Amis Bibliophiles bonjour,
J'aimerais vous présenter l'ouvrage suivant, petit ouvrage sympathique et amusant.
LE GAY LOUIS-PIERRE-PRUDENT - LE PETIT
SAVANT DE SOCIÉTÉ, ouvrage dédié à la jeunesse
des deux sexes, contenant la manière de jouer tous les jeux innocens dont on
s’amuse en société, et les pénitences qui s’y ordonnent, avec la manière de s’y
conformer en les exécutant.
Paris - Caillot, rue Git-le-Coeur (tome
1-2), rue St. André-des-Arts (tome 3-4, au colophon du tome 4 : Riom, J.-C.
Salles, imprimeur) - s. d. [1818]
4 vol. in-32° (100 x 66 mm), 160 pp. et 2 hors-texte pour chacun des tomes.
Dans cette édition, les figures ont fait
l’objet d’une nouvelle gravure sur bois
non moins charmante que pour les éditions précédentes.
Plein veau glacé brun très foncé,
encadrement d’un filet et d’une roulette sur les plats, dos lisse orné,
roulette sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l’époque)
Recueil extrait des manuscrits de M.
Enfantin corrigé et augmenté par M. de Belair (pseudonyme de
Louis-Pierre-Prudent Le Gay.) - Quatrième édition aussi rare que
les précédentes.
Ce recueil semble s’être en partie inspiré
des Soirées amusantes de M. Huvier de Fontenelles, mais il
comprendrait un bon nombre de tours de magie non présents dans celles-ci.
La première édition date de 1810 (Caillot, quai des Augustins, n°9), la deuxième de 1812 (id., rue Pavée-Saint-André, n° 19 - Paris, imprimerie de Doublet), la troisième de 1814 (id. - Paris, imprimerie d’Egron).
Le premier volume concerne les jeux qui
donnent de l’exercice, les jeux physiques et le début des jeux d’esprit, le
deuxième comporte la suite des jeux d’esprit, le troisième présente la fin des
jeux d’esprit puis les récréations mathématiques (tours de cartes et autres
jeux de société), le quatrième traite des pénitences.
Gumuchian - 4523 : « Très rare » ; Quérard
- Supercheries - 554 ; Barbier - N° 17112
René
Merci pour cet article, puissions-nous garder une âme d'enfant émerveillé le plus longtemps possible, en ces temps où certains voudraient la faire perdre trop tôt à nos adolescents.
RépondreSupprimerDaniel B.