Amis Bibliophiles Bonjour,
Je devisais hier avec un bibliophile bien connu du blog. Nous comparions notamment les rares magazines papier qui sont proposés aux bibliophiles à savoir le Magazine du Bibliophile, évidemment, et Arts et Métiers du Livre. Deux offres très différentes, dont aucune n'est réellement satisfaisante pour les bibliophiles.
Nous nous sommes piqués au jeu, essayant de définir ce qui pour nous serait le magazine ou la revue idéale pour un bibliophile. Au final, même si nos vues convergent souvent, nous en avons conclu que le mieux serait encore de demander l'avis des lecteurs du blog: je vous pose donc la question, en espérant que vous serez nombreux à répondre. J'ajoute quelques questions plus précises, pour amorcer le débat.
Que serait pour vous le magazine de bibliophilie idéal?
Quelle serait sa périodicité? Mensuelle, trimestrielle?
Ou serait-il disponible? Par abonnement? Par souscription? En kiosque?
Combien de pages devrait-il proposer?
Quelles rubriques seraient incontournables?
En ce qui me concerne, je rêve plutôt d'une publication d'une soixantaine de pages, bimestrielle (qui paraît tous les deux mois), généraliste sans être trop érudite, bien illustrée. Idéalement, j'aimerais la trouver en kiosque, mais il me semble que la distribution est compliquée en France. Je n'aurais donc rien contre un abonnement, à la condition que la qualité et la pertinence des articles se maintienne. Pour le reste, je suis assez peu attaché aux articles de type agenda ou compte-rendu de vente, en dehors des événements exceptionnels (Bérès par exemple). Sur le format, je n'ai pas préférence, mais j'imagine assez bien quelque chose de très qualitatif, quitte à payer une quinzaine d'euros, comme la revue Esprit par exemple.
Et vous, qu'en pensez-vous? Rêvons un peu!
H
Je devisais hier avec un bibliophile bien connu du blog. Nous comparions notamment les rares magazines papier qui sont proposés aux bibliophiles à savoir le Magazine du Bibliophile, évidemment, et Arts et Métiers du Livre. Deux offres très différentes, dont aucune n'est réellement satisfaisante pour les bibliophiles.
Nous nous sommes piqués au jeu, essayant de définir ce qui pour nous serait le magazine ou la revue idéale pour un bibliophile. Au final, même si nos vues convergent souvent, nous en avons conclu que le mieux serait encore de demander l'avis des lecteurs du blog: je vous pose donc la question, en espérant que vous serez nombreux à répondre. J'ajoute quelques questions plus précises, pour amorcer le débat.
Que serait pour vous le magazine de bibliophilie idéal?
Quelle serait sa périodicité? Mensuelle, trimestrielle?
Ou serait-il disponible? Par abonnement? Par souscription? En kiosque?
Combien de pages devrait-il proposer?
Quelles rubriques seraient incontournables?
En ce qui me concerne, je rêve plutôt d'une publication d'une soixantaine de pages, bimestrielle (qui paraît tous les deux mois), généraliste sans être trop érudite, bien illustrée. Idéalement, j'aimerais la trouver en kiosque, mais il me semble que la distribution est compliquée en France. Je n'aurais donc rien contre un abonnement, à la condition que la qualité et la pertinence des articles se maintienne. Pour le reste, je suis assez peu attaché aux articles de type agenda ou compte-rendu de vente, en dehors des événements exceptionnels (Bérès par exemple). Sur le format, je n'ai pas préférence, mais j'imagine assez bien quelque chose de très qualitatif, quitte à payer une quinzaine d'euros, comme la revue Esprit par exemple.
Et vous, qu'en pensez-vous? Rêvons un peu!
H
Vaste question!
RépondreSupprimerIl n'existe pas seulement A&M du LIvre et le M. du Bibliophile: il existe aussi des revues de qualité "universitaires" (revue française d'histoire du livre, bulletin du bibliophile, etc.), pauvres en image et atrocement chères, mais dont le contenu est d'une qualité remarquable.
