Amis Bibliophiles bonjour,
Se restaurer pour bien bibliophiler... Je vous confirme qu'un dîner de bibliophiles se tiendra bien le vendredi 29 avril à Paris, pendant le Salon du Grand Palais. J'ai calé cette date pour permettre aux provinciaux de rejoindre la capitale s'ils le souhaitent. Je serai en ce qui me concerne à Paris dès la veille, pour l'ouverture du Salon, et je serai donc également disponible pour un déjeuner le vendredi si cela vous tente. L'idée est comme d'habitude de se rassembler sur les marches du Grand Palais pour aller rejoindre une brasserie proche. Plusieurs d'entre vous , et des nouveaux venus, ce qui fait très plaisir, m'ont déjà confirmé leur venue. Pour les habitués, j'enverrai une invitation par email. Si vous voulez rejoindre cette joyeuse compagnie contactez-moi (blog.bibliophile@gmail.com). J'hésite à proposer à chacun de venir avec un ouvrage, ce que nous avions fait les dernières fois, mais si vous avez une question qui vous turlupine depuis un moment, c'est la meilleure façon de la soumettre à la sagacité des autres convives. Je rappelle une nouvelle fois, et ceux qui sont déjà venus peuvent en témoigner, que c'est un moment d'une grande simplicité, ouvert à toutes les bibliophilies. Au niveau des coûts, j'essaie de ne pas dépasser 25 euros par personne, ce qui est une gageure dans ce quartier de Paris.
Restaurer ou ne pas restaurer? Question terrible, je ne me la pose plus, ayant décidé une bonne fois pour toutes de ne plus acheter d'ouvrages nécessitant ce type de travail. Mais d'autres lecteurs du blog ne sont pas du même avis (et c'est bien leur droit) et sollicitent votre opinion.
Ainsi, pour cet ouvrage, un fidèle lecteur du blog s'interroge: faut-il faire restaurer? Je dirais que oui, même s'il m'en coûte... notamment pour la devise au dos, et vous?
Bien transporter ses livres: j'avais soulevé le débat ici et je n'ai toujours pas trouvé la réponse, même si je m'oriente finalement vers un emballage sous papier bulle, puis sous dustbag (Berluti pour faire plaisir à Textor), et enfin dans un sac élégant dont de suis toujours à la recherche. Emmanuel m'a bien apporté la solution ci-dessous, mais j'hésite encore, non pas pour son prix (ne soyons pas matérialiste, nous sommes bibliophile et il est bien connu que le bibliophile ne s'abaisse pas à ce genre de considérations), ni même pour son encombrement (déménager/ranger mes bibliothèques tous les trois mois m'a permis de développer une carrure d'athlète - quand je pense qu'il y en a qui paient pour cela), mais simplement pour des questions d'anonymat: pour être clair, si je me promène avec cette élégante malle-bibliothèque dans les allées du Grand Palais, comment encore conserver un anonymat tout relatif?
Et c'est dommage, car avouez que l'objet est assez pratique. La prochaine fois que je prends le transatlantique avec Philippe Gandillet, j'y pense! Promis.
Les rapports entre les bibliophiles et les libraires... Si je n'avais déjà une vie bien remplie, je crois que j'écrirais un petit essai sur le sujet. Le dernier message publié ici sur le site répertoriant les résultats d'enchères préparé par Yohann et ses amis a généré une énième ramification de cette dialectique. D'aucun pensent que ce site nuira aux libraires (je partage partiellement cet avis, hélas), d'autres pensent qu'il conduira certains libraires à réviser et c'est heureux, leur politique de prix, d'autres enfin, ainsi Bertrand qui transporta le débat sur son blog pensent que les libraires apportent une plus-value irremplaçable. Sans entrer dans le débat, je réfléchis à la question tous les matins en me rasant et j'ai réalisé que la/ma relation aux libraires a considérablement évoluée au fil des années.
Ils furent les partenaires de mon entrée en bibliophilie, me guidant malgré mes faibles moyens d'étudiant vers des ouvrages intéressants.... et rien que pour cela ils méritent ma reconnaissance éternelle. Puis, année après année, en écartant le phénomène marginal et trop aléatoire qu'est ebay, ma relation avec eux, je dois l'avouer, s'est distendue, et cela de façon paradoxale. Je n'ai jamais connu autant de libraires, certains sont des amis, mais finalement, je crois bien que je leur achète de moins en moins de livres.
En réalité, je crois que plus/mieux je connais les livres, moins le libraire devient pour moi un guide, et plus il devient une relation amicale. Au final, mes achats se sont reportés vers les grandes manifestations (où j'achète aux libraires, mais dans des circonstances, qui me semblent particulières) et vers les ventes aux enchères (plaisir de la chasse ou de la compétition?). J'ai l'impression que cette relation devient moins importante au fil que mes connaissances et mes compétences s'aiguisent... et que ma bibliothèque documentaire se développe (et elle devient conséquente...), c'est-à-dire que je ne suis pas toujours prêt à payer deux fois le prix pour avoir une longue fiche en plus. Ce serait le 2ème stade de cette relation (1er stade = entrée en bibliophilie cornaquée par le libraire).
