C'est donc la grève, c'est la seule explication... Ebay est presque aussi apathique qu'au 15 août... Du coup j'avais préparé des ventes, je les mets en stand-by, car avec ma politique de prix de départ bas et pas de réserve, je vais encore vendre des reliures signées pour 29 Euros !
mais non, mettez-les en vente, 29 euros ça m'intéresse ! ceci dit, c'est vrai que je viens d'acheter un livre, sur lequel j'ai été le seul enchérisseur...
mon Jeanne d'Arc de G. Hanotaux, truffé, en maroquin signé Franz à 29 Euros, je l'ai un peu en travers. Même si il ne valait pas beaucoup plus du double... Et puis bon la valeur, hein... On ne va pas revenir là dessus. Ce jour là, les gens présents étaient prêt à en donner 29... C'est tout !
Lu cet après-midi (on se console comme on peut) la Gazette Drouot où un compte-rendu de vente (de livres) a attiré mon attention : non seulement, il y avait comme à l'habitude, les prix d'adjudication mais aussi les heureux acquéreurs. Cela m'a semblé inhabituel pour ce luxueux périodique de publi-rédactionnel qui, en général, se garde bien de mentionner les acquéreurs. Pas sûr que les libraires acheteurs (et donc bientôt vendeurs) aient appréciés.
Sinon oui c'est calme sur ebay, mais il paraît que c'est la crise.
Mais j'ai aussi appris que promouvoir le livre ancien comme investissement était contraire aux principes de la librairie ancienne selon la ABA (il est vrai que les témoignages des années 20-30 sont pleins de contre-exemples) : " "Members must not promote antiquarian and rare books, or allied materials, as investment vehicles in themselves, or as part of investment schemes.": http://www.ilab.org/eng/documentation/44-rare_books_as_investments.html
Mais là c'est juste pour réveiller tout le monde ;-)
Le Grand Vocabulaire n'est pas parti bien haut. Question: la personne qui avait des problèmes à se faire payer par ce vendeur a-t-elle finalement réussi? A.
Oui Olivier, j'ai également remarqué le compte rendu d'une vente de livres (Cf. p.39, la gazette de Drouot) dans lequel le nom des acquéreurs est donné. C'est une pratique Anglo-saxonne, d'ailleurs le vente était organisée par Sotheby's France. Pour ma part, je ne suis pas favorable à cette pratique. Trop de transparence fausse le jeu. Je souhaite être libre d'acheter un livre sans avoir à révéler mon prix d'achat. Bien que je ne sois pas vendeur, c'est affaire de principe. Ces informations peuvent être perverses: révéler les moyens d'une personne que l'on peut croire richissime et qui en réalité se saigne aux quatre veines, Empêcher une bonne affaire et une revente rapide pour un besoin urgent de liquidité (l'acheteur connaissant le prix d'achat)... Peut-être que certains parmi vous pensent au contraire que cette pratique peut-être utile. J'aimerais connaître leurs arguments... et ainsi peut-être adoucir ma position.
Les noms donnés sont uniquement ceux d'acheteurs professionnels qui ne vendent pas souvent un tome isolé de la Bibliothèque Rose! Vu les prix atteints (entre 95 000 et 290 000 ) mon anonymat risque (hélas d'ailleurs, trois fois hélas) d'être préservé fort durablement pour le moins. Je ne crois pas que la publication de leurs noms nuise beaucoup aux libraires concernés. Qui envisage d'acheter un tel livre à un tel prix aura vite fait de retrouver d'où il vient si il sort d'une salle de vente. Les clients de ces libraires pour ces livres ne vont pas s'arrêter à ces considérations. D'ailleurs que savons nous des clients à qui sont destinés ces ouvrages? N'ont- ils pas pu commissionner aussi ces libraires? Comme tous bibliophiles j'aime bien connaître la provenance des livres. Je me délecte des comptes rendus de ventes du XIXe où le Duc d'Aumale emporte un ouvrage, Morgan écrase ses concurrents et Blanchemain mange son chapeau, je préfère les catalogues où un amateur a marqué les prix et les noms des enchérisseurs. Sotheby's renoue avec la tradition.
