La solution de l'énigme était bien sûr "Les Voyages de Gulliver", dont je vous ai proposé la carte. Comme toujours, j'avais ajouté un indice dans l'absence d'indice, qui pouvait vous mettre sur la voie : "cessez de m'importuner avec vos gesticulations minuscules. Allez, de grands capitaines comme vous", qui faisait bien sûr référence aux aventures du Capitaine Gulliver avec les Lilliputiens.
Bravo à Isa et à Elian. Isa a trouvé la première, surtout grâce à l'indice, Elian, de son côté a effectué le chemin parfait, identifiant la carte et confirmant avec les indices. Bravo!
Les Voyages de Gulliver (Gulliver's Travels, traduit en français sous le nom Voyages du capitaine Lemuel Gulliver au XVIIIe siècle) est un roman satirique écrit par Jonathan Swift en 1721.
Une version censurée et modifiée par son éditeur paraît pour la première fois en 1726 ; ce n'est qu'en 1735 qu'il paraîtra en version complète.
Il fut traduit pour la première fois en français sous le nom Voyages du capitaine Lemuel Gulliver au XVIIIe siècle, par l'abbé Desfontaines. Celui-ci écrivit d'ailleurs une suite en deux volumes, intitulée Le Nouveau Gulliver ou Voyage de Jean Gulliver, fils du capitaine Gulliver.
Cette œuvre, écrite à la première personne et divisée en quatre parties, marque un sommet de la satire sociale et politique au travers d'éléments mêlant, sur le mode du pamphlet ou de la description narrative, de la philosophie, de la logique, du fantastique et de la science-fiction.
- Voyage à Lilliput, où l'on voit Lemuel Gulliver, chirurgien de marine, naviguer vers Bristol. Après un naufrage, il se retrouve sur l'île de Lilliput, dont les habitants sont des nains de six pouces de haut (env. 15 cm) qui passent leur temps à faire la guerre pour des motifs futiles (le côté par lequel doivent être commencés les œufs à la coque), tout comme la France et l'Angleterre ; Swift tend à y démontrer l'inutilité et le ridicule des guerres.
- Voyage au Brobdingnag, dont les habitants sont cette fois des géants, est une critique violente de l'Angleterre et de l'humanité en général. - Voyage à Laputa, qui jouxte, en miroir, l'ile volante de Lagado. En abusant de la philosophie spéculative, les hommes y perdent tout sens commun. C'est une critique de la philosophie et de la spéculation. Le passage critique également les "brillants" scientifiques qui veulent faire "profiter" (contre son gré s'il le faut) le peuple de leurs brillantes innovations, sans voir que, bien souvent, leurs inventions conduisent les peuples à la ruine.
- Voyage au pays de Houyhnhnms, pays peuplé de chevaux beaux et intelligents arrivés au sommet de la raison et de la sagesse (les Houyhnhnms), mais aussi d'animaux répugnants par leur aspect et leur comportement (nommés Yahoos), qui se révèlent, au grand désespoir de Gulliver, être des humains. Swift se pose ici la question : quelle est la différence entre un être humain et une bête ? Est-elle réelle ou simplement apparente ? Doit-on avoir honte d'être un homme ?
C'est une oeuvre magnifique, que je vous encourage vraiment tous à lire. Il sera suivi d'une suite (normal me direz vous.. ahahha), «Le nouveau Gulliver ou Voyage de Jean Gulliver, fils du capitaine Gulliver...», écrit par le français Pierre-François Guyot Desfontaines, qui avait auparavant proposé une traduction du Gulliver.
Les éditions sont nombreuses et assez différentes. J'en possède deux du 18ème, et les gravures ne sont pas identiques, les cartes ne figurant d'ailleurs que dans les éditons les plus précoces. Le Nouveau Gulliver de Desfontaines, lui, décrit les voyages de Jean Gulliver, fils de Lemuel, et ne contient pas de gravures à ma connaissance (mon édition est de 1730, date de l'EO mais je pense que c'est une contrefaçon -> si quelqu'un en sait plus sur ce point, qu'il le dise maintenant, ou se taise à jamais!).
H
Bravo à Isa et à Elian. Isa a trouvé la première, surtout grâce à l'indice, Elian, de son côté a effectué le chemin parfait, identifiant la carte et confirmant avec les indices. Bravo!