En réalité, je crois que plus/mieux je connais les livres, moins le libraire devient pour moi un guide, et plus il devient une relation amicale. Au final, mes achats se sont reportés vers les grandes manifestations (où j'achète aux libraires, mais dans des circonstances, qui me semblent particulières) et vers les ventes aux enchères (plaisir de la chasse ou de la compétition?). J'ai l'impression que cette relation devient moins importante au fil que mes connaissances et mes compétences s'aiguisent... et que ma bibliothèque documentaire se développe (et elle devient conséquente...), c'est-à-dire que je ne suis pas toujours prêt à payer deux fois le prix pour avoir une longue fiche en plus. Ce serait le 2ème stade de cette relation (1er stade = entrée en bibliophilie cornaquée par le libraire).
J'écris ces lignes, et dans le même temps, j'ai l'impression qu'une 3ème phase s'amorce: mes activités professionnelles deviennent plus prenantes, j'ai de moins en moins de temps à consacrer aux ventes (je lis toujours les catalogues de vente, mais je me surprends à oublier les dates des ventes, ce qui ne m'arrivait jamais avant...), mes ressources financières s'accroissent, mon exigence également et j'ai le sentiment diffus que cela augure un retour vers mes amis les libraires. Nulle envie de polémiquer de ma part, je reconnais et j'ai toujours reconnu la place centrale des libraires dans l'univers du livre, je vous livre simplement des réflexions matinales, rasoir en main. Et j'ai bien conscience que ma bibliophilie (blog, NRLA, et autres), n'est pas classique.
La Nouvelle Revue des Livres Anciens a besoin de vous. Nous sommes à une période charnière qui correspond à la fin d'un cycle: le quatrième numéro à été livré, et c'est donc une phase de réabonnement, toujours délicate pour un projet aussi délicat et fragile que le notre. Si vous ne vous êtes pas encore réabonné, c'est vraiment le moment, si vous ne vous êtres pas encore abonné, c'est encore plus le moment.
Cela ne coûte que 42 euros pour la France. Vous me direz que c'est beaucoup (vraiment, vous oseriez?), mais quel livre de bibliophilie peut-on sérieusement s'offrir à ce prix, et surtout cela ne fait que 25 centimes la page (je fais mon épicier), alors que chaque page vous offrira quelques minutes de bonheur. Mon calcul est trivial, mais il est destiné à vous démontrer que le rapport qualité-prix est je le crois, excellent. De toutes façons, nous ne pouvons pas faire moins cher, puisque comme je l'ai dit à certains d'entre vous, Jean-Paul et moi perdons de l'argent dans cette aventure. Bref, abonnez, réabonnez-vous! Et tiens, je suggère le boycott pur et simple des libraires non abonnés, ça va provoquer un mini-krach! :) :)
Cela ne coûte que 42 euros pour la France. Vous me direz que c'est beaucoup (vraiment, vous oseriez?), mais quel livre de bibliophilie peut-on sérieusement s'offrir à ce prix, et surtout cela ne fait que 25 centimes la page (je fais mon épicier), alors que chaque page vous offrira quelques minutes de bonheur. Mon calcul est trivial, mais il est destiné à vous démontrer que le rapport qualité-prix est je le crois, excellent. De toutes façons, nous ne pouvons pas faire moins cher, puisque comme je l'ai dit à certains d'entre vous, Jean-Paul et moi perdons de l'argent dans cette aventure. Bref, abonnez, réabonnez-vous! Et tiens, je suggère le boycott pur et simple des libraires non abonnés, ça va provoquer un mini-krach! :) :)
En feuilletant un ouvrage, je suis une nouvelle fois tombé sur la marque des Cents Bibliophiles, que voici. Je ne me lasse pas de la contempler. Il faudrait ressusciter cette association!
Les Cent Bibliophiles |
Enfin, je vous rappelle que vous pouvez toujours recevoir gratuitement par email les catalogues et les listes des libraires amis du Blog du Bibliophile, il vous suffit d'adresser un email à l'adresse catalogues.bibliophile@gmail.com.
H
J'en profite (bah oui c'est moi le fidèle) : si vous pouvez m'en dire plus sur ces armes, ces initiales et cette devise, je suis preneur.
RépondreSupprimerMalheureusement je ne serai pas à Paris ce jour-là. C'est ballot j'y passe souvent mais jamais aux bonnes dates. Il va falloir que j'anticipe l'année prochaine...
Bonne soirée,
Olivier
Bien sûr qu'il faut restaurer cette reliure aux armes, aux monogrammes et à la devise. Telle qu'elle est actuellement, elle est probablement peu manipulable, avec le risque de perdre encore des bouts de cuir, c'est rageant!
RépondreSupprimerJ'apporterai un livre le 29 avril. Il faut préciser qu'il n'est pas requis d'apporter vos incunables et vos livres enluminés, mais un ouvrage singulier, original ou que vous aimez simplement.
Pour le transport justement un petit format fera l'affaire. Il tient dans la poche portefeuille ou dans le sac à main de nos amies bibliophiles.
Bonsoir,
Lauverjat
Restaurer, mais pas une reliure neuve...
