphe s'il arrête de remonter son rocher?
RépondreSupprimerH
Rassure-toi en lisant Camus. C'est dans le chemin qui le mène à la pierre mille fois retombée, fourbu et brisé, que Sysiphe... atteint le sublime. Tu es sublime, Hugues ! Allez, tais-toi maintenant... et pousse.
RépondreSupprimerPS : je suis particulièrement content de pouvoir lire les commentaires directement sur le blog. Sublime, dis-je !
TE
les hellénistes protestent vigoureusement contre les latinistes et revendiquent haut et fort la filiation grecque de Sisyphe !
RépondreSupprimer..maintenant vue la réputation peu flatteuse du bonhomme de son vivant, je ne sais pas si la comparaison vous met vraiment en valeur....
Les Danaïdes, c'est pas mieux et ça vous fait changer de sexe, en plus.
Java bleue.
Camus, latinistes, hellénistes, Danaïdes... Il a un peu la classe mon blog!
RépondreSupprimerPlus que moi, qui savait pourtant qu'il était grec, le bougre!
Impardonnable, 20 ans après je continue à faire souffrir les profs de latin! (et oui, il y en a trois qui suivent le blog!).
H