Amis Bibliophiles Bonsoir,
En complément de mon message sur le trafic, que vous trouverez ci-dessous, je vous propose ce soir un message de Bertrand "L'Imprimeur voit rouge", que je compléterai mardi ou mercredi (pour cause d'énigme demain) avec mon propre message "L'imprimeur est carrément devenu daltonien"... Quel feuilleton, c'est carrément du Dumas!
Laissons la parole à Bertrand , lorsque l’imprimeur voit rouge…
"Chers amis, je vais vous entretenir aujourd’hui d’un sujet qui ne me semble pas avoir occupé beaucoup de pages dans les annales de la bibliographie matérielle et descriptive.
J’ai hésité à donner pour titre à cet article : « Caprice d’imprimeur » et puis j’ai trouvé que finalement le titre ci-dessus était plus parlant, mais certes, moins littéraire.
Ainsi donc je vais vous parler des livres anciens dont la page de titre et seulement la page de titre est imprimée intégralement en rouge.
Vous avez tous ici, je suppose, eut en mains des ouvrages du XVIè, XVIIè, XVIIIè et du XIXè siècle dont la page de titre était imprimée en rouge et noir. C’est élégant, et somme toute assez commun. Les productions sorties des presses hollandaises notamment (Neaulme, Gosse, Elzevier, Marteau, etc) en sont les meilleures illustrations.
Mais avez déjà souvent rencontré dans vos pérégrinations bibliophiliques des ouvrages dont la page de titre est intégralement imprimée à l’encre rouge ?
Si tel est le cas, vous avez eu énormément de chance car je crois pouvoir affirmer que ce genre d’impression est assez rare pour ne pouvoir vous en citer que trois exemples (d’après mes rencontres). Les voici.
Tout d’abord, il y a quelques temps, j’ai eu l’opportunité d’acquérir un ouvrage fort rare des comédies de Plaute dans une édition lyonnaise datée de 1513, faite à l’imitation de Junte de Venise. C’est un petit in-8 dont seule la page de titre est imprimée en rouge. Ce qui rend l’ouvrage charmant et insolite. Voir la reproduction de la page de titre ci-dessous
En complément de mon message sur le trafic, que vous trouverez ci-dessous, je vous propose ce soir un message de Bertrand "L'Imprimeur voit rouge", que je compléterai mardi ou mercredi (pour cause d'énigme demain) avec mon propre message "L'imprimeur est carrément devenu daltonien"... Quel feuilleton, c'est carrément du Dumas!
Laissons la parole à Bertrand , lorsque l’imprimeur voit rouge…
"Chers amis, je vais vous entretenir aujourd’hui d’un sujet qui ne me semble pas avoir occupé beaucoup de pages dans les annales de la bibliographie matérielle et descriptive.
J’ai hésité à donner pour titre à cet article : « Caprice d’imprimeur » et puis j’ai trouvé que finalement le titre ci-dessus était plus parlant, mais certes, moins littéraire.
Ainsi donc je vais vous parler des livres anciens dont la page de titre et seulement la page de titre est imprimée intégralement en rouge.
Vous avez tous ici, je suppose, eut en mains des ouvrages du XVIè, XVIIè, XVIIIè et du XIXè siècle dont la page de titre était imprimée en rouge et noir. C’est élégant, et somme toute assez commun. Les productions sorties des presses hollandaises notamment (Neaulme, Gosse, Elzevier, Marteau, etc) en sont les meilleures illustrations.
Mais avez déjà souvent rencontré dans vos pérégrinations bibliophiliques des ouvrages dont la page de titre est intégralement imprimée à l’encre rouge ?
Si tel est le cas, vous avez eu énormément de chance car je crois pouvoir affirmer que ce genre d’impression est assez rare pour ne pouvoir vous en citer que trois exemples (d’après mes rencontres). Les voici.
Tout d’abord, il y a quelques temps, j’ai eu l’opportunité d’acquérir un ouvrage fort rare des comédies de Plaute dans une édition lyonnaise datée de 1513, faite à l’imitation de Junte de Venise. C’est un petit in-8 dont seule la page de titre est imprimée en rouge. Ce qui rend l’ouvrage charmant et insolite. Voir la reproduction de la page de titre ci-dessous
Sans autre référence concernant les ouvrages imprimés au XVIè siècle, voire au XVè siècle (incunables), il me semble néanmoins avoir déjà croisé, de ci de là, au gré de mes lectures cataloguesques, quelques exemplaires d’ouvrages dont la page de titre était également entièrement en rouge (mais je n’ai pas d’autres références exactes à citrer pour le XVIè siècle). Peut-être n’est-ce pas si rare pour cette période du premier siècle de l’imprimerie que pour les suivants ??