RépondreSupprimerDans ton message sur ta relation aux libraires, Hugues, tu évoques l'importance de la documentation pour le bibliophile que tu es. J'aimerai bien avoir les avis des copains bibliophiles à l'occasion d'un autre post. Ca m'intéresse. Depuis près d'un an, j'ai tendance à dépenser quasiment plus en documentation qu'en bibliophilie pure. Mais dans mon cas, raisons "professionnelles" et bibliophilie se téléscopent un peu. Cela dit, j'aimerai bien avoir l'opinion des lecteurs sur la place que la documentation occupe pour eux. Quelle documentation? A quel prix? Reprint cheep ou originaux couteux? etc...
Quelle belle devise;si vous ne le saviez pas,cela signifie quelque chose comme :"mon esprit à changé".
RépondreSupprimerMais quel en est le titre ?
@ Valentin. Je connaissais le sens de la devise. De quel titre parlez-vous? La première photo étant celle de la page du livre en question...
RépondreSupprimerAmicalement,
Olivier
Les deux premières phases me semblent classiques pour un acheteur.
RépondreSupprimer3eme phase : Vous vous rapprochez des libraires par compassion, Hugues ! Vos compétences en développement financier des entreprises vous permettent de constater, avec tristesse, l'instabilité financière de ce commerce physique. Mais vous avez une bonne âme et quelques scrupules à avoir accompagné un mouvement de désertion dont vous pensez, avec raison, être l'instigateur. Un autre l'aurait fait de toute façon avec moins d'élégance, je pense. Votre aisance financière (relative) vous amènera à vous conduire en mécène, dans quelques temps… Mais tout cela changera dans l'avenir, rassurez-vous, et je peux vous donner quelques orientations pour les phases suivantes.
4eme phase : Les exigences financières prohibitives de votre famille et le gouffre financier provoqué par l'achat de cette bastide du 17eme siècle à 300 km de votre travail vont provoquer le premier tour de ceinture qui vous rapprochera des libraires. Comme j'ai pu le constater chez un commissaire-priseur à la retraite, venu m'amener quelques ouvrages en me disant : "Ah, non! Pas en SVV ! Tous des voleurs ;-)) ", vous vous détournerez de ces professionnels qui ignorent le livre.
5eme phase : L'excellente éducation que vous avez donné à vos enfants vous obligera à financer les écoles de commerce qu'ils fréquenteront (je ne vous parle même pas de la voiture, de l'appartement et des abonnements téléphonogoogliens annexes qui s'y attachent). Là encore, vous vous rapprocherez de vos amis libraires qui sont souvent d'une écoute attentive et bienveillante aux soucis de leurs anciens clients, contrairement aux commissaires-priseurs qui sont au golf.
6eme phase : Dans votre service, un jeune cadre aux dents longues vous pousse hors de vos gongs et vous pensez, tous les jours en vous lavant (vous avez arrêté de vous raser depuis la phase 5) à vous réorienter vers le commerce du livre ancien que vous connaissez mieux que quiconque. Justement, une compensation financière avantageuse vient de vous être proposée et votre femme aspire à vous voir plus épanoui dans les trois jours qui suivent.... Vous allez voir vos amis libraires pour en discuter. Tous vous déconseillent de vous installer dans une boutique ayant pignon sur rue. Les plus perfides ressortent même vos articles visionnaires ! Mais vous en rêviez depuis tant d'années ;-)) Et puis les livres, ils vous en restent pas mal, quand même…
7eme phase : Tous les mardi, vous mangez avec vos amis libraires. "C'est incroyable, les cursus professionnels variés de tous ces mecs", pensez-vous souvent, en vous rasant le matin. Et vous constatez, alors, que le gars dans la glace est entrain de sourire en pensant : "Le plus embêtant dans cette profession, c'est de passer plus de temps à ranger les mauvais livres que les bons". Il parait que depuis quelques temps de jeunes libraires s'inquiètent car des sociétés informatiques de lissage des prix en SVV ont racheté toutes les études de commissaire-priseur pour imposer leurs prix aux vendeurs. Vous vous en foutez, en fait. Vous avez un bon réseau de clients et ils vous font confiance…
Vous pourriez en parler autour d'un déjeuner de bibliophiles. Pierre
Je confirme que les valises Vuitton sont idéales pour les voyages transatlantiques et j'en ai fait climatiser une pour la descente du Nil. Ph Gandillet
RépondreSupprimerUn bon article donne toujours des bons commentaires.
RépondreSupprimerJacques L.
Je ne suis pas d'accord : acheter un livre à un libraire n'est pas forcément plus cher qu'acheter le même livre en salle de vente ! La preuve : je vois souvent certains de mes livres vendus plus cher aux enchères que chez moi. N'oubliez pas que nous autres libraires consacrons l'intégralité de notre temps à chasser les livres et que nous réussissons donc plus souvent que l'amateur éclairé à les acheter vraiment pas cher.
RépondreSupprimerJulien
Julien, si vous vendez le type de livres que je recherche moins cher dans votre librairie que dans les salles des ventes, c'est qu'il y a un problème quelque part...
RépondreSupprimerContactez-moi dans ce cas, mais j'en doute.
Hugues
Nous réussissons donc plus souvent que l'amateur éclairé à les acheter vraiment pas cher.
