Et dire qu'il y a un "Il Ruffiano" dans la sélection... D'ailleurs le relieur de La Pompadour était bien maladroit lui aussi pour frapper ses armes de manière aussi excentrée (dernière photo). Olivier
Il y a eu au moins trois Jean-Baptiste Colbert, dont un au XVIIIe siècle (1665-1746)et un Jean-Baptiste-Joachim Colbert (1703-1777). Mais quant à savoir si les armes correspondent à l'un de ceux-ci ...
Sur l'exemplaire de La Pompadour, il existe bien sous le n°1382 dans son catalogue de vente, comme l'annonce le vendeur. En tout cas l'exemplaire ebay est identique à la description du catalogue : 1382. Il Ruffiano, Com del medesimo [di Lod Dolce]. Vinegia, 1560, in-12, v. N'est-ce pas un gage d'authenticité ?
@ PEL Je ne faisais que m'étonner de la facture de la reliure compte-tenu de sa provenance. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que je m'étonne ici de la facture d'exemplaires de la même provenance. La dernière fois aussi les volumes figuraient au catalogue et je n'avais fait que relever que les photos étaient floues et l'ensemble assez laid. Le livre est peut-être authentique, je m'étonne de l'incroyable maladresse de la reliure. Ni plus, ni moins.
Et puis si la vente Simier a appris quelque chose c'est que les fers anachroniques figuraient parmi les outils des plus grands relieurs. Cordialement,
Pour les reliures aux armes de la Pompadour, même figurant au catalogue, la prudence ets de mise. Je vous renvoie ici: http://bibliophilie.blogspot.com/2009/10/un-relieur-indelicat.html
Bonjour. Je tenais à répondre à cette courageuse dénonciation anonyme calomnieuse. Tout d’abord, je ne frappe aucune arme sur mes ouvrages. Cela est bien loin en effet de l’idée que je me fais de la bibliophilie (je désapprouve de la même manière les dépeceurs d’atlas et livres à planches). L’examen des dorures aurait dû permettre à cet anonyme de se rendre compte que les dorures étaient anciennes et non récentes (cela se voit à la qualité de l’or utilisée avant le milieu du XIX siècle qui est bien différente de l’or d’aujourd’hui). Si j’avais voulu gagner de l’argent, j’aurais fait appel à un professionnel pour faire frapper des armes. J’en aurais profité pour faire rajouter Bibliothéca Colbertina mais sur un ouvrage XVII pour être plus réaliste. Ensuite, j’ai aujourd’hui environ 840 évaluations et je n’ai eu qu’un souci depuis que je vends une partie de la bibliothèque de mon grand père (5000 ouvrages). Je suis bibliophile amateur mais pour pouvoir acheter des livres qui me plaisent, je dois me séparer d’ouvrages qui me plaisent moins. Je pense que ce nombre d’évaluations positives est un certains reflet de mon honnêteté et de mon sérieux bibliophilique. Je trouve donc déplacé ces accusations anonymes de la part d’une personne dont je n’ai d’ailleurs jamais eu aucun retour concernant un ouvrage pas conforme à la description
Moi je n'ai qu'un problème avec la description que vous faîtes de votre livre (je parle de celui en vente en ce moment) c'est d'indiquer "rarissime provenance" pour un ouvrage bien postérieur au grand Colbert. Olivier
Bonsoir. Je comprends votre point de vue. L'ouvrage reste cependant pas commun et même s'il ne s'agit pas du Grand Colbert, des armes de Colbert sont tès rares (même XVIII ou XIX). Pour revenir à un message précedant sur les fers Simiers, je trouve navrant que l'Etat n'ai pas acheté la collection ou réalisé un musée. Non seulement cela est une perte irréparable pour le patrimoine artisanl français mais en plus cela va demander aux acheteur de se méfier désormais des ouvrages aux armes. Or (et fort heureusement), de nombreux libraires sont des gens honnêtes (j'achète régulièrement chez des libraires des livres aux armes car je suis plutôt interressé par les reliures). Je trouve que cela jette le discrédit sur une profession (dont je ne fais absolument pas partie) qui est dans l'ensemble fort respectable et déontologique.
Chère fredo06, Il y a deux ans environ, je vous avais acheté deux volumes in folio en maroquin rouge frappé de ce fer. (Négocié avant fin d'enchère.) A réception, j'étais très déçu, nous en avions longuement parlé au téléphone et vous aviez convenu que les armes étaient postérieures XIXe voir XXe, les gardes avaient également été changées et les guirlandes autours des plats restaurées.Les livres étant propre par ailleurs, j'avais finalement décidé de les conserver. Je rejoins Olivier sur le fait que si vous avez encore d'autres ouvrages aux armes identiques de même provenance, en connaissance de cause vous devriez lever l’ambiguïté dans vos prochaines annonces et bien noter "armes apocryphes ou armes frappées postérieurement, ou armes décoratives" Au moins, ce serait le reflet de la réalité et sans discussion polémique possible. Il est vrai que le prix final serait probablement bien différent. Daniel B.
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RépondreSupprimerEt dire qu'il y a un "Il Ruffiano" dans la sélection...
RépondreSupprimerD'ailleurs le relieur de La Pompadour était bien maladroit lui aussi pour frapper ses armes de manière aussi excentrée (dernière photo).
