jeudi 17 décembre 2009

La Nouvelle Revue des Livres Anciens n°2: votre avis

Amis Bibliophiles Bonsoir,

Vous êtes nombreux à avoir reçu ce matin le deuxième numéro de la Nouvelle Revue des Livres Anciens. Nous serions heureux d'avoir votre avis, si vous avez quelque chose à dire, c'est le moment de nous en faire part en commentaires.

H

24 commentaires:

  1. J'ai reçu la Revue ce matin. Je n'ai lu que l'article de Frédérick Coxe:un régal!Je me garde la suite pour cette soirée neigeuse.L'article de Jean Paul Fontaine m'ouvre l'appétit.
    Bonsoir

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  2. La revue est arrivée à midi dans la boite aux lettres.

    Je ne suis pas rentré à la maison pour déjeuner mais j'ai préféré aller grignoter dans une brasserie pour pouvoir la lire tranquillement en mangeant.

    C'est une revue aux sujets approfondis mais dont la présentation et la formulation me semblent accessibles aux bibliophiles amateurs. Donc pour moi l'essai est transformé.

    Je me réabonne. Pierre

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  3. Bonjour,
    Qui est en charge de la conception graphique de la revue?

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  4. peut-etre serait il interessant de parler aussi de reliure, et de technique

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  5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  6. La conception graphique de la Revue est un travail à trois : Sandra, la maquettiste, Hugues et moi-même.Chacun a apporté sa pierre à l'édifice : choix du format, du titre, de l'illustration de la première de couverture, de l'illustration de la 4e de couverture, des indications sur le dos carré, du texte sur deux colonnes, des notes rassemblées en fin de texte, du filet encadrant le titre des textes, etc.En outre, nous avons suivi les conseils judicieux que Didier Barrière, correcteur à l'Imprimerie nationale, a bien voulu nous donner après lecture du premier numéro.

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  7. Bonjour,
    La présentation du numéro 2 est nettement améliorée !
    Mon réabonnement est parti hier ...
    Plutôt bibliopégimane qu'amateur de livres anciens, je reste un peu sur ma faim !
    J'ai bien aimé l'article sur le bibliographe.
    Bonnes fêtes à tous !

    Michel

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  8. J'ai à peine eu le temps de regarder, mais au premier abord c'est flatteur. Et bon point, cela a éveillé des questions autour de moi, même de la part de non-bibliophiles. Je me réserve un bon moment ce wwek-end au coin du feu, avec un cognac. C'est peut être un peu trop calé, un peu trop élitiste, mais bon je pinaille. Mon souhait serait pour vous qu'un jour la NRLA embauche son premier salarié. En tout cas mille bravos, moi aussi je re-signe, enfin, je signe à nouveau, en bon français.

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  9. J'ai reçu la revue hier seulement ; ma campagne provençale est bien loin de Reims... Je suis enchanté et enthousiaste. Tous les articles sont passionnants quels que soient les thèmes traités, parfois éloignés les uns des autres. C'est bien écrit, argumenté, les références abondent... Bref, cela me plaît !
    Un petit bémol cependant : en ce qui concerne l'illustration. La présence dans le cahier couleur des couvertures des ouvrages de Paule Adamy et Carrière/Eco ne me semble pas essentielle : vos articles, Hugues, suffisent à transmettre l'envie de partager ces lectures. Par contre, quitte à recenser les différentes éditions du Calendrier des Bergers, une illustration systématique des pages de titre aurait été de mon point de vue intéressante.
    Mille bravos pour ce beau numéro. Je me réabonne (abonne à nouveau?) des deux mains et attend avec impatience le prochain!
    Philippem

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  10. Philippem,

    Merci, au nom de toute l'équipe (Hugues, Sandra, l'imprimeur, la secrétaire bénévole), pour vos compliments et votre réabonnement qui permet aux auteurs de poursuivre l'aventure avec nous.
    Vous avez raison pour les couvertures des ouvrages qui viennent de sortir : dorénavant, ils auront droit à une photo noir.
    Pour les illustrations du Calendrier des Bergers,cela était prévu (nous les avons), mais le montant total des droits était trop élevé (excuse valable pour d'autres illustrations que nous n'utilisons pas).
    Merci encore à tous pour votre enthousiasme et votre soutien.