RépondreSupprimerPour combien de temps ? Pas pour longtemps avec des projets comme celui de Yohann. Les libraires ferment leurs portes les uns après les autres, arrêtons de se mentir.
si vous vendez le type de livres que je recherche moins cher dans votre librairie que dans les salles des ventes, c'est qu'il y a un problème quelque part...
Ben oui, il y a un problème. Tu en doutes encore ? Commissaire priseur + expert = nouveaux libraires (mais avec beaucoup moins de garanties pour l'acheteur)
Tous les libraires s'approvisionnent-ils donc désormais et exclusivement en salles?
RépondreSupprimerLauverjat
La question n'est pas de savoir où s'approvisionnent les libraires mais où vont les livres.
RépondreSupprimerLes salles des ventes ont sciemment court-circuité les libraires.
Aujourd'hui, les bibliophiles confient leurs livres aux salles des ventes et les autres (héritiers, brocanteurs, etc.) sont démarchés par les salles des ventes. eBay a popularisé la vente aux enchères, internet l'a rendu accessible, le marketing a fait le reste.
En effet Anneau Nimes, c'est le constat qui avait été fait dans les commentaires sur le message de Yohann. Et je les partage partiellement.
RépondreSupprimerHugues
Je suis persuadé qu'il reste une bonne place pour les libraires.Que la bibliothèque d'un grand bibliophile soit mise en SdV cela est justifié et se pratique depuis des années, voir des siècles. Au contraire, Il est facile de démontrer que lors d'une succession du bibliophile lambda avec quelques dizaines de bons livres anciens, et des cartons de bouquinerie, la vente à un libraire est plus intéressante pour les descendants. En effet n'oublions jamais que sur le prix marteau 100, l'acheteur paye 120 à 125 et le vendeur, frais de vente,de catalogue, d'expert, de déménagement, de gardiennage, de danseuse du commissaire priseur! déduits, touche entre 50 et 70 . Même en admettant que le prix d'adjudication + frais devienne le prix référence du marché. Entre 50 et 125 cela laisse une marge de manœuvre qui reste intéressante pour le libraire pour argumenter et acheter des bibliothèques en direct, mais chut, j'en dis trop!...Avec un peu de pragmatisme nous devons encore pouvoir travailler.
RépondreSupprimerDaniel B.
Un libraire pas trop morose, présent en salle des ventes seulement pour quelques chopins.
Voici une appréciation sur les ventes aux enchères donnée en 1903 par L. AGUILLON inspecteur général des Mines à l'occasion de la mort d'Alphonse Parran bibliophile gardois qui avait notamment acquis "Manette Salomon" sur les plats duquel les frères Goncourt avaient fait insérer deux émaux originaux de Claudius Popelin: "Lorsque sa collection lui parut avoir atteint un assez grand développement, il songea, comme tout bibliophile qui se respecte à procéder à une vente pour entreprendre une autre série. Fuyant toujours le bruit et l'éclat, il ne voulut pas d'une de ces ventes publiques, qui classe cependant un amateur dans la grande notoriété, toujours avec profit pour lui...."
RépondreSupprimerC.T.
Selon moi, ce n'est pas le projet de Yohann qui nuit au libraire ; c'est Google books et Gallica.
RépondreSupprimerCertes pas parce que le bibliophile se contente des exemplaires numérisés (ça s'appelle alors de la pédéèphilie), mais parce que, comme le dit Bertrand, ce qui légitime la marge pratiquée par le libraire, c'est la qualité de ses fiches et de ses descriptions. C'est là dessus qu'il se fait de la plus value.
Pour cela, les libraires avaient jadis une documentation que leur clientèle n'avait pas les moyens/l'utilité d'acquérir. Aujourd'hui, toute la documentation ancienne est disponible en ligne gratuitement, et le bibliophile peut sans peine , en quelques minutes, rédiger une notice aussi bonne, voire meilleure, que celle du libraire.
Absolument Gonzalo, la fiche, si bonne soit elle, ne légitime plus l'écart de prix.
RépondreSupprimerEt vous avez raison, l'accès plus facile à la documentation fait qu'il devient plus simple au bibliophile sérieux de faire ses propres fiches.
Jacques L.
C'est clair, libraire n'est plus un vrai métier. C'est comme prétendre vouloir faire garde-barrière à l'époque des passages à niveau automatiques. On a plus besoin des libraires aujourd'hui, on a tout ce dont on a besoin sur le net !
RépondreSupprimerLe libraire fait de la plus value seulement si il a su détecter une ou des particularités sur un exemplaire et si il les a fait ressortir dans sa fiche.Le libraire est un découvreur. Ce n'est pas que la belle fiche qui fait la plus value, mais les particularités que personne n'avait vues et qui sont mises en avant. Pas évident que le bibliophile avec toute la documentation disponible, mais avec un oeil certainement moins exercé arrive au même résultat ? En revanche, si par chance, il déniche un merle blanc, sa fiche devrait forcément être plus approfondie que celle du libraire pour des raisons de temps et de rentabilité que j'avais déjà évoqué il y a quelques semaines.Pour conforter mes propos, je rentrais beaucoup moins de bons livres quand j'étais uniquement bibliophile que depuis que je suis libraire , heureusement !...
RépondreSupprimerDaniel B.
