mardi 12 janvier 2010

Portrait d'un bibliophile peu commun: Donatien, 19 ans

Amis Bibliophiles bonsoir,

Je me souviens qu'à 19 ans j'étudiais les mathématiques et la philosophie entre deux khôlles, et dans la douleur. Je me souviens qu'à 19 ans, je n'avais donc hélas pas le temps pour les livres anciens. Je me souviens qu'un jour sur ce blog j'ai écrit "la bibliothèque, c'est l'homme". Je me souviens qu'ailleurs j'ai souvent pensé "le style, c'est l'homme".

Du style, Donatien en a, vous allez vous en rendre compte, et il est très personnel. Une vraie personnalité donc, c'est sûr, bibliophile débutant, c'est certain également. Un portrait pas comme les autres ce soir sur le blog. Bonne lecture. Le style est parfois "très stylé" (trop?), mais accrochez-vous le fond est bien là et Donatien est sympathique.

Demain, retour à plus de simplicité, un style plus simple, le mien. Que voulez-vous, le style, c'est l'homme!! :)

"Pourriez-vous nous parler un peu de vous et de votre bibliothèque?

N’ayant que dix-neuf printemps, vous devez concevoir qu’ôtés quelques mondes singuliers que j’y ai pu percevoir, et qui ont été mêlés à ceux déjà en vigueur en mon fantasque esprit, mon expérience dans le monde de la bibliophilie, voire même dans celui de la bibliomanie, n’est pas vaste comme l’océan ; et si mon âme, en laquelle chaque titre que je possède ou crois posséder s’est inscrit en traits de feu, y a pu faire déjà quelques puissantes explorations, je n’en dirais assurément pas autant de mon esprit qui, ne pouvant se lancer, quand même sa nature s’en serait accommodé, dans de savants discours, se trouvera en ce lieu condamné à n’en dire que de naturels : exposés de principes naturels, s’entend. Ce prélude aidant, comme ayant conspiré à éclaircir l’état de la chose, j’en viendrai maintenant à la substance : la mienne donc est essentiellement, et non pas par la grâce de Dieu, composée de livres religieux, du XVIIIe et XVIIe siècles : de vieux forçats mystiques dont l’essor sapristique, épris, força les cieux y mirent leurs âmes et je m’y mire. Plus un livre a de lustres, davantage il a de chances d’exercer de puissance sur mon âme, mais non pas sa puissance propre : distinction essentielle que je veux établie, mais qui morbleu ne transfigure pas le fait que l’absence de livres du XVIe siècle soit suscitée par cette autre fait que je loge le diable dans ma bourse ; à l’égard du XVe et du XIXe siècles, je m’obscurcis à dessein le premier en refusant de l’approfondir voire même de le connaître, considérant que la magie, l’effet enchanteur d’une chose s’atténue souvent avec la connaissance de sa genèse, des conditions de celle-ci ; le second, malgré ce mirobolant bolide que fut Rimbaud, ne m’inspire rien qui vaille. De ma vie je n’achèterai un livre postérieur à 1814, dût le mauvais génie d’Asselineau s’en mêler..

Mes connaissances en matière de Religion (ô oxymore !) sont très incomplètes (je crois voir quelques-uns s'effaroucher à ce mot : Grâce ! j'en suis bien fâché) ; et j’avoue avoir tiré plus de parti de la Profession de foi du Vicaire Savoyard, que de tous les autres textes que j'ai pu lire sur ce Sujet ; au reste, je ne suis point religieux, quoiqu'éprouvant par instants un sentiment « océanique » ; mais ce qui émane de la Religion, et à fortiori ce qui émâne des livres religieux, ne laisse pas d’exercer sur mon âme sulfurable une puissance indéniablement (du moins j’admire qui le dénierait) ineffable ; certains d’entre eux sont d’ailleurs écrits en Latin, langue moins morte pour moi que le français de ce siècle, et dont les austères accents m’exaltent, mais que je n’entends point encore : par Danet, ce sont ceux produisant l’effet le plus vif sur ma conscience !.. J’ai dû en déduire, et je refais cette déduction devant vous, que la bibliophilie, en son sens naturel, me paraît être avant tout une affaire d’imagination : en quelle extase n’entré-je pas à la formidable idée que la pensée, aubée par le latin, que mes yeux soumis au présent se font gloire de couvrir, a bel et bien eu lieu dans la parcelle de conscience alors allumée d’un être fort évoluant au XVIIe siècle !.. Le diable y perdant, que l’on vienne en cet instant me représenter que mon livre est incomplet, telle page brillant par son absence, et que n’ayant la bonne fortune d’être (considéré comme) rare, il est par conséquent dénué de « valeur » ! Grand dieu !.. Mon amour n’est pas tant minutieux !..