Si l'on devait définir une revue de type "magazine", s'adressant à un public large, alors je rechercherai:
- un bon dosage entre l'ancien et le moderne: je pense qu'il est important de publier des choses sur la reliure contemporaine, l'estampe, etc. (comme le fait A&M du livre), mais que les bibliophiles aiment aussi les ouvrages anciens. L'équilibre qui, pour moi, serait le meilleur: 30 % de bibliophilie "contemporaine" (création), 70% de bibliophilie ancienne.
- Une qualité "graphique": des images (mais pas trop), un attachement à la présentation (typo, etc.).
- Un équilibre entre tous les arts du livre: reliure, gravure, typographie, etc., aussi bien en histoire qu'en matière de création contemporaine.
- Une rubrique consacrée aux bibliothèques remarquables, aussi bien publiques que privées.
- Pas plus d'une page d'agenda ou de compte rendu de ventes, mais des articles de fonds consacrés à l'actualité (type vente Bérès, grandes expositions, etc.)
- Des interviews/portraits, d'acteurs importants contemporains: libraires, collectionneurs, artistes, etc.
- des articles historiques de qualité, rédigés par des spécialistes plus que par des journalistes généralistes.
- Vendues en kiosque à plusieuzrs centaines de milliers d'exmeplaires (comme le dit Hugues: "rêvons un peu!")
- un rythme correct: bimestriel; entre 60 et cent pages.
J'ai quitté le magazine du bibliophile à cause des pages agenda, ventes et "catalogues" qui ne m'intéressaient pas et à cause des articles de moins en moins bibliophiles.
RépondreSupprimerAujourd'hui, je préférerais donc un magazine plus profondément bibliophile, consacré aux ouvrages anciens et ouvrant la voie sur la bibliophilie moderne, sans pour autant tomber dans la bibliophilie contemporaine, qui ne me plait pas et qui est souvent à mon sens affaire de reliure.
La régularité? Tous les deux mois serait ok, une centaine de pages...
Pour le prix: 15 à 20 euros selon la pagination.
Mike
Les meilleures revues de bibliophilie restent les catalogues de libraires et les meilleures recherches documentaires celles que nous entreprenons.
RépondreSupprimerMontag
Pas d'accord avec vous Montag, j'aime beaucoup les catalogues, mais une notice, si belle soit elle, cela n'a rien à voir avec un vrai article... D'autant plus qu'elle est rédigée par quelqu'un qui veut vous vendre quelque chose (ce que je respecte par ailleurs, il faut prendre des gants maintenant... Sourire)
RépondreSupprimerH
(Mike, désolé, j'ai signé de votre prénom alors que je relisais votre commentaire pour écrire le mien).
Tous les mois c'est mieux, tous les 2 ou 3 mois c'est bien si la pagination est conséquente: 60 - 100 pages.
RépondreSupprimerDe grâce, pas de BD, pas d'agenda, pas de Tintin, pas de fête du livre à Groland, etc.
Pour le prix, je pense qu'un bibliophile peut mettre 15 euros tous les mois/2mois...
En ce qui concerne le papier, la typo, je n'ai pas le mêmes exigences que Gonzalo: du moment que le papier est de bonne qualité, que l'illustration est riche et les articles de qualité... cela me suffit.
Quels thèmes? Portraits de libraires célèbres, d'auteurs, de livres, de graveur, avec un grand dossier à chaque numéro.
Distribution: en kiosque? Ne rêvons pas. Par abonnement, c'est sans doute la plus simple formule.
Tristan
Et pas d'accord avec vous Montag, une notice n'est pas un article, un catalogue n'est pas une revue... très loin s'en faut. C'est à peu près la différence entre une dépêche AFP et un article de fond... ou une bande-annonce et un film.
RépondreSupprimertristan
Bonsoir,
RépondreSupprimerIl est toujours difficile dans une petite ville de trouver des revues thématiques ciblées (bibliophiles ou autres). Si le patron du kiosque a la gentillesse de vous commander une revue et que par étourderie vous oublier une seule fois d’aller la chercher, sa déception sera à la hauteur de la perte totale de la crédibilité qu’il a pour notre triste société (et après on se demande pourquoi je préfère les chiens, me dira t’il !) : Donc pas de kiosque mais un abonnement avec l’incommodité de ne pas choisir ses propres préférences mais avec la commodité d’élargir ses connaissances…
Une périodicité bimestrielle me semble bonne, non pas par manque d’intérêt de ma part mais parce qu’écrire des articles étayés et illustrés doit être long à mettre en place, je suppose.