Concernant le XVIIè siècle je n’ai aucun exemple à vous donner, n’en ayant jamais rencontré. J’attends donc vos propres exemples si vous en connaissez.
Passons maintenant au XVIIIè siècle. J’ai la chance de pouvoir vous exposer deux cas.
Le premier dont je viens de faire très récemment l’acquisition, justement pour cette raison (page de titre en rouge) et pour illustrer ici mon propos.
Il s’agit des Nouvelles Lettres Persanes, traduites de l’anglais. Ouvrage publié à Londres en 1735, sans indication d’imprimeur.
Les deux tomes sont reliés en un seul volume. Les deux pages de titre (voir ci-dessous) sont ornées d’une belle et grande vignette et sont entièrement imprimées en rouge.
L’ensemble du corpus de texte étant imprimé en noir. Cet ouvrage qui est une bonne imitation (ou continuation) des Lettres persanes de Montesquieu. L’ouvrage original anglais serait d’après Barbier et divers auteurs de Littleton.
L’autre ouvrage que nous pouvons citer pour le XVIIIè siècle est une véritable énigme bibliographique par ailleurs :
L’enfant trouvé, ou l’histoire du chevalier de Repert, écrite par lui-même. Ouvrage édité à l’adresse (fictive ?) de Paris, aux dépens de la Société, en 1738, 1739 et 1740. Il est composé de neuf parties d’une centaine de pages chaque, toutes avec une page de titre intégralement imprimée en rouge (voir ci-dessous). Les trois premières parties sont datées 1738, les trois suivantes de 1739 et enfin les trois dernières de 1740.
Nous avons donc ici, fait assez exceptionnel pour être remarqué, neuf pages de titres en rouge avec à chaque fois le corpus de texte entièrement en noir. Chaque titre est orné d’un petit fleuron typographique identique pour toutes.
De cet ouvrage, je ne sais rien ou presque. Ni l’auteur, ni le lieu d’impression exacte. La seule chose que j’ai pu facilement constater est qu’il ne se trouve pratiquement nulle part référencé.
C’est un oublié des bibliographes !
On en trouve cependant un exemplaire (première partie), numérisé dans Google Livres. La page de titre s’y trouve également en rouge. Il y en a un exemplaire des six premières parties seulement au catalogue de la bibliothèque de Nîmes (Google Livres). M. de La Vallière en possédait un exemplaire complet dans sa bibliothèque sous le numéro 9179 où il est précisé que l’impression serait d’Amsterdam. De toutes les bibliothèques présentes au catalogue collectif informatisé des bibliothèques de France, seule la Bibliothèque Nationale de France en possède un exemplaire complet.
Mais laissons là le mystère qui entoure cet agréable ouvrage de littérature de mœurs (que j’ai lu intégralement avec force plaisir je dois le dire). Les informations que chacun pourra apporter afin d’éclairer l’histoire de cet ouvrage seront bien évidemment précieuses et je vous en remercie par avance.
Alors que penser de ces pages de titre en rouge intégral ?
Fantaisie d’imprimeur ? Essai ? Demande express d’un amateur ?
A vrai dire je n’ai pas la réponse et vous la soumet plutôt. Je ferai simplement quelques remarques.
Premièrement, ce type de page de titre, à ce que j’ai pu constater, se rencontrent rarement.
Deuxièmement, j’étais convaincu, encore il y a peu, que toute l’édition d’un même ouvrage dont je possédais un exemplaire avec la page de titre en rouge était avec la page de titre en rouge. Je suivais en cela l’information donnée par Brunet concernant le Plautus de 1513 qui donne cette édition avec le titre en rouge.
Je suis cependant détrompé maintenant car j’ai pu localiser un exemplaire des Nouvelles Lettres persanes de Littleton, 1735, avec les pages de titre en noir ! Cela remet évidemment en cause le fait que l’ensemble de l’édition était tirée avec tous les titres en rouge.
Alors combien d’exemplaires avec les titres en rouge ? Pourquoi ?
Autant de questions qui sans aucun doute resteront sans réponse…
A vous de dire maintenant. Évidement le plus intéressant serait de recenser un maximum d’exemplaires présentant cette particularité bibliographique qui en fait des curiosités (pour moi en tous les cas). Envoyez vos photos de pages de titre en rouge à Hugues par e-mail, nous en ferons la synthèse.
En espérant que vous aurez pris du plaisir à lire cette esquisse bibliographique,
Amitiés bibliophiliques, Bertrand.
Merci Bertrand,
Hugues
Concernant le XVIIè siècle je n’ai aucun exemple à vous donner, n’en ayant jamais rencontré. J’attends donc vos propres exemples si vous en connaissez.
Passons maintenant au XVIIIè siècle. J’ai la chance de pouvoir vous exposer deux cas.