J’aime à attribuer à chacun de mes livres certains petits évènements qui les auraient marqués au cours des divers siècles qu’ils traversèrent, et que je ne prends plus pour fables ; tel livre fut oublié au pied d’un arbre pendant plus de deux jours, tel autre fit naître un grand changement dans l’esprit d’une jeune fille du XVIIIe siècle ; celui-ci fut versé à des voleurs de grand chemin par un voyageur sans calice et dont les jours eussent été tranchés, s’il n’eût fourni ce témoignage de sa bonne grâce : celui-là ne fut point touché pendant plus de deux cents ans. En vue de les percer à jour, j’évoque puis intègre en ma fiole bon gré mal gré leurs fatidiques effluves, par où j’apprends alors souvent de nouvelles manières de dire « Il était une fois… » en langage olfactif ; méthode si épuisante en vérité, que je ne me crois pas mal venu de dire qu’il est plus malaisé, à mon sens, de se former une bibliothèque dont tous les livres auraient une valeur subjective, qu’une bibliothèque dont tous les livres ont une valeur objective ; davantage : plus malaisé une bibliothèque dont la valeur serait essentiellement subjective, qu’une bibliothèque dont la valeur est essentiellement objective ; quant à l’alliage (livres possédant non seulement une valeur subjective, mais aussi une valeur objective) et l’alliance (certains livres possédant une valeur essentiellement subjective, d’autres possédant une valeur purement objective) tout ensemble des deux, quoique cela me paraisse en effet le zénith du brave bibliophile du point de vue de ses très-vénérés possédés, je privilégie au fond de moi tant et si bien la valeur subjective, que si j’eusse été assez mal inspiré que de vous décrire ma bibliothèque avec des traits aussi savants qu’exhaustifs, en mentionnant l’auteur, l’édition, l’habit, le titre, l’état ainsi que les petites données bibliographiques de chaque livre, j’ai bien peur qu’à la fin vous n’auriez connu de ma bibliothèque, à très peu près, rien ; céder à la forte tentation d’introjecter la valeur objective d’un ouvrage ne m’ayant en effet jamais parue très sage. Et s’il m’advenait, par quelque enchantement, de réaliser un voyage temporel au XVIIIe siècle, je n’amènerais assurément pas avec moi de bibliographies ni même, s’il se pouvait, ce que j’ai voulu jusqu’ici en extraire : un livre n’existant plus aujourd’hui me suffirait amplement, et je n’aurais point le désir de rechercher un ouvrage dans le même cas ; que dis-je, je l’aurais ce désir, mais ce serait celui venant du cœur et s’éveillant à la pensée de Pierre Brillard et de son associé.

Incessamment environné de ces fatras lucifuges, avec lesquels je tâche chaque jour de contraster le moins possible, je me pense presque inscrit dans les siècles où la Peste était encore loyale ; les éditions originales, vous le pressentez, favorisent cette absorbante idéalité : par cette unique raison je les aime ; le vélin, étant d'un veau vert mort vers son premier rayon reçu, la sert moins que la basane ou le chagrin, me défiant, comme j'ai dû l'évoquer, de tout ce qui a trait à la genèse, à la naissance aussi ; sans considérer que l'animal occis dès la sienne n'ayant nulle expérience du monde, se réduit, du point de vue de la Conscience universelle, à peu près à rien : or seuls les avatars révolus de celle-ci vivifient ma chimère ; c'est ainsi qu'un lambeau de mouton, où fut insufflé les valeurs d'un Frik ou plutôt d'un Mélibée, suscite en moi, tant misérable soit-il, d'invincibles rêveries ; tandis qu’une prestigieuse reliure modernâtre me laissera absolument de marbre, fût-elle ciselée dans l’or le plus chaste : à moins que je n’aille me persuader que cet or est le produit d’un alchimiste du XVIIe siècle.