Je ne pense pas qu’un courrier des lecteurs soit indispensable, la réactivité des réponses étant sans commune mesure avec un blog tel que celui-ci. Idem pour les annonces.
J’imagine qu’il faudrait un billet d’humeur pour débuter chaque numéro ; je le laisse à Bertrand qui a la verve pour cela. Je demanderais à Hugues d’en établir le contenu à chaque fois car son esprit curieux le rend maître de toutes les facettes de la bibliophilie. Gonzalo nous livrerait sa vision des bibliothèques de France par une visite commentée dans chacune d’elles. Je crois que Lauverjeat et Bergamotte tiendraient la rubrique reliure et illustration avec des portraits et des réalisations en exergue. C’est bien sûr Jean-Marc qui aurait à nous présenter toutes les facettes du régionalisme. Jean-Luc serait le trait d’union entre les libraires et les bibliophiles ; à lui les sujets de débat sur l’évolution et l’orientation du commerce du livre ancien. Je le vois un peu comme notre expert-conciliateur. Jean-Paul, qui est déjà très occupé par ailleurs, aurait à nous présenter les livres traitant des livres ( books on books ). Son expérience dans ce domaine est reconnue, ce qui lui laisserait du temps pour faire des articles de fond dans d’autres revues que nous respectons par ailleurs. Vincent et Mathieu accepteraient sûrement de nous commenter les catalogues de leurs confrères si on leurs demandait avec courtoisie. A Eric et Bernard reviendrait la responsabilité de présenter un florilège des plus beaux ouvrages scientifiques agrémentés de leurs explications toujours lumineuses et simples. Frederick nous initierait à l’ésotérisme à travers l’évocation des beaux textes et des belles reliures de nos aînés. S’il fallait un latiniste pour nous expliquer le contenu des incunables couchés sur le papier, je pense qu’il faudrait faire appel à Raphaël. Ah, oui ! Le papier… Surtout pas de papier glacé ! Je hais le papier glacé. Un papier peut-être un peu épais, pas trop blanc. Vous verrez ça avec Hugues, n’est-ce pas…
Voila. A vrai dire, j’aime assez ce qui se fait aujourd’hui comme revue mais celle-ci aurait le mérite d’être écrite par des personnes que je connais.
Cordialement. Pierre
Bonsoir,
RépondreSupprimerJe ne crois pas qu'une revue qui concerne les bibliophiles puisse avoir un lectorat universel, en revanche une revue qui cherche à élargir au-delà du cercle bibliophile perd petit à petit son lectorat cible. Pour ma part je reste fidèle au Magazine du Bibliophile uniquement pour ne pas voir le navire sombrer (et aussi pdans l'espoir qu'il s'améliore)et j'ai abandonné Arts et Métiers du Livre à cause de son exclusivité "art contemporain" ou de son caractère superficiel en matière de livres anciens (mais ce n'est pas à mon avis une revue de bibliophilie, le nom l'indique). Je crois qu'une revue qui s'adresse aux bibliophiles doit être spécifique et élitiste. Spécifique car son lecteur n'y cherche pas d'information littéraire ou sur la BD ou d'autres collections par exemple. Il veut qu'on lui parle de sa passion , qu'on le rassure, qu'on l'éclaire ou le guide dans ses choix. Elitiste car si les moyens du lecteur lui permettent seulement de collectionner des livres incomplets ou brochés, cela ne veut pas dire qu'il ne rêve pas à des incunables de riche provenance. Pour éclaircir mon idée les revues d'art sur Vinci ou Fragonard ou Derain se vendent à des milliers de lecteurs qui n'en auront jamais chez eux.