21 mars 2011 17:40
J'ai peur de m'être mal exprimé.
RépondreSupprimerJe ne nie absolument pas le mérite des libraires, Patrick.
Je constate simplement une évolution.
Pour faire une bonne fiche, il faut :
1. Une compétence.
2. Une bonne documentation.
L'accès à la documentation se démocratise : les libraires n'en ont plus le monopole.
Il leur reste la compétence. Mais dans ces conditions, l'exercice du métier est sans doute plus difficile... Aujourd'hui, il faut probablement être moins érudit, mais plus malin qu'avant pour réussir en librairie.
Plus malin qu'érudit, j'adore... Le malin est de retour, un diable inculte dort en chaque libraire, prêt à envoyer le client bibliophile en enfer :o), surtout l'amateur de curiosa...
RépondreSupprimerDaniel B.
Après bibliomane et bibliopégimane (en partie seulement), je me suis découvert pédéèphile voire pédéèphomane ? Merci Gonzalo !
RépondreSupprimerça me rappelle l'histoire vrai d'un grand libraire qui me répondait un jour au téléphone que mon exemplaire d'un livre de voyage que je lui proposais (coté sur un de ses précédents catalogues papiers 5.000 euros) ne l'intéressait pas parce que de toute façon ce livre n'était pas rare et puis que de toute façon il achetait ce livre pour 1.000 euros à Drouot dans le même état, même édition... et là, ce jour là, j'ai beaucoup appris du métier de libraire...
RépondreSupprimerAu passage, il faut savoir que de mon exemplaire j'en voulais 2.000 euros... raisonnable quand on sait le prix de vente à 5.000 euros non ? ...
Pas grand chose à voir avec le débat ? Euh ... si, je crois.
Un libraire qui ne sait plus trop s'il a envie de le rester ou non (ou s'il en aura encore la possibilité).
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerJuste des remarques en passant:
RépondreSupprimer- un libraire n'est pas obligé de vendre au prix fort, il peut avoir besoin de vendre rapidement (comme un certain libraire sur internet actuellement qui casse ses prix)
- deux passionnés peuvent s'exciter en vente aux enchères (ça m'est arrivé) et payer trop cher un ouvrage
Et je partage à peu près l'idée de Gonzalo même si je crois plus au fouineur qu'au malin!
La compétence en livres anciens n'a pas de limites, ne peut pas en avoir, n'en aura jamais, le domaine est immense.
RépondreSupprimerLa documentation, qu'elle soit papier ou sur la toile, reste très limitée à ce jour, et en outre, beaucoup de sujets sont à revoir : au total, peu de sujets concernant les livres anciens, en regard de ce qu'il y a encore à écrire ....et qui aura le temps de tout lire ?
@ Daniel et au Bibliophile Rhemus :
RépondreSupprimerAvec le projet de Yohann qui est de coupler les fiches érudites des libraires sur un siècle avec les fiches des experts pour les nouvelles ventes publiques, c'est à dire piller le travail des libraires pour doper les ventes aux enchères, je ne vois plus très ben où est la plus-value du libraire.
@ Daniel sur la concurrence ds SDV :
Je ne comprends pas votre raisonnement. La SDV prend en moyenne 20% de frais sur le vendeur. Donc le vendeur touche la totalité de l'adjudication -20%. Quel libraire peut offrir d'acheter l'ouvrage à 80% de sa valeur ? La bataille a déjà eu lieu, votre siège est fait, et vous avez déjà perdu. Et croyez bien que je le regrette.
Cher Anneau,
RépondreSupprimerÊtes-vous sûr de ce que vous dites quand vous affirmez que le vendeur touche le prix d'adjudication ?
Je souhaite vivement qu'un professionnel nous éclaire sur ce sujet puisque je n'ai jamais rien vendu de ma vie en SVV (pour l'instant). Pierre
Ce genre de débat ne devrait pas être tenu sur un blog public. Il y a des propos inscrits ici qui desservent trop de personnes déjà en difficulté pour être exposés à tous, archivés pour des années et consultables par des visiteurs d'un jour qui peuvent s'en servir à mauvais escient.
RépondreSupprimerJe propose que ce type de conversation se poursuive dans un "club" de bibliophiles et de libraires, un espace internet privé de personne ayant signé une charte de confidentialité et où on pourra alors débattre librement, sans crainte que des vérités se retournent contre ceux qui les disent.
N'oublions pas que nos commentaires sur ce blog sont écrits pour toujours et indexés par tous les moteurs de recherche. Ce n'est pas sans conséquence.
Décidemment, dans ce monde, la transparence n'est jamais la bienvenue.
RépondreSupprimerIl me semble que chacun peut s'exprimer en prenant un pseudo, ça n'engage personne, etc.
Michel
si vous voulez vous exprimer librement et clairement, il faut le faire sur votre blog.
RépondreSupprimerLa transparence ne fait de mal qu'à ceux qui ont intêret à laisser les choses dans l'ombre.
Quant aux commentaires archivés, à partir du moment ou ils sont cohérents et respectueux, je ne vois pas ce que cela peut faire qu'ils soient archivés.
A.
je ne comprends pas le commentaire de "un libraire anonyme". Il y a des vérités qu'il faut cacher ? ou des mensonges qui ont trop de forces, et qu'on ne pourrait combattre ?