Enfin je nourris une préférence toute spécifique pour les incomplets ; et, sans ressusciter ici ce que j’ai ailleurs émis, que l’on soit sûr que je persisterai dans le sentiment qu’il n’est rien que de vain et de dénaturé dans les raisons étayant leur excommunication. Je ne sais plus quel est l’auteur qui conseillait de commencer un roman par le deuxième tome, car cela forçait d’imaginer le premier et développait par là la folle faculté, mais j’ai bien peur que ce conseil ne soit de ceux qui passent les Bibliophiles - je parle de ceux qui ne jurent que par leurs bibliographies ; tout au plus pourra-t-il se trouver en grâce chez eux lorsqu'ils auront pour vœu de se purger de leurs incomplets (car ils ont eu quelquefois le malheur d’écouter en eux la voix de la nature) : peut-être alors l’exalteront-ils, l’étendant même jusqu’aux pages volatilisées ; et ce ne sera sûrement pas là la première concession qu’ils auront faite à la nature à leur insu. En effet notre Dame, envers qui l'Homme paraît en vérité avoir gardé une immortelle rancune.., déclare, car j'ose bien parler en son nom, qu'un livre que l’on prive de deux de ses pages ou de l’une de ses illustrations ne perd absolument rien de son essence : son âge demeure le même, il est porteur des mêmes pensers ; la matière qui le compose et le travail que l’on fit dessus ne changent pas ; sa provenance, l'être qui l'enfanta et son histoire encore moins. Eh sacredieu ! où ne vous mènent donc point vos abstractions !.. Il faudrait un ouvrage complet pour le mettre en lumière !.. Quelques-uns croiront peut-être qu'étant, il y paraît, prêt à périr pour eux, je dois bien être tenté, parfois, d'amorcer leur floraison en rendant incomplets les livres qui, échéant bien, ne le sont point encore ; aussi je crois bon de préciser qu’il est d’une belle nécessité, pour qu’un incomplet soit porteur de quelque charme, qu’il se soit attiré ce titre par les inconstances du sort et ses aléas ou par une cause naturelle, mais jamais par un acte volontaire ou du moins conscient.

Les tares, dans les sujets vaillants ou les objets vaillamment aimés, appellent toujours de vives compensations ; celles-ci étant, dans le cas qui nous occupe, nécessairement subjectives, leur appel oblige pour ainsi dire l’imagination de s’animer, de faire le diable à quatre : cette vertu n’a pas peu contribué à aviver mon zèle pour ces reflets de l’âme humaine

(si j’ai affecté le substantif « incomplet », c’est uniquement pour montrer que je me joue de mettre ce « vice » bien en lumière tout en exaltant les livres affectés, ou que l’amour, mieux que l’abstraction - car en la multipliant (l’essence), fait une essence de tout ; mais à cent lieues de croire que celui-là puisse servir à caractériser ceux-ci, j’ai souvent l’impression, en oyant dire « les incomplets », que c’est des Bibliophiles qu’il est question : mais à Dieu ne plaise que je revienne sur ce brûlant article !..).

Enfin chacun bridant sa bête, je me briderai (les incomplets n’est-ce-pas resteront des incomplets tant qu’on voudra qu’ils le restent) en priant bien ceux qui les damnent tant de ne pas balancer à alléger leurs souliers en m’en envoyant un ou deux, parmi les plus compromettants qu’ils peuvent posséder, pour la course nouvelle de l’Astre (par l’intermédiaire du maître de ce lieu) : non seulement je saurai les aimer, mais aussi leur apprendre que, s’ils ne l’étaient pas auparavant, ce n’était peut-être pas leur faute. — Eh ! quel tort ne feront-ils pas à leur cause si je n’en reçois point !..

En exposant mes critères, je crois parler assez de ma faible aura ; et, connaissant les leurs, lesquels s’appliquant à des qualités qui ne touchent point à l’essence du livre ne servent, selon moi, qu’à faire naître la mauvaise Éris, l’envie, la séparation des esprits, en fin finale l’aveuglement (toutes choses que l’Humanité subit depuis ses premiers regroupements en société, et qu’il serait peut-être enfin souhaitable qu’elle apprenne à dépasser), j’aurai la délicatesse de ne pas libérer l’ennui en les entretenant d’une bibliothèque qui n’a pas été ébauchée dans la vision de cet instant d’ostentation, et qui ne parle qu’aux cœurs faits pour l’entendre (et, à l’âge floral, je n’ai pas encore eu le malheur de tomber sous la subjugation d’un livre qui allierait, sans que de celle-ci soit cause, maintes des qualités qui les aiguillonnent). Il m’arrive d’ailleurs de les déclarer tout uniment, soit aux libraires, soit à des Bibliophiles lorsque la Providence fait sa géométrie avec mon chemin et le leur ; mais en voulant ramener les Jules Janin à des valeurs plus naturelles (ce qui est ma manière de me présenter), j’oublie qu’il faudrait d’abord y ramener l’homme : Or l’homme, ici, ne fait point le sujet.