Les Voyages de Gulliver (Gulliver's Travels, traduit en français sous le nom Voyages du capitaine Lemuel Gulliver au XVIIIe siècle) est un roman satirique écrit par Jonathan Swift en 1721.
Une version censurée et modifiée par son éditeur paraît pour la première fois en 1726 ; ce n'est qu'en 1735 qu'il paraîtra en version complète.
Il fut traduit pour la première fois en français sous le nom Voyages du capitaine Lemuel Gulliver au XVIIIe siècle, par l'abbé Desfontaines. Celui-ci écrivit d'ailleurs une suite en deux volumes, intitulée Le Nouveau Gulliver ou Voyage de Jean Gulliver, fils du capitaine Gulliver.
Cette œuvre, écrite à la première personne et divisée en quatre parties, marque un sommet de la satire sociale et politique au travers d'éléments mêlant, sur le mode du pamphlet ou de la description narrative, de la philosophie, de la logique, du fantastique et de la science-fiction.
- Voyage à Lilliput, où l'on voit Lemuel Gulliver, chirurgien de marine, naviguer vers Bristol. Après un naufrage, il se retrouve sur l'île de Lilliput, dont les habitants sont des nains de six pouces de haut (env. 15 cm) qui passent leur temps à faire la guerre pour des motifs futiles (le côté par lequel doivent être commencés les œufs à la coque), tout comme la France et l'Angleterre ; Swift tend à y démontrer l'inutilité et le ridicule des guerres.
- Voyage au Brobdingnag, dont les habitants sont cette fois des géants, est une critique violente de l'Angleterre et de l'humanité en général. - Voyage à Laputa, qui jouxte, en miroir, l'ile volante de Lagado. En abusant de la philosophie spéculative, les hommes y perdent tout sens commun. C'est une critique de la philosophie et de la spéculation. Le passage critique également les "brillants" scientifiques qui veulent faire "profiter" (contre son gré s'il le faut) le peuple de leurs brillantes innovations, sans voir que, bien souvent, leurs inventions conduisent les peuples à la ruine.
- Voyage au pays de Houyhnhnms, pays peuplé de chevaux beaux et intelligents arrivés au sommet de la raison et de la sagesse (les Houyhnhnms), mais aussi d'animaux répugnants par leur aspect et leur comportement (nommés Yahoos), qui se révèlent, au grand désespoir de Gulliver, être des humains. Swift se pose ici la question : quelle est la différence entre un être humain et une bête ? Est-elle réelle ou simplement apparente ? Doit-on avoir honte d'être un homme ?
C'est une oeuvre magnifique, que je vous encourage vraiment tous à lire. Il sera suivi d'une suite (normal me direz vous.. ahahha), «Le nouveau Gulliver ou Voyage de Jean Gulliver, fils du capitaine Gulliver...», écrit par le français Pierre-François Guyot Desfontaines, qui avait auparavant proposé une traduction du Gulliver.
Les éditions sont nombreuses et assez différentes. J'en possède deux du 18ème, et les gravures ne sont pas identiques, les cartes ne figurant d'ailleurs que dans les éditons les plus précoces. Le Nouveau Gulliver de Desfontaines, lui, décrit les voyages de Jean Gulliver, fils de Lemuel, et ne contient pas de gravures à ma connaissance (mon édition est de 1730, date de l'EO mais je pense que c'est une contrefaçon -> si quelqu'un en sait plus sur ce point, qu'il le dise maintenant, ou se taise à jamais!).
H
Un Gulliver sur ebay en ce moment, illustré par Grandville et tout à fait abordable pour l'instant : Le Gulliver sur ebay
J'ai une question, à laquelle vous avez peut être déjà répondu: qu'est ce que cette main (en bronze?) sur vos livres? J'imagine que c'est une sorte de pince .... mais je ne connais pas ce procédé.
RépondreSupprimerBonjour, c'est une pince à livres toute simple, en forme de main. Achetée sur une brocante, j'en ai plusieurs.
RépondreSupprimerCe n'est pas rare.
On trouve ces pinces, souvent avec des marque-pages métalliques, dans tous les endroits où on trouve généralement aussi des calligraphes (foires, brocantes, etc)
RépondreSupprimerJean-Paul