Amis Bibliophiles bonjour,
Ca y est, le jour béni serait presque arrivé. Nous en avions déjà longuement débattu ici: l'odeur des livres, les odeurs des livres, ceux qui les détestent, ceux qui les vénèrent, et toutes les luttes vaines pour en venir à bout. Il fallait un génie pour mettre tout le monde d'accord, et le génie est venu d'outre-Rhin: la maison Steidl s'apprête en effet selon le magazine Focus à lancer un parfum reproduisant l'odeur des livres. Cette fragrance, nommée Paper Passion, a été développée à partir de différents échantillons de papier. Le flacon reprendra lui la forme d'un ouvrage. Je dis merci, je dis bravo! Dès que la fragrance sera disponible, le Blog du Bibliophile la testera bien sûr pour vous.
Par ailleurs, je vous invite à découvrir une très belle exposition du photographe Philippe Busser à propos du salon du Grand Palais. Vous pourrez à la découvrir ici: http://wildnis-photography. com/?galleries=salon-du-livre- ancien-et-de-lestampe-grand- palais-paris-2011
Je trouve qu'elle retranscrit très justement l'atmosphère de ce très beau salon, et les habitués y reconnaîtront même des figures connues.
Très belles photos.
H
Après le nez du vin, le nez du livre!!!
RépondreSupprimerOlivier
Steidl qui fait un "parfum-livre" ? Nous ne sommes pas le 1er avril ? Pour moi Steidl est un éditeur, je suis à côté de la plaque ? Quoi qu'il en soit, comme une partie de ma bibliothèque est dans ma chambre, je hume les livres assez souvent, pour ne pas avoir besoin d'un ersatz ;-)
RépondreSupprimerElle ne porte rien d’autre qu’un peu d’essence de maroquin, dans ses cheveux…”
RépondreSupprimerSplendides photographies !
RépondreSupprimerConcernant le parfum des livres, il serait vain de vouloir en faire une fragrance à mettre en bouteille pour la vendre, car il doit bien exister autant de parfums que de livres... des milliers agréables et subtiles, des milliers désagréables et repoussantes. Pour ma part je n'aime respirer les livres seulement in situ. Une astuce que je pratique et que je vous dévoile, si vous voulez essayer. Prenez un livre, ouvrez le sous votre nez, plongez votre nez au centre du livre, refermé légèrement le livre sur votre nez jusqu'à ce qu'il vous touche le nez. Ensuite n'inspirez pas de suite, mais expirez fortement plutôt, laissez votre air se mélanger avec les fragrances livresques une fraction de seconde, puis imméadiatement à la suite inspirer longuement et régulièrement pour bien capter les fragrances livresques. Et voilà, le tour est joué, vous voilà bibliofragrançophile (sourire).
B.
"jusqu'à ce qu'il vous touche le nez" !!!!!!!!!!!et hop ! une tache de gras sur les deux pages !
RépondreSupprimerSurtout donc, ne pas aller jusque là : s'arrêter un peu avant, c'est plus sûr ...
non non Jean-Paul ! Je maintiens ! Jusqu'à ce que le nez touche... c'est olfactif et tactile.... (sourire). Evidemment, s'assurer auparavant que vous avez le nez propre et sec.
RépondreSupprimerSinon je viens de lire ton article du DEL sur Uzanne. Bien bien maestro ! Belles pages sur le maître es livres et gaudrioles féminesques (sourire). J'ai noté deux petits oublis, les Instantanés d'Angleterre (1914 - tiré à 1.815 ex.), Le Sottisier des moeurs (1911, 80 ex. sur papier de luxe). J'aurais bien évidemment quelques questions à te poser. Comment sais-tu qu'il s'est fait "évincer" des Biblio Contempos ? J'aimerais bien savoir ce que tu sais des deux autres ventes de livres de 1898 et 1908 que tu cites, et dont je ne sais rien.
Au plaisir de te lire,
B.
Tout évolue, même l'histoire, pas seulement l'économie : le texte du DEL sur Uzanne a été écrit en 2006 ...tu penses bien qu'aujourd'hui, il aurait une page de plus !
RépondreSupprimerDu coup je viens de relire la présentation par Uzanne de la vente de la bibliothèque Bélinac en 1909. Intéressant.
RépondreSupprimerB.
D'autres textes d'Octave, peu connus car dispersés dans la presse de l'époque, sont aussi très intéressants et nous plongent dans l'ambiance bibliophilesque du moment : dommage que nous n'ayons pas de photographies équivalentes à celles présentées sur le Salon 2011, dont certaines valent qu'on les enregistre pour les garder comme témoins de l'histoire de la bibliophilie.
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