Depuis quand la passion de la bibliophilie s'est-elle emparée de vous?

Si l’on a à coeur de faire prévaloir l’étymologie, depuis les premiers véritables éveils de mon esprit : celui-ci, ayant donné bel asile au mauvais esprit de ce siècle, airain sonnant, pendant plus de trois lustres, a, sitôt que clairvoyant, vu dans les livres, surtout ceux Lumineux, le plus sûr moyen de s’en déliser, et de charmer le coup porté par ses tardifs éveils, et dont je me ressens encore. Celle qui me donna le jour étant autrice (principalement de contes pour enfants), je n’eus pas à les chercher trop loin, du moins à l’aurore première.

Si l’on n’embrasse que les livres âgés, depuis qu’un prêtre, chez qui j’eus l’hospitalité maints jours durant (comme j’eusse aimé que ce fût M. de Pontverre !), me fit offrande, hélas sans cérémonie, d’un missel du XIXe. Il n’en fallait pas davantage pour tourner mes sangs - vers l’air ancestral.

Pour ce qui est de me faire aimer la science du livre - bibliographies et tout le bataclan, je sens qu’il n’est peut-être qu’un seul être qui serait en état d’y réussir ; cet être, que je ne trouverai, il y a apparence, jamais, s’appelle un père spirituel. Je me figure un vieil érudit un peu fou, et dont la barbe aurait fleuri à chaque livre effleuré : est-il une grâce qui égale celle d’être initié ?..

Quels sont vos domaines de prédilection, ou votre approche est-elle éclectique et vous fonctionnez au coup de coeur?

Je ne suis sujet, lorsque je marche en foi, qu’aux caprices de mon cœur, mais presque toujours en ces deux domaines : Ésotérisme et Religion. Le premier fait naître des mondes cachés ; le second le moins caché d’entre tous. Quiconque n’aurait jamais acheté de livres que dans un seul domaine ou un état parfait serait suspect à mes yeux ; je penserais que sa raison connaît les raisons de son cœur, pour en être la source ; que si un divin courroux l’expédiait sur une planète où ne seraient prisées que les deuxièmes éditions, le chiffre deux y étant sacralisé, il laisserait bientôt là ses pâles éditions originales, vieux hochets mémoratifs, pour ne plus s’ingénier qu’à déceler ces fameuses secondes éditions. Il n’est pas de cœur systématique, il n’est que des cœurs étriqués, esclaves de l’esprit, et je ne conçois guère de plus bel exemple de relation sensible aux livres que celui de Pinhas S., qui émet l’idée d’une notice sise à la fin de chaque lot d’un catalogue, où serait inscrit : "Voici les raisons pour lesquelles j'ai acquis cet ouvrage, et pourquoi je l'aime" et qui, à tort ou à raison, me fait un peu penser à M. de Buttafuoco ; et beaucoup à Hugues..

Quel est le ou les livres qui vous font rêver? Et les livres que vous possédez déjà et qui vous sont particulièrement chers?

L’exemplaire de l’Imitation de Jésus-Christ décroché par M. Tenant de la Tour : http://fr.wikisource.org/wiki/Un_souvenir_de_Jean-Jacques_Rousseau.

Vendu en 1863 (ô sacrilège !), il alla dans les mains du duc d’Aumale ; en 1925, Théophile Dufour supposait qu’il devait bellifier la bibliothèque du Musée Condé, à Chantilly. Seulement si l’on se fie à la conservatrice de celle-ci, ce livre n'a jamais fait partie de leurs collections. Bien : où diable est-il ? La réponse est-elle sise dans la question ?

Un exemplaire de La vraie langue celtique en édition originale, annoté par H. Boudet lui-même. C’est la seule exception que je ferais à mon sentiment sur le XIXe.

Le livre V de l’Émile de 1762, à la Haye, dans une demi-reliure à coins en peau de ma fiancée (sa réalisation n’attend que son consentement..).

À l’égard de ceux à présent sous ma coupe, ayant formé un lien symbolique, circonstanciel, avec chacun d’eux, il me serait bien malaisé d’en sélectionner un en leur sein si le hasard n’y pouvait présider : cela n’étant, en voici un qui marque une étape et m’est cher, bien que dénué d’éclat : Méditations sur l’histoire et la concorde des Évangiles, par Mathieu Feydeau, chez François Foppens, 1673, en plein vélin.

Vous savez que les lecteurs du blog aiment les histoires, auriez-vous une anecdote à nous raconter, sur une trouvaille, un livre, autre chose qui touche à la bibliophilie?