RépondreSupprimerD'ailleurs, ces commentaires à réserver à une élite bibliophilique, ne peuvent concernet que cette même "élite"... je ne vois pas bien la différence.
A propos de "non-vérités" à combattre :
- les frais de SVV sont de plus en plus élevés, couramment 20% hors TVA pour l'acheteur, soit 24%. Et les vendeurs ont évidemment des frais, négociables avec la SVV, suivant si vous lui amenez un livre, ou une bibliothèque prestigieuse. A mon avis non éclairé, ça doit aller entre 25 et 10% de l'adjudication.
Sur un lot adjugé 100, l'acheteur paye 125, et le vendeur touche 75.
Par ailleurs, que les SVV aient de plus en plus de clients particuliers, ça ne peut que faire monter les prix en SVV, et rendre les libraires plus attractifs... à eux de le faire savoir ! en se servant des mêmes armes que les SVV.
Enfin, ce n'est que mon avis personnel...
Il est bien évident que le vendeur ne touche pas le montant de l'adjudication, le montant touché est très variable en fonction de la SVV, du volume apporté et de la capacité du vendeur à négocier avec la SVV. En province le prélèvement de la SVV sur le montant adjugé varie de moins de 20 % à 50 %. Tout cela est très transparent et défini par contrat,et a donc place dans ce blog. Il y a une saine concurrence entre les SVV, comme il peut y avoir une saine concurrence entre les libraires. Je vois plus les SVV et les libraires comme des partenaires que nous sommes, et il n'y a pas de méchant loup ni chez les uns ni chez les autres, ou alors je me suis mal exprimé si cela a été compris ainsi. Chacun fait son métier du mieux possible les SVV, comme les libraires et chacun à son rôle à jouer dans le système, très souvent comme partenaire... libraire fournisseur de la SVV un jour, libraire client de la SVV le lendemain...
RépondreSupprimerDaniel B.
Voilà qui est clair. Merci à calamar et Daniel. Je ne vois pas en quoi cela constituerait un secret d'état ! Pierre
RépondreSupprimerToute vérité est bonne à dire, sauf pour ceux qui ont des choses à cacher.Nous sommes tous archivés depuis longtemps, ici et ailleurs. Ceux qui ont peur de l'être encore n'ont qu'à se taire, mais ne pourront pas empêcher les autres de dire ce qu'ils pensent, dans le respect de la pensée des autres : c'est cela la communication et l'échange.
RépondreSupprimerJ'ai vendu quelques livres à Reims le 29 janvier dernier.Le bordereau que j'ai sous les yeux donne :
- montant total des adjudications : 605 €
- honoraires 12,660 % : 76,59 €
- honoraires expert 8,37 % TTC : 50,65 %
- à régler : 477,76 €
sur cette vente, les frais acheteur étaient de 20% TTC, l'acheteur a donc payé 726 euros, et le vendeur a touché 477,76 euros, soit une marge de 248 euros, donc 52% du prix vendeur.
RépondreSupprimerJ'ai acheté un livre à cette vente. Il manquait 2 feuillets , dont le dernier, pas bien compliqué à détecter.
RépondreSupprimerLe tout non signalé dans la liste de vente, bien sur.
Je ne savais pas qu'il y avait un expert à cette vente. A 8,37% cela ouvre des perspectives ...
Sur les relations bibliophiles / libraires / SVV je vous conseille la lecture de ce mémoire : http://enssibal.enssib.fr/bibliotheque/dossthem/livre_ancien/livre-ancien.pdf
Concernant la Boycott des libraires non abonné à la NLRA, pourquoi pas, encore faudrait-il que la liste des libraires abonnés soit publiée :)
Eric
Eric,
RépondreSupprimerpour moi, il n'est pas question de boycotter qui que ce soit, ni de publier une liste quelle qu'elle soit... ce n'était que de l'humour..
Intéressant tout ça ! Vraiment ! Il y aurait là un bon sujet de conférence pour les tables rondes du SLAM pendant le Grand Palais, non ?
RépondreSupprimerEh ben vous savez quoi, de savoir tout ça et bien je crois que je vais illico mettre en vente ma documentation papier devenue obsolète... Brunet, Graesse, catalogue Rothschild, Grand-Carteret, Biographie Michaud, tout va y passer !! Qu'on se le dise !! Tout est à vendre !! (sourire)
B.
Bonjour,
RépondreSupprimerpour répondre concernant la question de la restauration ou pas : j'avoue que je suis un peu comme Hugues Je ne prends que des ouvrages en bon état. Seule exception, des problèmes de coiffes ou de coins, où M. Devauchelle fait des merveilles! Pas facile à trouver un bon restaurateur!
Cordialement,
Wolfi
Bertrand, ne fais jamais ça, tu le regretteras jusqu'à la fin de tes jours....
RépondreSupprimerLes livres de documentation restent des livres : quelle différence entre feuilleter le Graesse papier et chercher sur l'écran la page 152 du tome III....
Bonjour,
RépondreSupprimerCertaines librairies se sont organisées en dépôt vente sur des lots importants et prennent m’ont-elles parfois déclaré : 30%, ce qui les rend finalement très compétitives face aux 20% à 50% de prélèvement suivant la taille du vendeur et la nationalité de la SVV.
