Amis Bibliophiles bonjour,
La souscription au Cazin, l’éponyme galvaudé est théoriquement close depuis le 22 mai, à minuit : les cazinophiles, du moins ceux qui auront reçu l’information, sont 120. Nous sommes donc loin du nombre nécessaire pour faire rouler les presses …
Etiquette du libraire Cazin, à Reims |
Le 9 mai dernier, le professeur Frédéric Barbier, qui m’avait invité à faire une conférence à l’École pratique des hautes études, m’a proposé d’appuyer ce dossier auprès d’une grande maison d’édition, à la rentrée de septembre, et de laisser la souscription se poursuivre jusque là.
Sauf avis contraire des souscripteurs, que je préviendrai par courrier individuel, j’ai retenu cette solution qui est aujourd’hui la seule réponse positive à ce projet éditorial, qui n’est effectivement pas une bonne opération commerciale pour un éditeur.
Portrait : et si c'était lui ? |
Pendant ce temps, les recherches sur Cazin, qui se poursuivent, permettent :
1. de lancer un appel : je recherche un exemplaire du Traité économique et physique des oiseaux de basse-cour, par Pierre-Joseph Buchoz, publié en 1775 et portant, évidemment, l’adresse « A Rheims, chez Cazin, Libraire ».
2. de voir évoluer Cazin, l’éponyme galvaudé : c’est aujourd’hui un in-8° de 382 pages, avec 72 illustrations à pleine page, dont plusieurs inédites.
J’espère que la publication se fera cet automne et qu’ainsi je pourrai, enfin, passer la main à de jeunes chercheurs : le sujet, qui couvre la moitié du XVIIIe siècle, est en effet loin d’être épuisé.
Donc, si vous le voulez bien, la souscription reste ouverte pendant tout l’été.
Jean-Paul Fontaine
Pour trouver un exmplaire de Buchoz, contacter la BM de Metz.
RépondreSupprimerBonne chance pour la souscription, Jean-Paul. Si vous n'êtes plus très loin du compte, Je compléterai avec joie ma commande individuelle par un petit nombre pour la librairie.
RépondreSupprimerJe présenterai, surement en fin d'année, un petit ouvrage sur L'histoire ecclésiastique de la paroisse de Tarascon de la révolution à nos jours . Quelque chose me dit que le plus difficile n'est pas d'écrire l'ouvrage mais de le publier ;-)) Pierre
à Claire :merci, je viens d'envoyer la question (le catalogue de la BM de Metz n'est pas au CCFR ?)
RépondreSupprimerà Pierre : merci pour vos encouragements. Jusqu'à présent (la "crise" ?), je n'avais pas trop de problèmes pour publier.
Cazin se fait désirer !
Eh oui les caisses sont vides... (m'enfin je compte au nombre des 120).
RépondreSupprimerDans le même genre : ont-ils trouvé l'argent pour acheter les manuscrits de Robespierre (appel à souscription, papier dans Le Monde)? 980 000 euros alors que la dotation annuelle des archives est de 400 000 (de mémoire).
Je ne sais plus si la vente est à venir ou passée.
Olivier
sur Bibliorare.com, on trouve le message suivant :
RépondreSupprimerL'Etat français a exercé mercredi son droit de préemption à la vente aux enchères chez Sotheby's à Paris de manuscrits inédits de Robespierre, adjugés plus de 900.000 euros et qui devraient ainsi rester dans le patrimoine national, a constaté une journaliste de l'AFP. Paris le 18 mai 2011.
Lauverjat
Je viens de recevoir le chèque concernant l'annulation de l'édition du livre sur Cazin.
RépondreSupprimerJe dois dire que je suis bien déçue car j'aurais bien aimé faire cette lecture.
Je croyais que vous deviez quand même l'éditer. Que s'est-il passé ?
Abis
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerItou, sniff.
RépondreSupprimerD'autant que j'ai depuis peu un "vrai" Cazin (mais le saurais-je jamais...?).
Il faut le mettre en creative commons... Malgré l'absence de traduction, c'est un beau concept.
Olivier
J'en rajoute une couche... Pourquoi ce portrait "et si c'était lui?" et quel est son histoire.