J’eus un jour la sereine surprise de tomber, dans un livre du début du XIXe siècle sans lien aucun à la poésie, sur deux strophes (quintils) manuscrites (dont une illisible du fait d’une tache qui, semble-t-il, fut faite volontairement ; seule la fin du dernier vers reste lisible) de poésie. Les recherches effectuées sur la claire s’étant avérées infructueuses, ou plutôt m’ayant procuré l’un des meilleurs fruits que je pouvais espérer, à savoir la conviction qu’elle n’appartenait à aucun poème connu, je me suis alors mis dans l’esprit que ce quintil m’était dévolu, que je devais l’y graver profondément ; de là l’attache vivace que j’ai conçu pour ce qui deviendrait à coup sûr mon Horcruxe, si j’avais à en faire un ; si je le pouvais ; et s’il était toujours en ma possession.

Enfin, vous êtes un visiteur fidèle du blog... qu'en attendez-vous?

Qu'il me fasse rêver en m'ouvrant diverses perspectives souvent renaissantes, m'apporte des connaissances afin d'aimer à meilleur escient, et enfin qu'il célèbre et sacralise les incomplets."

Pour les incomplets....ne rêvez pas Donatien! NDLR.

H

45 commentaires:

  1. Moi, je dis qu'avec un talent comme ça, c'est la NRLA ou rien.


    Montag

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  2. Compliqué par tous les saints... mais je suis arrivé au bout. Bon voyage en bibliophilie Donatien!
    Jacques

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  3. Le talent extravagant de Donatien fait mystère mais sa façon d'aller à l'essentiel nous rassure. Notre ami est un bibliophile impécunieux qui cache brillamment cette situation délicate, s'il en est, par un exercice imposé sur le mérite de l'incomplet.

    J'en retiens que Donatien manie l'oxymore avec amusement afin de nous peindre l'obscurité visible de nos choix bibliophiliques, qu'il semble fin perspicace lorsqu'il s'agit de dévoiler l'identité d'un pseudonyme, qu'il connaît encore mal les femmes qui ne lui donneront de peau que sous la forme de chagrin et que si le choix lui semble encore abstrus entre ésotérisme et spiritualité, il aura tout à gagner de la lecture d'une Imitation de Jésus-Christ qui le rappellera à l'humilité. Dans une très belle édition, bien sûr…

    La jeunesse n'est plus ce qu'elle était.

    Philippe Gandillet

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  4. Il est évident que l'évocation de mon nom à pleines lettres (oublions, si vous le voulez bien, mon associé qui n'a besoin de rien, lui !) dans un article aussi brillant ne sera pas sans avoir d'influence positive sur ma renommée. Donatien, si par hasard, vous passez à la boutique, surtout, ne vous présentez pas ! Vous seriez tellement déçu.

    Amicalement. Pierre

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  5. Et dire que Rohmer est mort hier... Désolé Donatien, il est tard. Mais je me promets de vous lire.
    Olivier

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  6. Personnellement je préfère Audiard mais bon... question de style.

    On pourrait imaginer Donation gothique, drapé de noir dans sa tour sombre envahie de toiles d'araignées et de chauves souris, mais peut-être n'est-ce que le reflet improbable d'un miroir trompeur.

    Je me suis arrêté à la dixième ligne, je lirai la suite demain, en pleine possession de mes moyens.

    B.

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  7. Moi je dis qu'écrire comme cela à 19 ans c'est une raison nécessaire et suffisante pour aller se dénoncer de suite à la cellule de dégrisement fiscal de Bercy !!!

    Signé OXYMORE-OXYDE

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  8. Des Esseintes redivivus !

    Prochaine lecture: l'Art poétique de Boileau:

    I1 est certains esprits dont les sombres pensées
    Sont d'un nuage épais toujours embarrassées ;
    Le jour de la raison ne le saurait percer.
    Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
    Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
    L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
    Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
    Et les mots pour le dire arrivent aisément.

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  9. On peut écrire d'excellentes choses sans faire emploi d'un vocabulaire barbare. La clarté est la souveraine politesse de qui manie la plume.

    Jean Henri Fabre - entomologiste

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  10. Je suis d'accord, mais il a très exactement la moitié de mon âge, à 19 ans j'étais un peu excessif moi aussi. En tout cas, il aime les livres et sait manier la langue française (un peu trop, oui...), donc bienvenue et bravo quand même pour l'exercice de style, Donatien !

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  11. Je veux bien parier mes pantoufles en peau de Semaine sainte (avec les armes sur le dessus)que ce second degré jouissif et quasi blasphématoire nécessite plus de 19 printemps pour maturer. Il ya là un vieux qui rêve de jouvence...