Le contenu idéal pour moi devrait réunir des rubriques sur les imprimeurs leurs innovations et leurs techniques, un chapitre sur les relieurs et les styles, à l'occasion sur la conservation et la restauration, sur les grandes collections passées et actuelles publiques et privées, sur des ouvrages mythiques, sur les courants bibliophiles. Tous ces articles accompagnés de références robustes, sans perdre jamais de vue ce qui fait précisément qu'un livre est devenu objet de bibliophilie. Ne pas renoncer à quelques articles pointus et érudits (des dossiers) pour maintenir l'aspiration à la qualité et éveiller le désir d'étude.
Je ne suis pas contre conserver un agenda de foires, salons et expositions à condition d'en exclure les salons en marge, je crois que ce genre de rubrique est tout aussi utile aux professionnels qu'aux amateurs.
En fait Pierre, (que je remercie), résume bien l'idée de fond: par son contenu le Blog aborde bien tous les sujets bibliophiles.
Cordialement
Lauverjat
Ce qu'il manque au Magazine du Bibliophile et à A&M ce sont des rubriques techniques, qui nous apprennent les différences de papier, les différentes périodes de la bibliophilie, comment reconnaitre un Cazin, l'évolution des prix des livres, les meilleurs sites, une sélection de librairie etc.
RépondreSupprimerIl y a des tonnes d'informations à donner, je crois qu'il manque réellement un médium qui transmettrait les savoirs et la passion de la bibliophile.
Je trouve que le Mag du Biblio ne sait pas où il va, il mélange l'événementiel et les portraits et finalement parle plus des bibliophiles que de la bibliophilie.
Pour A&M c'est pire. Si le magazine est bien plus soigné que le Mag du Bibliophile, il ne répond pas (à mon avis) à son cahier des charges qui est de parler des techniques de la reliure et des livres. Quid des nouvelles techniques de reliure? Quid des comparatifs entre les différents matériaux? Quid des explications sur les tendances de la reliure contemporaine? Quid de l'histoire de la reliure et de l'estampe?
A&M se veut une sorte de Connaissance des Arts pour le domaine du livre, mais ils n'ont pas les qualités rédactionnelles pour faire une vraie critique artistique engagée . De plus, c'est ne s'intéresser au livre que par le tout petit bout de la lorgnette.
Bref pour résumer mon commentaire un peu vif, je trouve que ces deux revues sont incapables de faire passer la passion du livre. Elles sont molles, totalement soumises aux événements culturels et sans vraie ligne directrice.
A.A.A
Ensuite, bien entendu je m'oppose à l'idée qu'un magazine de bibliophilie ne puisse traiter que du livre ancien. En quoi la bibliophilie du 20e S ne serait pas légitime?
RépondreSupprimerA.A.A
je pense inutile de se lancer dans une revue papier : ce n'est plus l'époque.
RépondreSupprimerUne ex-journaliste
L'exercice serait probablement difficile, mais pas irréalisable, puisque cela a déjà existé.
RépondreSupprimerJ'attendrai de cette revue qu'elle soit pointue mais pas trop. Il vaut d'ailleurs probablement mieux qu'elle soit trop pointue que pas assez et tomber dans le grand public.
Le juste dosage est sans doute la chose la plus difficile à établir: pointue mais pas élitiste.
La Bibliophilie revêt chez moi une grande part de rêve, c'est ce que j'attendrais aussi de ce magazine: qu'il soit proche de moi (c'est à dire qu'il parle autant des Elzevirs que des Pillone), qu'il m'apprenne des choses.
En fait, je m'exprime mal, mais pour que cela soit une réussite, il faut que le magazine parle à tous avec des sujets transverses (la reliure, la gravure, les papiers, etc.) et en même temps qu'il résonne en chacun avec des sujets qui soient abordables financièrement. En clair, les Pillonne c'est très bien mais combien de lecteurs peuvent en avoir un chez eux: je préfère qu'on me parle de Pierre Marteau ou des Elzevir, ou des impressions troyennes.
Cette proximité serait pour moi un gage de réussite.