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  11. Les journées froides et neigeuses d'hiver sont propices à la lecture. J'en ai profité pour découvrir ce numéro 2, qui me paraît en tous points excellent, tant dans le contenu que dans la forme. J'ai particulièrement apprécié l'article de Ségolène Beauchamp, "Entretiens autour de l'utilité méconnue du bibliographe". Ce n'est pas moi qu'il faut convaincre de l'intérêt de la bibliographie. Mon travail sur le site Bibliothèque-Dauphinoise n'est qu'une illustration du propos de l'auteur. Je me suis particulièrement reconnu dans le dernier paragraphe : "La saveur du partage de connaissance", où elle appelle de ses vœux "le partage des savoirs chez les bibliophiles". N'est-ce pas ce que font ces différents blogs et ce que j'essaie modestement de faire sur mon site et mon blog ?

    Autre article dont j'ai aimé l'érudition claire et précise (sans pédanterie) : "Le bibliophile français", de Rémi Jimenes.

    Il me reste encore un peu de lecture pour les jours qui viennent.

    Mon abonnement ne devrait pas tarder à partir.

    Jean-Marc

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  12. Juste avant mon départ, la Nouvelle Revue est enfin arrivée à Cologne. Ouff.
    Pas encore eu le temps de regarder de près mais quelques améliorations sautent déjà aux yeux. Avant de commencer avec mes pinailleries (critique détaillée suivra par mail), je vous dis bravo!

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  13. Ces compliments, joints à d'autres qui arrivent par mail et même par voie postale, sont encourageants et, en dépit de certaines apparences, nécessaires pour soutenir toute l'équipe, auteurs et éditeurs,tous bénévoles aujourd'hui, qui réalisent, très objectivement, quand on a sous les yeux un exemplaire de tous les magazines et revues qui paraissent, un véritable travail de professionnels.
    Merci encore aux souscripteurs de la première heure qui y ont cru, et sans lesquels cette revue n'existerait pas. Merci aux abonnés, nouveaux et "souscripteurs récidivistes", qui permettent la poursuite de cette belle et enrichissante aventure.

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  14. J'ai le numéro 2 de la NRLA sous les yeux depuis ce matin.

    Belle revue du point de vue matériel, belle couverture bien illustrée, beau papier glacé (cependant à la même odeur désagréable que les beaux catalogues Pierre Bergé - il serait peut-être souhaitable d'envisager une impression sur papier recyclé - sauvons notre planète !), belle mise en page, j'apprécie particulièrement les petites illustrations disséminées dans le texte en niveau de gris. La qualité des illustrations en couleurs est à mon avis bien meilleure (tirage couleurs) que dans le premier numéro. Reste le problème du cahier couleurs central qui à mon avis n'est pas judicieux, les illustrations en couleurs devant se retrouver dispersées, à leur place, dans les articles concernés.
    Je n'ai pas tout lu. J'ai lu pour me mettre en appétit l'article qui me passionnait le plus (je suis un gourmand... je commence toujours par déguster ce que j'aime le plus... je n'arrive pas à me dire qu'il faut toujours garder le meilleur pour la fin...). Donc j'ai commencé par la lecture attentive de l'article de Rémi Jimenez "Le Bibliophile français et la librairie Bachelin-Deflorenne". Cet article m'intéressait à plusieurs titres, tout d'abord parce que j'adore les anciennes revues de bibliophilie (j'ai acheté successivement Le Livre de Uzanne, Le Livre moderne de Uzanne également, L'Art et l'Idée de Uzanne également, Le Conseiller du Bibliophile de Camille Grellet (et Uzanne), etc, ensuite parce que je viens juste de faire l'acquisition de cette belle revue à couvertures jaunes qu'est le Bibliophile français illustré de Bachelin-Deflorenne, très bien présenté par Rémi. J'ai fais l'acquisition de la série complète dans sa version brochée en 7 forts volumes. Condition que je souhaitais trouver. J'ai acheté cette série pour 99,99 euros les 7 volumes, complets de leurs illustrations, brochages fatigués. J'avais prévu de faire un message sur cette acquisition sur les ondes du Bibliomane moderne, Rémi ne m'en voudra pas de faire un petit billet sur le sujet prochainement. Et dernier point sur cet article, j'apprends (je l'ignorais avant de lire la NRLA) que Bachelin était originaire de Rouvray (21)... et ce village est également tout proche de celui d'une partie de mes ancêtres. C'est amusant. Un bourguignon bien ambitieux dirons certains ! Il en faut.