    Montag

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  12. Il est de ces sortes de pensers qui se conçoivent malaisément, du fait de leur fugacité ou de l'exaltante incernabilité de leur contrée ; et ce n'est pas tâche aisée que de les fixer par des mots, du fait de la presque impossibilité où l'on est de les recréer ou de les figer sans les dénaturer. La langue française est certes riche par rapport aux autres langues, mais non pas par rapport à l'esprit humain, en lequel il naît, à l'instant même où j'inscris ceci, et à peu près partout en ce monde, des pensers pour lesquels il n'existe absolument aucun mot dans notre langue souveraine. Certes Boileau l'honora : mais l'on ne pense pas seulement par la raison ; et je ne vois dans sa recherche de clarté que pusillanimité ; croyez-vous que si un extraterrestre, même en son temps, fût descendu sur terre, il eût parlé en sa belle langue claire comme de l'eau de roche (je vous laisse trouver la deuxième caractéristique de l'eau de roche)? Non sans doute ; je suppose qu'elle ne lui aurait pas même permis d'exprimer ses plus basiques sentiments ; l'eussiez-vous taxer de barbarie?.. ou vous seriez-vous rappelé la céleste phrase de Montaigne à ce sujet?

    L'évocation d'une tour ne m'est pas étrangère.. ; et je n'en suis pas loin, en effet.

    Philippe Gandillet.. Je n'ai point réussi de placer votre nom en la phrase que vous savez sans en altérer l'impuissante harmonie.. ; mais je m'assure que votre nature ne vous aura pas permis d'en saisir ombrage.
    Imposé, en effet ; par ceux-mêmes qui en sont l'objet.

    "Par l'Abstrait vaincrez",

    Donatien.

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  13. Allez, avouez Donatien, votre âme est en Isangard et l'œil de Sauron veille sur vous ?

    A vous lire, je me dis, que finalement, il vous est impossible de vous exprimer autrement, c'est très bien ainsi, c'est un peu pour vous une lourde croix ou un léger fardeau, selon les jours et les heures, mais vous ne désespérez pas d'aller en Mordor déposer le précieux pour vous libérer de cette emprise sauvage et barbare.

    B.

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  14. Un confrère en Académie vient de m'écrire " Quel est cet oiseau rare, ce vert rameau issu d'un passé disparu dans les brumes du temps, dont le style semble tout droit issu d'une tête plus chenue que les chênes de Dodone et dont les sujets d'étude et d'intérêt, s'ils me sont quelques peu étrangers, ne peuvent que forcer le respect ? "

    Ce qui distingue Donatien, lui ai-je répondu, c'est le choix de termes inattendus qui nous transmettent une impression, une façon de voir ou de sentir, avec une précision, une fraîcheur et une vivacité étonnante. Évidemment exagérés si on examine les choses froidement, ces mots traduisent cependant très bien l'éclat vif et brusque de sa pensée et la vraisemblance de sa jeunesse. Il nous parle de ses lectures. Plus tard, il nous parlera de ses livres. Et en bien.

    Philippe Gandillet

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  15. Moi, j'ai lu des circulaires de l'Assurance Maladie, de l'administration fiscale ou de l'Education Nationale plus absconses.(Euphémisme).
    L'inconvénient pour vous bien comprendre Donatien, c'est qu'il faut vous lire vite. Voilà qui disqualifie pour des raisons strictement opposées à la fois les asthmatiques (qui s'essoufflent) d'une part et les insuffisants vésicaux d'autre part (qui eux courent beaucoup plus souvent que les asthmatiques et perdent le fil).
    Vous pourriez obvier à cette perte d'audience par l'usage du point. Mais le style en serait changé. Et j'y vois comme dans vos choix bibliophiles et votre croisade pour les incomplets un moyen de vous singulariser. Ne changez rien.

    Lauverjat

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  16. J'ai lu attentivement. Lauverjat est dans le vrai, et puis 19 ans est l'âge où on essaie de se singulariser.
    La seule chose qui me marque dans ce portrait c'est que finalement Donatien, notamment à travers son style, nous parle surtout de lui, et finalement trop peu de livres. Dommage.
    Michel

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  17. Quel sadisme Donatien....

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  18. Bien loin de votre bibliophilie...

    François.

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  19. Tut Tut, restons élégants dans nos commentaires. C'est le cas depuis plusieurs semaines, et c'est bien plus agréable.
    Merci
    Hugues

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  20. Donatien pourrait-il nous montrer quelques photos pour notre éducation ?