RépondreSupprimerBah j'essaie de me consoler... à défaut de me plier en 16 (les châtiments corporels sont interdits Jean-Paul : pas les doigts...!).
Olivier
Pareil ! chèque reçu... bien dommage ! Il doit bien exister une solution... reste à la trouver...
RépondreSupprimerB.
Oui, dommage.
RépondreSupprimerJ'espère vraiment que vous trouverez une autre solution...
Thérèse
Reçu le chèque hier. Je ne peux que me joindre à la déception collective : c'est vraiment dommage.
RépondreSupprimerEspérons que tu parviendras à placer le livre chez un autre éditeur.
Pareil. C'est bien dommage.
RépondreSupprimerT
Chers Amis cazinophiles,
RépondreSupprimerAprès les instants quelque peu douloureux de "liquidation des affaires NRLA et Cazin" (pour faire court, vous savez de quoi il s'agit), je ne peux rester silencieux devant vos interrogations.
Je ne suis pas encore mort, et je puis vous assurer que "Cazin, l'éponyme galvaudé" paraîtra avant de partir au paradis des gens de lettres (si j'ai droit à une place là-bas ?), d'une manière ou d'une autre, et vous en serez prévenus.
Je dois voir deux éditeurs avant les fêtes de fin d'année, qui pourraient être intéressés.
A défaut d'éditeur, il sera mis sur le net.Mais vous comprendrez, j'en suis certain, ma préférence pour le papier.
On reste tout de même étonné des difficultés que tu as à trouver un éditeur pour cette somme d'érudition quand on voit le nombre de m... qui se publient tous les jours avec l'assentiment du public. Je ne peux pas m'empêcher dans le cas précis de penser que les éditeurs jouent dans ce cas le même rôle déplorable que les banques, à savoir qu'elles ne prêtent qu'aux riches et qu'elles n'offrent un parapluie à leurs clients que les jours où il fait beau... pauvre monde...
RépondreSupprimerJe retourne lire Jean Grave, La société mourante ...
B.
C'est bien dommage mais on ne peut s'en prendre à la société (les éditeurs, les banques, les patrons, etc...) pour tout cela. Une entreprise, et la N.R.L.A en était une, avait des obligations financières qu'il ne fallait pas oublier.
RépondreSupprimerJean-Paul a raison de ne pas s'apitoyer sur son sort. Il le fera éditer son livre et je referai sans problème un chèque de réservation! Pierre
si Pierre on peut, je vous assure ! Et je ne m’apitoie jamais, sachez le.
RépondreSupprimerLes oeillères n'ont jamais servi que ceux qui ne veulent pas voir. (ça c'est de moi).
PS : Pour la NRLA, aux dernières nouvelles c'était une association à but non lucratif non ? pas une entreprise désirant dégager des profits.
B.
Vous avez tous les deux raisons, la NRLA était effectivement une association à but non lucratif, mais elle avait malgré cela des obligations dont celle d'équilibrer son budget pour ne pas coûter trop d'argent à Jean-Paul et moi.
RépondreSupprimerCe fût le cas sur les 4ers numéros, mais pas sur le ex futur 5ème, hélas.
Hugues
J'ajoute d'ailleurs que cela ne me fait que plus réfléchir pour trouver la bon façon de faire éditer mon inédit d'Uzanne.
RépondreSupprimerH
si tu veux te faire plaisir et faire plaisir aux bibliophiles tu peux le faire éditer par Plein Chant, imprimeur-éditeur de la Petite Librairie du XIXe siècle à Bassac (éditeur en 2009 de Isidore Liseux, un grand "petit éditeur" (réimpression à petit nombre et sur beau papier de textes anciens).
RépondreSupprimerA suivre...
Tu te doutes bien que je serai plus qu'attentif...
B.
En effet... et la boucle et bouclée, puisque j'avais écrit un article sur Plein Chant et leur Liseux dans la NRLA :)
RépondreSupprimerHugues
Un cazin précoce?
RépondreSupprimerhttp://cgi.ebay.fr/JARDINS-LART-DEMBELLIR-PAYSAGES-1782-DE-LILLE-VRAI-PREMIER-CAZIN-/170704115901?pt=FR_GW_Livres_BD_Revues_LivresAnciens&hash=item27bec218bd