Le premier dont je viens de faire très récemment l’acquisition, justement pour cette raison (page de titre en rouge) et pour illustrer ici mon propos.
Il s’agit des Nouvelles Lettres Persanes, traduites de l’anglais. Ouvrage publié à Londres en 1735, sans indication d’imprimeur.
Les deux tomes sont reliés en un seul volume. Les deux pages de titre (voir ci-dessous) sont ornées d’une belle et grande vignette et sont entièrement imprimées en rouge.
L’ensemble du corpus de texte étant imprimé en noir. Cet ouvrage qui est une bonne imitation (ou continuation) des Lettres persanes de Montesquieu. L’ouvrage original anglais serait d’après Barbier et divers auteurs de Littleton.
L’autre ouvrage que nous pouvons citer pour le XVIIIè siècle est une véritable énigme bibliographique par ailleurs :
L’enfant trouvé, ou l’histoire du chevalier de Repert, écrite par lui-même. Ouvrage édité à l’adresse (fictive ?) de Paris, aux dépens de la Société, en 1738, 1739 et 1740. Il est composé de neuf parties d’une centaine de pages chaque, toutes avec une page de titre intégralement imprimée en rouge (voir ci-dessous). Les trois premières parties sont datées 1738, les trois suivantes de 1739 et enfin les trois dernières de 1740.
Nous avons donc ici, fait assez exceptionnel pour être remarqué, neuf pages de titres en rouge avec à chaque fois le corpus de texte entièrement en noir. Chaque titre est orné d’un petit fleuron typographique identique pour toutes.
De cet ouvrage, je ne sais rien ou presque. Ni l’auteur, ni le lieu d’impression exacte. La seule chose que j’ai pu facilement constater est qu’il ne se trouve pratiquement nulle part référencé.
C’est un oublié des bibliographes !
On en trouve cependant un exemplaire (première partie), numérisé dans Google Livres. La page de titre s’y trouve également en rouge. Il y en a un exemplaire des six premières parties seulement au catalogue de la bibliothèque de Nîmes (Google Livres). M. de La Vallière en possédait un exemplaire complet dans sa bibliothèque sous le numéro 9179 où il est précisé que l’impression serait d’Amsterdam. De toutes les bibliothèques présentes au catalogue collectif informatisé des bibliothèques de France, seule la Bibliothèque Nationale de France en possède un exemplaire complet.
Mais laissons là le mystère qui entoure cet agréable ouvrage de littérature de mœurs (que j’ai lu intégralement avec force plaisir je dois le dire). Les informations que chacun pourra apporter afin d’éclairer l’histoire de cet ouvrage seront bien évidemment précieuses et je vous en remercie par avance.
Alors que penser de ces pages de titre en rouge intégral ?
Fantaisie d’imprimeur ? Essai ? Demande express d’un amateur ?
A vrai dire je n’ai pas la réponse et vous la soumet plutôt. Je ferai simplement quelques remarques.
Premièrement, ce type de page de titre, à ce que j’ai pu constater, se rencontrent rarement.
Deuxièmement, j’étais convaincu, encore il y a peu, que toute l’édition d’un même ouvrage dont je possédais un exemplaire avec la page de titre en rouge était avec la page de titre en rouge. Je suivais en cela l’information donnée par Brunet concernant le Plautus de 1513 qui donne cette édition avec le titre en rouge.
Je suis cependant détrompé maintenant car j’ai pu localiser un exemplaire des Nouvelles Lettres persanes de Littleton, 1735, avec les pages de titre en noir ! Cela remet évidemment en cause le fait que l’ensemble de l’édition était tirée avec tous les titres en rouge.
Alors combien d’exemplaires avec les titres en rouge ? Pourquoi ?
Autant de questions qui sans aucun doute resteront sans réponse…
A vous de dire maintenant. Évidement le plus intéressant serait de recenser un maximum d’exemplaires présentant cette particularité bibliographique qui en fait des curiosités (pour moi en tous les cas). Envoyez vos photos de pages de titre en rouge à Hugues par e-mail, nous en ferons la synthèse.
En espérant que vous aurez pris du plaisir à lire cette esquisse bibliographique,
Amitiés bibliophiliques, Bertrand.
Merci Bertrand,
Hugues
i y a aussi "Antiquitarum lectionum..." de Rhodiginus (Alde, 1516) et l'édition princeps de la bible en grec (Alde, 1518) dont les titres, à ce que je sache sont entièrement et toujours en rouge. Mais faut-il y voir autre chose qu'une fantaisie ou un désir de mettre en relief ce titre? On rencontre aussi assez fréquemment des colophons en rouge (chez Schöffer notamment). Mais dans ces cas, il ne semble pas y avoir différentes couleurs pour un même titre.
RépondreSupprimerPhilippem
oublié des bibliographes?