J'imagine des articles récurrents soit siècle par siècle pour ne pas faire de jaloux, soit des articles aux thèmes récurrents... et là je n'invente rien puisque c'est déjà dans le blog: portrait, livres mis à l'honneur, grands bibliophiles de l'histoire, anecdotes, etc.
En fait, bon sang mais c'est bien sûr, je devrais imprimer le blog!
Niveau prix: je peux mettre 15 euros pour une belle revue avec beaucoup de lecture. Mais attention, il ne faut pas qu'elle prenne trop rapidement des chemins de traverse (lettres du dictionnaire, etc).
Fréquence: tous les trimestres me semble être le mieux pour digérer entre 50 et 75 pages.
Etienne
Que serait pour vous le magazine de bibliophilie idéal?
RépondreSupprimer- Bibliophilie pour tous et donc abordable, forcément pas élitiste (par de ségrégation par le fric...).Et parlant du XXième siècle et même du XXIième siecle. Enin bref pas forcement ce qui brille...
Quelle serait sa périodicité?
Mensuelle, trimestrielle?
- Trimestrielle, pour commencer. Ecrire c'est du boulot. Pas d'objectifs irréalistes
Ou serait-il disponible? Par abonnement? Par souscription? En kiosque?
- Déjà sur Internet et par souscription...En kiosque ? Déjà faire un bon magazine sur internet ce sera déjà pas mal.
Combien de pages devrait-il proposer?
- Difficile de répondre et de mettre la charrue avant les boeufs.. Première question : quelle structure ?
Quelles rubriques seraient incontournables?
- Même réponse, quelle structure avant de penser à quoi mettre dedans
Un anonyme qui veut le rester....
Intéressant, cher "anonyme qui veut le rester", mais vous ne faites que nous entraîner une question plus loin... quelle structure vous ferait rêver?
RépondreSupprimerH
Une structure qui me ferait rêver ?
RépondreSupprimer- Aucune.
Ceci dit si c'est pour faire un copier/coller du blog (ce qui serait déjà pas mal), un fanzine suffit...
Parce qu'un journal puisse vivre : il faut des rédacteurs et si possibles des bons. Et surtout des lecteurs qui achètent un journal...Et si possible que cela couvre les frais de fabrication...
Par exemple moi, je visite de temps en temps le blog, je lis quelques articles parce que c'est gratuit, mais pas sur que je mette 1€ pour l'acheter sous forme "journal".
C'est trop élitiste...
Voilà, c'est un peu loin du rêve...
Anonyme et fier de l'être....
"Une structure qui me ferait rêver ?
RépondreSupprimer- Aucune."
C'est sûr que vu comme ça, ça fait avancer.
Je pense que la structure n'est pas un élément clef, dans la mesure où ce n'est pas non plus une compétence incroyablement haute, surtout dans le cas d'un magazine de niche.
C'est le contenu qui fait la différence.
Michel
Une structure qui me ferait rêver ?
RépondreSupprimer- Aucune."
C'est sûr que vu comme ça, ça fait avancer.
Super cela chambre...On se lache alors ?
Donc pareil et pas mieux :"c'est sur que vu comme cela, ça fait avancer".
Structure : écrire (quoi ? régularité ?), distribuer (internet ? Papier ?, vendre (prix ?), assurer un secrétariat , etc..Bref c'est du travail. C'est bon de penser un peu à l'administratif...Il ne faut pas pensr qu'à cela, mais il faut y penser.
Merci pour tes interventions Thibault, mais les points que tu évoques sont précisément ceux sur lesquels j'avais envie d'avoir votre avis, et que je listais dans mon message initial:
RépondreSupprimer1. écrire quoi ? régularité ?
2. distribuer (kiosque, abonnement, etc.)
3. j'avais précisé qu'il s'agissait de papier.
etc.
Donc nous parlions bien, déjà, de "structure".
Hugues
Ma revue idéale :
RépondreSupprimerPériodicité : mensuel, ensuite c'est trop long.
