Amis Bibliophiles Bonsoir,
Bloggeur fatigué... Je vous propose deux clins d'oeil :
1. Conversation entendue aujourd'hui à Drouot entre deux libraires, l'un expliquant à l'autre, et je cite au mot près : "Le vrai problème d'internet, ce n'est pas ceux qui vendent, c'est l'achat. Maintenant, n'importe quel crétin peut connaître le prix des livres"!... Le même poursuit plus loin "Aujourd'hui ce sont les acheteurs qui font les prix.. Faut pas s'étonner... (que les choses aillent mal)".
Bloggeur fatigué... Je vous propose deux clins d'oeil :
1. Conversation entendue aujourd'hui à Drouot entre deux libraires, l'un expliquant à l'autre, et je cite au mot près : "Le vrai problème d'internet, ce n'est pas ceux qui vendent, c'est l'achat. Maintenant, n'importe quel crétin peut connaître le prix des livres"!... Le même poursuit plus loin "Aujourd'hui ce sont les acheteurs qui font les prix.. Faut pas s'étonner... (que les choses aillent mal)".
Le libraire, bien que son nom possède une connaissance provençale, est Parisien, et il était bien remonté!
2. A quoi voit-on que le blog commence à faire son petit bout de chemin? C'est quand on se rend dans un coin de Paris qui n'a pas grand chose avec le livre (dans le 17ème arrondissement), et qu'on tombe complètement par hasard sur un lecteur du blog!
H
2. A quoi voit-on que le blog commence à faire son petit bout de chemin? C'est quand on se rend dans un coin de Paris qui n'a pas grand chose avec le livre (dans le 17ème arrondissement), et qu'on tombe complètement par hasard sur un lecteur du blog!
H
Quant à la remarque 1. du libraire blasé ou frustré, ça me fait penser à l'adage helvète si connu :
RépondreSupprimerQuand j'vois c'que j'vois,
Quand j'entends c'que j'entends,
J'fais bien d'penser c'que j'pense.
C'est si vrai.
Amitiés, Bertrand
En espérant que ce libraire ferme boutique...
RépondreSupprimerOuhla Pilou.... Pas du tout d'accord avec toi!
RépondreSupprimerQuand je pense que ce brave homme, croisé devant sa boutique le matin de la dernière vente Bérès me disait :
RépondreSupprimer- non, non. aujourd'hui je ne suis pas ouvert, il y a une grande vente à côté. (m'ignorant quasiment et continuant à fouiller dans ses caisses sans prêter à la moindre attention à ce que j'aurais pu lui demander).
10 minutes plus tard à peine, je me retrouve au milieu des caisses de livres à 30.000, 40.000, 70.000 euros, visibles en face de l'hôtel Drouot, chez Pierre Bergé.
Moi, intimidé par autant de livres réunis en vrac, sans précautions... Dubitatif sur le fait qu'une caisse de 50 x 80 X 50 cm pouvait contenir autant de trésors...
Qui vois-je le crayon à papier à la bouche, le nez au dessus d'une caisse, l'oeil fixe et sanguin...
Notre homme, ce libraire magnifique à la crinière grise. Cheveux mi-longs, l'air franchement "insignifiant". Il fouillait, il foulait et refoulait les livres d'une caisse, repassant dessus ceux qui étaient dessous, et encore et encore.
A un moment donné je le vois sortir du fond de la caisse un joli in-folio relié en vélin, il le feuillète, il s'intérroge, je le vois dubitatif, voire inquiet...
Que se passe-t-il ?
Tout à coup (je me trouvais juste à côté - je crois même que je me suis irrésistiblement rapproché de la scène pour mieux entendre...) il s'adresse à l'expert (ou un de ses aides??) qui était là :
le libraire - vous saviez qu'il y avait ça dans ce carton ?
l'expert - non, montrez pour voir.
l'expert regarde rapidement le livre, l'ouvre, le feuillète. Puis tend à nouveau le livre au libraire :
l'expert - remettez-le dans cette caisse, s'il y est c'est qu'il doit y être.
le libraire - ah bon ! Mais il n'est pas listé pour ce lot dans le catalogue. Vous êtes sûr et certain qu'il va y rester ?
l'expert - Oui. Remettez-le bien au fond de la caisse, il ne devrait pas bouger.
le libraire (encore plus dubitatif) - ok, je le remets. Franchement vous savez que c'est un livre rare qui n'a rien à faire là. Je le mets au fonds. J'espère qu'il y sera encore demain...
l'expert - vous verrez bien demain.
etc etc ...
Expérience d'un jour partagée pour le blog.
PS : un conseil. Méfiez-vous des caisses dans les ventes publiques.
Amitiés, Bertrand
Excuse moi Hugues, mais traiter le client d'imbécile, c'est-à-dire la personne qui te fait vivre, ce n'est franchement pas professionnel. Alors peut-être que la phrase tirée de son contexte donne une mauvaise image du type, mais bon...
RépondreSupprimerAu fait Bertrand, c'était quoi le livre en question?
RépondreSupprimerMalheureusement, cela restera un mystère... sauf pour ce libraire et l'expert qui étaient présents.
RépondreSupprimerJe sais juste me souvenir que c'était un XVIè, assez rare pour avoir attiré l'attention du libraire.
Amitiés, Bertrand