RépondreSupprimerConlon 38:88
Jones p. 68
Si vous consultez KVK, le catalogue virtuel de Karlsruhe, vous trouverez d'autres exemplaires, ainsi qu'une édition micro-fiche et une traduction en allemand de 1747.B
Bonne chasse,
MS
c'est bien de citer des bibliographies mais les commentaires qui vont avec c'est mieux ?
RépondreSupprimerQue disent Conlon et Jones ? je n'ai ni l'un ni l'autre...
Je vais regarder le KVK
Merci,
Amitiés, Bertrand
pas de commentaires:
RépondreSupprimerConlon, imprécis comme trop souvent, ne cite qu'un seul exemplaire, BN Y2.32698-700, 8°, 3 v. en 1.
Jones donne quelques détails de plus: Premiere (-troisieme) partie ... 9 pt. in 3 v. 131p., 127p., 127p., 128p., 126p., 125p., 127p., 128p., BN
Vol. 1 is dated 1738; v. 2 is dated 1739; v. 3 is dated 1740.
C'est tout.
Cordialement,
Martin S.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMerci pour ces précisions Martin,
RépondreSupprimermais revenons au sujet principal qui est : Avez-vous vu ou approché, de près ou de loin, des exemplaires dont la page de titre était entièrement imprimée en rouge (voir les photos ci-dessus).
Pour le moment Philippe nous en liste 2 nouveaux.
Bonne soirée,
Amitiés, Bertrand
pas de bonne soirée, Ronnie O'Sullivan a perdu.
RépondreSupprimerAucune idée sur les titres imprimés en rouge. Des titres gravés, oui, mais c'est encore un autre sujet.
Martin le triste
Ce ne sont pas des titres gravés mais bien des titres imprimés typographiquement à l'aide des mêmes caractères mobiles.
RépondreSupprimerC'est simplement la couleur d'encrage qui change.
Mais pourquoi tout en rouge ???
Amitiés bibliophiliques, Bertrand
Bonjour les amis,
RépondreSupprimerau hasard d'une rencontre,
une nouvelle édition du XVIè s. à mettre dans la liste bibliographique des ouvrages dont la page de titre est intégralement imprimée en rouge, voici le lien pour le visualiser :
http://cgi.ebay.fr/NICE-POSTINCUNABLE-SUMMA-ANGELICA-1511_W0QQitemZ200194717845QQihZ010QQcategoryZ2201QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem
Il s'agit d'une impression in-8 de Venise de 1511, la "Summa Angelica".
Ce qui est amusant c'est que le vendeur dit que la page de titre est un fac-similé moderne sur papier ancien... je ne crois pas, et vous ? L'impression gothique en rouge me parait bien d'époque.
Qui osera entreprendre la bibliographie inédite des livres dont la page de titre est intégralement imprimée en rouge, vert, bleu (ou toute autre couleur à l'exclusion du noir) ??
Amitiés, Bertrand
La page de titre semble effectivement faite d'un papier plus blanc, dont les pontuseaux sont visibles alors qu'ils ne le sont pas sur les autres pages photographiées. Reliure incomplète. Mouillures. Index incomplet.Pas très intéressant, même à ce prix.
RépondreSupprimerJean-Paul
Bonsoir Jean-Paul,
RépondreSupprimereffectivement il est possible que la page de titre soit un fac-similé (bien fait soit dit en passant), et l'ouvrage n'a effectivement que peu d'intérêt, hormis le fait que sa page de titre est en rouge intégral.
Amitiés, Bertrand
Encore un exemple de livre dont la page de titre est entièrement imprimée en rouge. Joli non ?
RépondreSupprimerhttp://cgi.ebay.com/MISSALE-ROMANUM-VENICE-GIUNTA-1498_W0QQitemZ120219118061QQihZ002QQcategoryZ2201QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem
Amitiés, Bertrand
Magnifique! Vivement vendredi que je gagne à l'euromillion!
RépondreSupprimerJ'ai bien peur Pilou, que baser son succès en bibliophilie sur de potentiels gains au jeu ne soit qu'une utopie sans lendemain...
RépondreSupprimerAchète ! pas cher ! apprend à choisir ! sélectionner ! trier !
Un avis qui vaut ce qu'il vaut : je n'ai jamais aussi bien acheté que lorsque je n'ai quasi plus un liard en poche. Trop d'argent tue l'inspiration de l'acheteur bibliophile. Et comme plaie d'argent n'est pas mortelle... et que pierre qui roule n'amasse pas mousse... tu as toutes tes chances !
Amitiés, Bertrand
Bertrand! Tu oses détruire mes rêves!!! Méchant! ;)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'en ce moment, j'essaie de rechercher plus de qualité dans mes livres. Finie la bibliomanie, place à la bibliophilie!