Disponible en kiosque : indispensable. Cela me laisse la liberté d'acheter ou non le n° du mois
Combien de pages : difficile à dire. Il peut y en avoir peu, l'essentiel pour moi est que la qualité et la profondeur du contenu soit suffisant pour que je passe 2 heures à sa lecture et qu' ensuite j'ai envie de le relire
Les rubriques incontournables : un peu d'actualité, des articles qui parlent de textes importants, des éditions importantes de ces textes et des exemplaires importants de ces éditions.
De l'histoire des imprimeurs et reliures, la fabrication du papier, du livre au travers les ages. Les armoiries, les exlibris ...
Des livres anciens essentiellement, mais aussi une certaine "ouverture" : le 19° (à moyenne dose), les illustrés modernes (petite dose) et pourquoi pas une fois l'an des sujets connexes (vieux papiers, photos, BD,...)
Eric
Comme toutes les idées celle-ci mérite attention et réflexion.
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne n’étant pas très magazine puisque n’y trouvant pas toujours mon compte un périodique de bibliophilie n’échappera pas à ma règle il suffira que je trouve peu d’intérêt à deux ou trois numéros et pouf c’est fini je passe à autre chose.
Le succès du blog tel qu’il est actuellement avec ses échanges directs et quotidiens, la diversité de ses thèmes. Quel adversaire !
Patrick
A vous lire, les bibliophiles ont-ils vraiment besoin d'une revue de bibliophilie ? Pour quoi faire ?
RépondreSupprimerJe pense que le bibliophile ont besoin d'une revue. Simplement, à l'heure d'internet, la médiocrité sera rapidement sanctionnée.
RépondreSupprimerEric
P.S. : je m'aperçois qu'il est aussi question de prix de la revue dans cette étude de marché ==> pour moi, le prix limite d'un mensuel est 7,50 euros et 9,50 euros pour un bimestriel.
sincèrement, Arts et Métiers du Livre n'est pas loin d'être mon magazine idéal. On y traite peut-être parfois un peu trop de manuscrits et autographes à mon goût, sans cela, il me convient très bien.
RépondreSupprimerCeci dit, pour répondre à deux de tes questions :
- pour moi, le magazine du bilbiophile "idéal" devrait contenir beaucoup de photos. La bibliopégimane-qui-ne-se-soigne-pas que je suis raffole des photos :)
- la barre des 10 euros est un seuil psychologique à ne pas franchir : pour plus de 10 euros, j'achète un livre, pas un magazine.
Ce qui distingue justement la revue d'un magazine, c'est la plus grande abondance de l'illustration dans ce dernier.
RépondreSupprimerBergamote,
RépondreSupprimerUne revue de 60 pages est aussi un livre.
d'accord, Jean-Paul, on peut jouer sur les mots, mais soyons honnêtes :
RépondreSupprimer- pour le commun des mortels, un livre, c'est un livre, et pas une grosse revue,
- plus personne ne dit "revue" mais "magazine"
- je suis comme les enfants : il me faut des tas d'images
*clin d'oeil*
Bonjour à tous
RépondreSupprimerpour mon cas j'aimerais un mensuel de 60/70 pages environ avec de belles illustrations.
Son contenu? un peu semblable à celui du blog avec peut être un peu plus d'articles sur les ouvrages du XX et les illustrateurs.
Pas forcement de ségrégation relative à la BD par exemple (meme si cela ne m'interesse pas particulièrement) car comme on le disait il y a quelque temps ici il n'y a pas UNE Bibliophilie mais DES bibliophilies, il faut que cette future revue puisse ratisser assez large et qu'une majorité de bibliophiles (ou de lecteur qui ne se savent pas bibliophiles) puisse y trouver son compte.
Une revue sans courrier des lecteurs?
pourquoi pas, si l'on considére le décalage entre la publication et les réactions.
Ne peut on pas imaginer une extension de la revue vers un site tel que ce blog mais qui ne serait accessible qu'aux lecteurs déclarés de la revue? cela permettrait de conserver cette convivialité si agréable (meme si depuis quelques temps je n'arrive plus à suivre en "temps réel" les discussions)
quoiqu'il en soit une bonne revue bibliophile a sa place et aurait ses lecteurs; le tout étant de connaitre le seuil de rentabilité
Amitiés
Pascal de Soissons