Compétitives à condition de s’approvisionner comme les maisons de vente directement auprès des cédants. Car finalement le vrai élément différenciant entre deux maisons de ventes est la capacité à attirer des vendeurs.
Il y a parfois des entreprises en difficultés qui se mettent à analyser un marché, et cherchent à comprendre quels pourraient être leurs avantages différenciant par rapport à leur concurrent. (L’analyse SWOT pour ceux qui connaissent)
Pour ma part, et très rapidement je vois deux avantages significatifs pour les libraires :
- la couverture territoriale
- un portefeuille de client (donc de futurs héritiers, probablement vendeurs)
Je ne crois pas que la Valeur Ajoutée se fasse sur l’aspect Bibliographique (visitez les fonds Documentaires de D Courvoisier ou E de Broglie, il est clair qu’il n’y a pas beaucoup de librairies en capacité de lutter contre cela, et ils travaillent pour les SVV), par ailleurs comme le disait un des lecteurs : google books rend au niveau informatif la relation beaucoup plus symétrique qu’auparavant, en particulier lorsque l’on sait ce que l’on cherche.
Et je vois une faiblesse significative :
- l’extrême indépendance des acteurs.
(par exemple, pourquoi chacune des librairies acquièrent-elles des fonds documentaires dont disposent déjà d’autres, et ne mutualisent-elles pas ? pourquoi ne s’échangent t elles pas leur carnets de clients, pourquoi ne font-elles pas des envois groupé de catalogues pour réduire les couts d’expédition etc etc etc … )
- l’extrême disparité de taille.
Je regardais sur la base Compass les bilans et déclarations financières de plusieurs librairies importantes sur Paris et les comparait avec le chiffre d’affaire des maisons de ventes.
J’étais extrêmement étonné de voir les librairies peser 5 à 6 fois le chiffre d’affaire de belles SVV, avec des bénéfices très correct et des salaires moyens plus qu’honorables.
Ces Librairies partagent-elles les soucis de leurs congénères se payant le smic ?
Se ressemblent-elles, vraiment ?
Les SVV investissent lourdement dans la publicité, dans des conférences (Sothebys par exemple avec connaissance des arts, organisait une conférence sur les papiers daminotés, c’était aujourd’hui) C’est aussi toute cette communication de qualité qui les rend de moins en moins contournables.
Un conglomérat de Libraires arriverait peut-être à créer une marque, avec de la publicité non sur elles mais leur produit.
Quand aux prix pratiqués par les librairies, c'est très variable, j'ai découvert il a y un an, rue de la Pompe dans le XVI la librairie Etienne Huret, et bien franchement c'était moins cher qu'en SVV.
Je me rappelle encore d'un beau mariage de la dauphine en maroquin à 4000e en très bel etat, et d'une reliure somptueusement décorée avec les médailles de Louis XV à 2200e de mémoire.
Il avait aussi une jolie géographie en maroquin aux armes à 1500e (celle-ci est désormais à moi et en restauration ... ;-)
Maintenant, je rejoins Hugues, pour de petits lots, je trouve difficilement le temps de passer en salles des ventes, et si par hasard je trouve un petit sujet m’intéressant sur un catalogue, la je n’hésite pas. Pour le lot unique à plusieurs milliers d’euro, la question ne se pose pas : rtt+svv
Maintenant, concernant les libraires inquiets par le site web que nous bâtissons, qu’ils se disent qu’ils auront une base de données utile, au dixième du prix qu’ils la payaient auparavant, et gratuite pour les vielles archives que nous trouverons.
Je trouve l’idée d’Hugues sur son association de Bibliophiles très intéressante.
A bientôt,
Yohann,
Ps : a demain pour le lecteur qui se reconnaîtra ;-)
Yohann,
RépondreSupprimerA lire avec humour merci
Grand merci du conseil pour le SWOT, mais j'ai quitté l'industrie, ses outil de reporting, d'analyse et d'amélioration de process, pour devenir libraire INDÉPENDANT !...les 5S ,5pourquois, TPM et autres Paretos sont déjà bien loin. Mon but comme celui de nombreux libraires n'est pas de devenir une multinationale du livre, mais je constate qu'en restant simple petit libraire moyennement inculte et dysorthographique :o), je peux vivre correctement avec ma famille. Il est certain que mon PIF (produit intérieur familiale ) est pour l'instant légèrement moins élevé que si j'étais resté cadre dans l'industrie et bibliophile, mais mon PIBE (Produit intérieur bien être) est beaucoup plus élevé.:o)) On peut trouver un certain enrichissement à être libraire, tout dépend du type d'enrichissement que l'on cherche; et en cherchant l'un, avec un peu de chance et de connaissance du livre et du marché on peut trouver l'autre :o)!...finalement, les libraires sont un peu comme les agriculteurs ou les enseignants, beaucoup de gémissement mais pas si malheureux au fond!(HUMOUR)aie la moitié de la France et des collègues va me tomber dessus...
Ceci dit, je suis d'accord sur la mutualisation des compétences, des bases documentaires et des fichiers, le domaine du livre est si vaste...cela se pratique déjà en un réseau de proximité, le libraire n'est pas un ours seul dans sa grotte et les échanges constructifs sont fréquents entre collègues ...mais ce serait sans doute très intéressant de formaliser.