    Merci à Rémi pour cet article.
    La suite de la lecture au prochain épisode.

    PS : 2 numéros par an, je suis d'accord avec Eric, c'est peu, mais je comprends les contingences qui obligent à ces restrictions. Mais le bibliophile est un perpétuel insatisfait n'est-ce pas ?! J'invite, si le nombre des numéros ne peut être augmenté, à une augmentation du nombre de pages de chaque numéro. 2 numéros de 200 pages chaque ne me ferait pas peur ! Pas vous ?

    B.

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  15. Merci Bertrand pour ce commentaire. Le cahier central n'est hélas pas un choix éditorial, mais un choix économique, qui permet de n'imprimer que l'un des cahiers en quadri, ce qui réduit considérablement les coûts et nous permet d'équilibrer notre budget.

    En ce qui concerne le nombre de numéros par an, ou une pagination accrue... pourquoi pas, mais cela pose pour l'instant divers problèmes qui sont pour nous insolubles: 1. le temps que nous pouvons y consacrer, 2. le nombre d'auteurs, auteurs qui restent difficile à réunir, entre ceux qui ne veulent pas, ceux qui ne peuvent pas, qui n'osent pas, ceux qui n'osent plus, et qui tous pourtant en auraient le talent, etc, etc. C'est délicat... et c'est pour cela que nous entourons nos auteurs existants de toutes nos attentions et que nous leur réservons des surprise à l'avenir.
    Hugues

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  16. En toute franchise je pense que si toute la revue était en noir et blanc pour le texte et niveaux de gris pour les illustrations, cela ne nuirait pas à la qualité esthétique de la revue. Avis tout à fait personnel.

    Et pourquoi pas imprimer la deuxième et la troisième de couverture en couleurs puisque la première et la quatrième de couverture sont déjà imprimés en couleurs ? Ce serait une idée pour minimiser les coûts, non ?

    B.

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  17. Tout à fait d'accord, ou presque (concernant la couverture). Je ne vois pas une seule photo en couleurs "nécessaire" dans cette revue.

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  18. J'ai oublié un détail mais qui selon moi a son importance, je trouve que le titre "Nouvelle Revue des Livres Anciens" en surimpression sur la gravure pleine page de couverture, "gâche" un peu l'illustration de couverture, et nuit à la lisibilité de l'image, c'était, à mon avis, vrai également pour le n°1.

    Mais je sais que lorsqu'on a décidé d'une mise en page c'est difficile voire impossible de changer cela pour les numéros suivants. C'est très bien tout de même. Juste une remarque de pinailleur (avec Martin on a des fois de ces réflexions...)

    B.

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  19. J'ai terminé la lecture et je me joins rapidement au débat: je ne ferai pas de remarques sur la forme, je pense que les rédacteurs ont fait des efforts immenses avec ce numéro deux et je sais aussi qu'ils sont des "débutants" dans ce domaine.

    La forme, finalement, n'est qu'une question de goût personnel, et je ne suis pas abonné à cette Revue pour cela. Une seule remarque: le cahier central donne de la personnalité à la revue et si certains choix d'images peuvent être discutés (la page de pub, les images des couvertures de livres réçents), je pense qu'il a un sens pour les reliures, mais aussi pour les portraits. Je préfère messieurs Galantaris et Sourget ainsi! Sourire.

    Pour le fond, qui est je l'imagine ce que vous attendez de nous, chers rédacteurs:
    1. J'avais aimé le portrait dans le n°1, et c'est une rubrique que je trouve intéressante. On la retrouve un peu, mais dépersonnalisée, avec l'article sur le métier de bibliographe. (qui m'a intéressé).
    2. Je ne suis pas amateur des articles sur les bibliothèques, ils sont trop éloignés de la bibliophilie comme je l'entends et tiennent plus de la culture. Du reste, ils sont bien écrits et pourraient sans rougir se retrouver dans un numéro de Géo.
    3. J'aime la variété des thèmes et en même temps, dans le n°2, il me manque les articles un peu plus généraux sur la bibliophilie, ou sur des sujets de bibliophilie, que j'avais aimé dans le n°1. (mais il n'y a pas 10 Galantaris). Les articles sur des ouvrages précis m'intéressent un peu moins (mais c'est parce que je n'y ai pas retrouvé mes thèmes).
    4. J'ai aimé l'article de F. Coxe, qui m'a fait "voyager".
    5. J'aimerais des articles plus généraux sur la reliure, le papier, etc.
    je complète dès que j'ai d'autres idées.
    Jacques.