    Jules-Edouard

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  21. Donatien existe! Et moi qui pensais q'il s'agissait d'un canular.

    Sylvain

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  22. Montag a perdu ses « pantoufles en peau de Semaine sainte », car Donatien existe bel et bien !

    Ni gothique, ni drapé de noir, ni vivant dans une tour sombre envahie de toiles d’araignées.

    Le jeune Donatien (à l’aube de ses 20 ans) est-il un oiseau rare ? Certes !
    Essentiellement, car il a le singulier COURAGE de ne pas suivre les courants (d’air ou d’Art) et autres diktats sociaux qui ne siéent point à son âme (laquelle est certainement plus âgée que son enveloppe corporelle… ceci pouvant expliquer cela…).

    Pendant que la « jeunesse actuelle », communément dissolue et cataleptique, se vautre dans un soporifique mimétisme ambiant, consomme narcotiques et autres anesthésiants, loue les dieux de l’argent et des apparences, etc., Donatien, lui, s’intéresse à un riche univers littéraire qui lui donne des ailes, l’instruit et l’extrait à une notion de normalité puante.

    Dans son commentaire, il parle d’eau de roche ; une eau réputée pour sa limpidité et sa transparence, authentique car provenant de sources NON aménagées par l’Homme ! Précisément, tel est Donatien : source naturelle, exigeante et authentique, qui ne se laisse pas… canaliser !
    Bien entendu, il est jeune et idéaliste ! N’avons-nous pas tous eu 20 ans ?

    J’ai relevé le commentaire suivant : « On peut écrire d'excellentes choses sans faire emploi d'un vocabulaire barbare. La clarté est la souveraine politesse de qui manie la plume ». Son auteur semble, ma foi, assez bien manier le glaive
    L’impolitesse est (par exemple) de dire : « Ce mets est immangeable ! » ; alors que la politesse invite à dire : « Je n’aime pas ce mets » ou « Ce mets ne me convient pas »…
    Dans le premier cas, il est porté atteinte à la valeur du cuisinier (ou cuisinière) ; dans le second, il est question d'exprimer son goût et, par conséquent, cela est tout à fait recevable…
    Quant à la clarté : certains éléments semblent clairs pour d’aucuns et obscurs pour d’autres ; ici comme ailleurs et dans tous les domaines. J’ajoute que la clarté n’éclaire que les esprits qui se prêtent à laisser entrer sa lumière…
    Définition de barbare : non civilisé, grossier, cruel. Où donc lisez-vous de la barbarie dans les textes de Donatien ?

    Je déplore, sans toutefois m’en étonner, que la majorité des commentaires parmi les fielleux, soient déposés sous couvert d’anonymat…

    Je me joins à Lauverjat pour te dire, Donatien : ne change rien ! Belle et longue vie à toi.

    Meilleurs voeux à tous en cette nouvelle année.

    Dame K.

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  23. Chère Dame K, quasiment tous les auteurs des commentaires ci-dessus sont connus de moi (je n'ai hélas par exemple jamais rencontré M. Gandillet), sauf vous. Le seul commentaire anonyme que je donc vois ici est donc le votre. Et je prends note que vous critiquez l'anonymat des auteurs sans vous départir du votre.

    Je connais également Donatien, dont je pense qu'on doit reconnaître que son style peut se révéler parfois épuisant pour le lecteur, même si le personnage est intéressant. Ce qui je lui ai dit au moment où nous avons échangé par email.

    Vous remarquerez que les commentaires visent essentiellement le style de ce jeune ami bibliophile, ce qui constitue en quelque sorte un argument pour les auteurs des différents commentaires: c'est je crois la première fois qu'un portrait de bibliophile ne suscite aucun commentaire sur les livres dont il parle mais reste focalisé sur le style, et donc sur la forme plutôt que le fond. C'est un enseignement.

    Votre position (et votre style) sont bien proches de notre ami Donatien, et si vous êtes bibliophile il serait intéressant que vous me contactiez. Mon email: blog.bibliophile@gmail.com

    Hugues

    PS.:dans tous les cas, vous savez que j'ai pris la résolution de ne plus laisser aucun trouble fête porter atteinte au blog, y compris avec ce genre de phrases "Pendant que la « jeunesse actuelle », communément dissolue et cataleptique, se vautre dans un soporifique mimétisme ambiant, consomme narcotiques et autres anesthésiants, loue les dieux de l’argent et des apparences, etc., Donatien, lui, s’intéresse à un riche univers littéraire qui lui donne des ailes, l’instruit et l’extrait à une notion de normalité puante."