Daniel B.
Ah! ....vivre d'amour, du livre, et d'eau fraîche ...le Bonheur, quoi ! (sourire, pour ne pas se méprendre)...j'y crois ! (sérieux)
RépondreSupprimerDaniel,
RépondreSupprimerVous ne seriez pas un ancien de Valeo ou Toyota ?
Pour ma part c'est là que j'y ai recu mon lavage de cerveau ;-)
En prod, en sortant d'ecole.
J'ai discuté avec certains de vos collègues ce midi à propos de mon post, ils m'ont un peu traité de dou dingue à propos du partage des clients.
Je laisse de coté mes idées de neophites sur les livres, et me concentre sur la base de données.
a bientot,
Yohann
Yohann,
RépondreSupprimerVous n'êtes pas loin, j'ai effectivement travaillé beaucoup pour l’automobile, ses sous traitants mais également le masse market... robotique et transformation des matières plastiques, mamelles de ma défunte carrière étant présentes dans de très nombreux secteurs. Lors de mon virage à 180° (à 42 ans) pour quitter un secteur porteur et suivre ma passion, je me suis fait traité de fou, de vrai dingue et sans doute bien plus si cela peut vous rassurer!...quelques un m'ont soutenu et il faut croire à ses projets.
Amis bibliophiles désolé pour cette digression, mais je répond à une simple question et il faut bien apprendre à se connaître, surtout avec le grand méchant Yohann:o) qui fait très peur aux gentils libraires!...
Une petite question à mon tour, ma bibliophilie c'est l'odeur du cuir de Russie, les dos à nerfs fouettés du XVIe bien arrondis et doux à la caresse, le velin bien plissé, la cuve bien marquée...etc l'objet tant que le texte et le texte tant que l'objet!, la chasse dans tous les coins du monde quand je faisais de nombreux déplacements...,Quelle est la votre ? pourquoi passer du temps sur cette base de données ?J'avais bien lu votre portrait mais j'ai du mal encore à comprendre vos motivations profondes de bibliophile, éclairez moi ? Seriez vous le nouveau Brunet du XXIe siècle ?...:o)
A bientôt
Daniel B.
Daniel,
RépondreSupprimerPour répondre à votre question (mais n'hésitez pas a me contacter sur l’email que j'ai laissé dans mon post sur le blog).
Je suis un passionné d’histoire, donc je me collectionne les écrits des mémorialistes – des lettres, jusqu’à la révolution, et cherche à comprendre l’évolution de l’esprit d’une nation.
Je suis assez intéressé par l’économie, j’acquiers donc les ouvrages des économistes anciens et à nouveau voir comment la théorisation de l’économie à été influencée par l’évolution des esprits que je citais ci-dessus.
De la même manière les la Rochefoucauld, La Bruyere m’interessent tout autant que Freud, car ils parlent de l’homme.
Des thématiques orientées sur la compréhension de l’homme et d’une société d’hommes.
Le tout si j’y arrive enveloppé dans de belles reliure, de préférence princièrement armoiriées au XVIII (mais j’ai un taux de 95% d’echec, à la vente LeMouel, ce jour, j’ai eu un peu l’impression d’être un cycliste sur une piste de F1)
Pour mes motivations, elles sont simples :
- ça m’intéresse de le faire
- je peux le faire techniquement
- ça m’amuse de créer quelque chose d’un peu plus tangible qu’un PowerPoint (vous voyez à quoi je pense ;-))
- et puis c’est une idée que j’avais depuis longtemps en tête et je ne voulais pas faire partie de la cohorte de ceux qui ont des idées en têtes mais ne réalisent pas, et le lancement de la revue de Hugues à été un peu pour moi un déclencheur : il se passe quelque chose en bibliophilie sur le web : accompagnons le mouvement et posons notre pierre.
- Peut-être gagnerons nous quelques milliers d’euro par an, peut-être les perdrons nous, franchement, je n’en sais rien
- Et puis je n’ai jamais autant croisé de bibliophile depuis que j’ai lancé le projet, alors ca valait le coup, juste pour ça.
Par ailleurs, comme je l’indiquais au dessus, j’aime essayer d’interpréter le monde qui m’entoure, et j’aimerai bien voir si l’on peut sortir des lois comportementales en analysant les ventes aux enchères, voire si l’on retrouve des tendance spéculatives sur certains type d’ouvrages etc…
En gros.
A bientôt,
Yohann
tu as déjà de la chance Yohann parce que moi je me suis senti ... à pieds ... et sur le bord de la route ... tu vois ? (sourire).
RépondreSupprimerB.
Tu as essayé de faire du stop?
RépondreSupprimerOn ne sait jamais... un riche mécène...
(on peut rêver)
Écouté ce soir (bon il faut tendre l'oreille)sur la nécessité de garder des librairies physiques : http://networkedblogs.com/g2NXs
RépondreSupprimerBientôt il faudra réhabiliter (et transformer) l'excellente chanson de Jean Yanne : http://www.youtube.com/watch?v=jM3UFARIBWc
;-)
Bonne soirée,
Olivier