lundi 25 juin 2007

De quoi méditer....

Je vous laisse méditer les mots suivants, cités par Christian Galantaris dans son excellent Manuel du Bibliophile :

L'anglais sir Richard Heber, qui laissa à sa mort (1833) 150 000 volumes avait pour principe "qu'un bon bibliophile doit avoir trois exemplaires de chaque ouvrage intéressant, et s'employer à les trouver: le plus beau pour le montrer, le second pour s'en servir, le troisième pour être mis à la disposition des amis.»

Comment lui donner tort, s'il en avait les moyens!
Ah douce musique à mes oreilles que ces mots d'un autre bibliomane (je mène un combat pour que ce mot ne soit pas uniquement péjoratif!)...
Un homme bien ce Richard!

H

N'oubliez pas que je vais vous soumettre une nouvelle énigme bibliophilique ce soir... Elle est brevetée anti-google et me semble difficile à trouver, même entouré de nombreuses bibliographies. Pour trouver il vous faudra un peu de Culture... ah, la Culture!
20h15 donc!

11 commentaires:

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  2. Pour ma part, si j'en avais les moyens, je serais d'avis d'avoir un très bel exemplaire pour le lire, le contempler le temps de mon bref passage sur terre, également un très bel exemplaire pour l'offrir à la personne que je pense la plus à même d'en apprécier toute l'essence, un troisième exemplaire, le plus beau qui soit peut-être, pour le mettre à la disposition de mes amis bibliophiles et en répandre ainsi au plus grand nombre l'aura. Pari plus qu'exigeant, plus qu'esthète, plus qu'utopique, mais bien humain, tout rempli d'humanisme, de vanité, et de volonté de transmettre.

    Gloire à Richard Heber et à notre ami Hugues le Bon pour son humanisme qui force le respect.

    Amicalement, Bertrand.

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  3. Bah, un ex en 4°, un en 8°, un en 12° et un en Cazin, non ? Comme tout le monde, quoi.

    TE

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  4. L'idée d'un ex. destiné à être prêté aux amis est marrante. Car, enfin, le bibliophile est-il prêteur ? Ou passe-t-il son temps à surveiller quiconque manipule ses ouvrages avec une terreur humide dissimulée sous des sourires crispés ?

    TE

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  5. Pas totalement faux...

    Le bibliophile n'est pas prêteur...
    ou plutôt il aime bien savoir à qui il prête...

    Et honnêtement, même dans mon entourage, je n'en connais pas beaucoup qui ont de la réelle "attention" et "compassion",
    que ce soit pour la reliure à manipuler, ou l'intérêt qu'il peut y avoir à lire un livre dans une édition ancienne, en EO de préférence.

    Si j'arrive à rencontrer quelqu'un qui réunit ces 2 critères, je prêterai sans sourciller le plus beau de mes joyaux !

    Et vous ?

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  6. Je ne prête pas, parce que tout simplement personne n'est intéressé autour de moi, donc finalement, la suestion ne s'est jamais posée.

    Mais les gens de passage chez moi, amis ou autres, peuvent manipuler sans problème, ça ne me dérange pas.

    H

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  7. Personne non plus chez moi ne s'intéresse à mes livres. Alors, les prêter...

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  8. Que de solitude, au fond du savoir obsessionnel ! Ce blog serait-il le Meetic des bibliophiles ? Allons, allons, qui est volontaire pour un petit dîner informel entre amateurs de livres ?
    Tiens, j'aimerais bien, au passage, qu'une personne ayant répondu " NON " au sondage : seriez-vous intéressé par un dîner informel entre gens de ce blog ? m'explique les raisons profondes de sa réponse :)

    TE

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  9. Je suis également intéressé par la réponse à la question posée par TE sur le dîner.

    Sachez que si cela vous inquiète, je mange très proprement!

    H

    P.S. : le meetic des bibliophiles... genre j'entre en bourse avec mon blog, je lève 375 millions d'euros et je snobe Bill Gates à la prochaine bookfair de New-York? Yes! (euh.. allez reviens sur terre Hugues, ta femme t'appelle pour aller faire la vaisselle).

    P.P.S. : j'en conclue que TE est partant pour le dîner... (en amoureux, TE, toi et moi, les yeux dans les yeux?)

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  10. juste moi et le chef ?
    Wouah...

    TE

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  11. Ben moi, il m'arrive de préter, mais je ne prète pas de livres de valeur, même à des amis, car on ne les revoit que difficilement. Pour l'instant, j'ai tout revu, sauf ce que j'ai offert à un ami prof de français.

    Montherlant reprend cette reflexion d'un sage indien (si je me souviens bien): on ne devrait garder de chaque livre que trois ou quatre pages, les meilleures.

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