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  24. Chère Dame K,

    je ne sais pas si mon commentaire va être publié, ..., juste un mot pour vous dire que vos remarques sont impertinentes et pertinentes à la fois, elles ne me dérangent pas, cependant à vouloir vous exprimer comme Donatien, vous ne le servez guère.

    Et si on revenait à la bibliophilie ??

    Signé
    Point G (qui n'existe pas maintenant tout le monde le sait)

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  25. Messieurs,

    De grâce, oubliez mon commentaire. La nuit ne porte pas toujours bon conseil... et surtout pas l'insomNuit...

    Certains commentaires ont causé ma réaction, non pas incisive mais peut-être un peu impétueuse, je l'avoue ; ceci dit, sans pour autant faire volte-face quant à mes propos. (Péché avoué est-il pardonné ?)

    Qu'importe, je n'étais qu'une parenthèse.
    Revenez à votre passionnante occupation qu'est la bibliophilie !
    Je suis "une amoureuse" des livres et des mots, mais pas bibliophile. Ainsi, je continuerai à lire votre articles et commentaires pour mon plaisir, sans dorénavant commenter, car ici n'est pas "mon territoire"... ;-)

    Bonne continuation et bonnes lectures.
    Bien à vous,
    Dame K. (anonyme, mais sans fiel ;-)).

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  26. Il était de tradition dans les sociétés de bibliophiles de promouvoir un auteur par une petite édition numérotée pour " Amateurs de livres rares et précieux ". Ce blogue a fait de même.

    La présentation que nous a fait Donatien de ses choix de lecture, si elle ne peut se targuer d'être de pure nature bibliophilique, est en effet à l'usage des " Amateurs de mots rares et précieux ". Nous avons d'ailleurs pu constater que les lecteurs n'étaient pas les derniers à savoir manier la langue française avec élégance et pertinence et je supplie Dame K d'excuser notre maladresse de vieux bibliophiles en ne soustrayant pas son charme évident et la qualité de ses propos à notre bien-être.

    Philippe Gandillet

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  27. Comment elle fait la Dame K pour faire du gras et de l'italique dans son commentaire ? C'est pas juste, j'y arrive pas.

    Ca doit être la maman à Donatien pour aussi bien le connaître. Elle aurait du l'envoyer plus souvent à l'école pour enrichir son vocabulaire.

    J'ai aussi des babouches en vélin de reliure hollandaise avec les armes d'Amsterdam en doré pour faire joli, mais celles-là je les garde.

    Montag

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  28. Question pas du tout anodine de Montag ; eu égard à la difficulté de la communication non-verbale, surtout quand on doit un peu manier l'humour, l'ironie, les sous-entendus... Peut être Dame K. fait-elle des copier-coller depuis un traitement de texte ? En tout cas je suis techniquement intéressé par un réponse du maître de céans, si par chance il sait comment, effectivement, ajouter des gras et italiques... Cela m'a souvent manqué en postant un commentaire... ? Quelqu'un sait ? Dame K. ?

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  29. Pour Hugues, au fait : atlas portatif a trouvé son nouveau gardien, qui l'envoie derechef en cure de remise en forme...

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  30. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  31. Commentaires en gras

    Commentaires en italique

    Commentaires en gras et italique

    Les balises html sont interprétées automatiquement. Il suffit d'encadrer votre texte par < b > et < \ b > pour texte en gras ou par < i > et < \ i > (sans les espaces) pour italique.

    Eric

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  32. On peut aussi faire un lien vers un site, mais c'est un peu plus compliqué par exemple :
    Blog du bibliophile

    La syntaxe est : < a href="url du site " texte à afficher < / a >

    Eric
    P.S dans mon message précédant, il y a 2 erreurs : faut remplacer < \ b > par < / b > et < \ i > par < / i >

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  33. C'est beau d'être jeune.
    Merci Eric, grâce à Donatien, on a appris quelque chose ce soir.

    Montag

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  34. Je sais ce qu'est un fanal mais une balise "htlm" m'empêchera t-elle d'échouer ?

    Essayons !

    pierre

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  35. Génial !

    Merci Eric, merci Dame K et merci Montag d'avoir osé poser la question.

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  36. C'est chouette les livres anciens.

    Montag

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  37. Mais ça marche!
    Bernard

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  38. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  39. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  40. Montag, vous ne m'en voudrez pas, j'ai effacé les traces de vos exploits en html.
    H

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  41. Vous avez bien fait. Me faut encore de l'entrainement. C'est infernal ce truc.

    Montag

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