Olivier
Edition de 1764 aux armes de Colbert :
RépondreSupprimerProvenance ?
Jean-Baptiste Colbert né à Reims en1619 et mort à Paris en 1683
Il y a eu au moins trois Jean-Baptiste Colbert, dont un au XVIIIe siècle (1665-1746)et un Jean-Baptiste-Joachim Colbert (1703-1777).
RépondreSupprimerMais quant à savoir si les armes correspondent à l'un de ceux-ci ...
Sur l'exemplaire de La Pompadour, il existe bien sous le n°1382 dans son catalogue de vente, comme l'annonce le vendeur. En tout cas l'exemplaire ebay est identique à la description du catalogue : 1382. Il Ruffiano, Com del medesimo [di Lod Dolce]. Vinegia, 1560, in-12, v. N'est-ce pas un gage d'authenticité ?
RépondreSupprimer@ PEL
RépondreSupprimerJe ne faisais que m'étonner de la facture de la reliure compte-tenu de sa provenance. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que je m'étonne ici de la facture d'exemplaires de la même provenance.
La dernière fois aussi les volumes figuraient au catalogue et je n'avais fait que relever que les photos étaient floues et l'ensemble assez laid.
Le livre est peut-être authentique, je m'étonne de l'incroyable maladresse de la reliure. Ni plus, ni moins.
Et puis si la vente Simier a appris quelque chose c'est que les fers anachroniques figuraient parmi les outils des plus grands relieurs.
Cordialement,
Pour les reliures aux armes de la Pompadour, même figurant au catalogue, la prudence ets de mise. Je vous renvoie ici:
RépondreSupprimerhttp://bibliophilie.blogspot.com/2009/10/un-relieur-indelicat.html
Hugues
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RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonjour.
RépondreSupprimerJe tenais à répondre à cette courageuse dénonciation anonyme calomnieuse.
Tout d’abord, je ne frappe aucune arme sur mes ouvrages. Cela est bien loin en effet de l’idée que je me fais de la bibliophilie (je désapprouve de la même manière les dépeceurs d’atlas et livres à planches). L’examen des dorures aurait dû permettre à cet anonyme de se rendre compte que les dorures étaient anciennes et non récentes (cela se voit à la qualité de l’or utilisée avant le milieu du XIX siècle qui est bien différente de l’or d’aujourd’hui).
Si j’avais voulu gagner de l’argent, j’aurais fait appel à un professionnel pour faire frapper des armes. J’en aurais profité pour faire rajouter Bibliothéca Colbertina mais sur un ouvrage XVII pour être plus réaliste.
Ensuite, j’ai aujourd’hui environ 840 évaluations et je n’ai eu qu’un souci depuis que je vends une partie de la bibliothèque de mon grand père (5000 ouvrages). Je suis bibliophile amateur mais pour pouvoir acheter des livres qui me plaisent, je dois me séparer d’ouvrages qui me plaisent moins. Je pense que ce nombre d’évaluations positives est un certains reflet de mon honnêteté et de mon sérieux bibliophilique.
Je trouve donc déplacé ces accusations anonymes de la part d’une personne dont je n’ai d’ailleurs jamais eu aucun retour concernant un ouvrage pas conforme à la description
Moi je n'ai qu'un problème avec la description que vous faîtes de votre livre (je parle de celui en vente en ce moment) c'est d'indiquer "rarissime provenance" pour un ouvrage bien postérieur au grand Colbert.
RépondreSupprimerOlivier
Bonsoir.
RépondreSupprimerJe comprends votre point de vue.
L'ouvrage reste cependant pas commun et même s'il ne s'agit pas du Grand Colbert, des armes de Colbert sont tès rares (même XVIII ou XIX).
Pour revenir à un message précedant sur les fers Simiers, je trouve navrant que l'Etat n'ai pas acheté la collection ou réalisé un musée.
Non seulement cela est une perte irréparable pour le patrimoine artisanl français mais en plus cela va demander aux acheteur de se méfier désormais des ouvrages aux armes.
Or (et fort heureusement), de nombreux libraires sont des gens honnêtes (j'achète régulièrement chez des libraires des livres aux armes car je suis plutôt interressé par les reliures).
Je trouve que cela jette le discrédit sur une profession (dont je ne fais absolument pas partie) qui est dans l'ensemble fort respectable et déontologique.
Chère fredo06,
RépondreSupprimerIl y a deux ans environ, je vous avais acheté deux volumes in folio en maroquin rouge frappé de ce fer. (Négocié avant fin d'enchère.) A réception, j'étais très déçu, nous en avions longuement parlé au téléphone et vous aviez convenu que les armes étaient postérieures XIXe voir XXe, les gardes avaient également été changées et les guirlandes autours des plats restaurées.Les livres étant propre par ailleurs, j'avais finalement décidé de les conserver. Je rejoins Olivier sur le fait que si vous avez encore d'autres ouvrages aux armes identiques de même provenance, en connaissance de cause vous devriez lever l’ambiguïté dans vos prochaines annonces et bien noter "armes apocryphes ou armes frappées postérieurement, ou armes décoratives" Au moins, ce serait le reflet de la réalité et sans discussion polémique possible. Il est vrai que le prix final serait probablement bien différent.
Daniel B.