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  20. Autre commentaire: j'avoue que j'aimerais en savoir plus sur chaque auteur et qu'une courte description contextuelle serait de bon aloi: qui est M. Coxe (libraire?), qui sont les auteurs de l'article sur les éditions troyennes, etc.
    Dans le n°2, nous ne trouvons que de très courtes informations sur un doctorant. Trois ou quatre lignes pour nous dire qui sont ces érudits seraient très utiles, soit en début d'article, dans une très courte introduction, soit en signature.
    Jacques.

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  21. Ce sont les auteurs qui n'ont pas voulu indiquer leurs titres et/ou fonctions.
    Mais pour éviter qu'on puisse penser qu'il s'agit de pseudonymes, nous allons reconsidérer la question.

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  22. Merci Jean-Paul pour votre réponse. Je pense que vous m'avez mal compris ma remarque.

    Ma suggestion concernant les quelques lignes sur chaque auteur n'a pas pour objectif de prouver qu'ils existent réellement, ce dont à mon avis personne ne doute, mais plus d'humaniser et de renseigner sur leur personne.

    Ainsi, il n'est à mon sens pas très important de savoir s'ils sont thésards, docteurs, ou juste amateurs (puisque si je compte bien, au moins un a participé à la revue pour ce n°2), puisque d'ailleurs de nombreux amateurs/bibliophiles sont plus intéressants à suivre que bien des auteurs à titre ou fonction.

    Ce que j'aimerais savoir c'est plus l'âge de M. Coxe, s'il est libraire, où est sa librairie. S'il n'est pas libraire, quelle est sa profession, quel est son type de bibliophilie, etc.

    Des informations humaines. Les titres et fonctions ne sont pas très intéressants (sauf quand ils donnent une information supplémentaire) liée au sujet de leur article.

    Ainsi, si j'écrivais un jour un article pour la Revue, vous pourriez écrire: "Jacques, fonctionnaire à la retraite, bibliophile depuis plus de 30 ans, passionné par les ouvrages de littérature française du 17ème siècle, auteur d'un traité sur le théâtre du 17ème, etc.". De l'humain, peu importe de savoir que je suis "docteur en sciences politiques" s'il s'agît d'un article sur Molière, cela n'apporte rien au lecteur. En revanche, savoir que l'auteur n'est pas un professionnel du livre mais un bibliophile par exemple, est très intéressant. Si c'est un professionnel du livre, il est aussi très intéressant de savoir dans quel domaine, etc.
    Enfin, ce n'est que mon avis.

    Jacques.

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  23. Merci à tous pour vos compliments, vos critiques constructives et vos commentaires.
    J'en profite pour vous rappeler, à tous ceux qui lisent le blog, que "La Nouvelle Revue des Livres Anciens" est une Association loi 1901 qui, pour poursuivre son activité éditoriale,a besoin de vos abonnements et réabonnements: si au 1er mai nous n'avons pas les fonds nécessaires pour la publication des deux numéros de 2010, nous serons obligés de vous rembourser et de mettre fin à l'aventure.
    Pour le moment, l'arrivée des réabonnements se déroule favorablement, les auteurs travaillent ... mais "mieux vaut prévenir que guérir"...

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  24. Bonjour Jacques,

    ma réponse est tardive car je viens de prendre connaissance de votre question.
    Je suis un jeune bibliophile de 35 ans. Je travaille depuis des années à 1. réunir dans ma bibliothèque les plus beaux livres anciens sur les sciences occultes (mon portrait est passé sur le blog il y a quelques années 2/ depuis 5 ans (et à 4 mains) à une biographie sur Stanislas de Guaita. 3/ depuis quelques années à une bibliographie précise des livres sur les sciences occultes des incunables à 1800. 4/ entouré des médiévistes français spécialisés à la rédaction d'une étude sur les livres de magie avec cette idée : reste-t-til dans les grimoires du 17 au 19ème siècle les traces d'une tradition plus ancienne.
    Bref, je ne suis pas prêt de m'ennuyer, et le piège à éviter et d'avoir tout commencé et de ne rien finir.

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