Je confirme pour le coup du "catalogue où un amateur a marqué les prix et les noms des enchérisseurs". J'en possède de nombreux et c'est très agréable. Mais aucun de ces catalogues n'est postérieur à 1950, ce qui change tout...
13 commentaires:
Zéro commentaire sur un ebayana ? C'est à cause de la grève ? Amis bibliophiles êtes-vous là ?
ah ben si, il y a un commentaire. Et même 2, maintenant. Apparemment c'est morte saison pour ebay, c'est peut-être le moment d'en profiter !
Jamais 2 sans 3 ...
Il y a peut-être d'autres exemplaires à suivre que ceux signalés par Hugues : on ne peut donc parler des absents...
C'est donc la grève, c'est la seule explication... Ebay est presque aussi apathique qu'au 15 août... Du coup j'avais préparé des ventes, je les mets en stand-by, car avec ma politique de prix de départ bas et pas de réserve, je vais encore vendre des reliures signées pour 29 Euros !
mais non, mettez-les en vente, 29 euros ça m'intéresse !
ceci dit, c'est vrai que je viens d'acheter un livre, sur lequel j'ai été le seul enchérisseur...
mon Jeanne d'Arc de G. Hanotaux, truffé, en maroquin signé Franz à 29 Euros, je l'ai un peu en travers. Même si il ne valait pas beaucoup plus du double... Et puis bon la valeur, hein... On ne va pas revenir là dessus. Ce jour là, les gens présents étaient prêt à en donner 29... C'est tout !
Si je peux revendiquer une retraite heureuse, le truc que j'aime bien, c'est le Grand Vocabulaire François. 1764 1770. 32 Volumes in 4°
Lu cet après-midi (on se console comme on peut) la Gazette Drouot où un compte-rendu de vente (de livres) a attiré mon attention : non seulement, il y avait comme à l'habitude, les prix d'adjudication mais aussi les heureux acquéreurs. Cela m'a semblé inhabituel pour ce luxueux périodique de publi-rédactionnel qui, en général, se garde bien de mentionner les acquéreurs. Pas sûr que les libraires acheteurs (et donc bientôt vendeurs) aient appréciés.
Sinon oui c'est calme sur ebay, mais il paraît que c'est la crise.
Mais j'ai aussi appris que promouvoir le livre ancien comme investissement était contraire aux principes de la librairie ancienne selon la ABA (il est vrai que les témoignages des années 20-30 sont pleins de contre-exemples) : "
"Members must not promote antiquarian and rare books, or allied materials, as investment vehicles in themselves, or as part of investment schemes.":
http://www.ilab.org/eng/documentation/44-rare_books_as_investments.html
Mais là c'est juste pour réveiller tout le monde ;-)
Allez bonne soirée,
Olivier
Le Grand Vocabulaire n'est pas parti bien haut. Question: la personne qui avait des problèmes à se faire payer par ce vendeur a-t-elle finalement réussi?
A.
Entretemps, la "Pharmacopée" de Moÿse Charas ... un seul tome sur deux, est a 302 euros ? ? ?
Là, je ne comprends plus du tout.
René de BlC
Oui Olivier, j'ai également remarqué le compte rendu d'une vente de livres (Cf. p.39, la gazette de Drouot) dans lequel le nom des acquéreurs est donné. C'est une pratique Anglo-saxonne, d'ailleurs le vente était organisée par Sotheby's France. Pour ma part, je ne suis pas favorable à cette pratique. Trop de transparence fausse le jeu. Je souhaite être libre d'acheter un livre sans avoir à révéler mon prix d'achat. Bien que je ne sois pas vendeur, c'est affaire de principe. Ces informations peuvent être perverses: révéler les moyens d'une personne que l'on peut croire richissime et qui en réalité se saigne aux quatre veines, Empêcher une bonne affaire et une revente rapide pour un besoin urgent de liquidité (l'acheteur connaissant le prix d'achat)... Peut-être que certains parmi vous pensent au contraire que cette pratique peut-être utile. J'aimerais connaître leurs arguments... et ainsi peut-être adoucir ma position.
Les noms donnés sont uniquement ceux d'acheteurs professionnels qui ne vendent pas souvent un tome isolé de la Bibliothèque Rose! Vu les prix atteints (entre 95 000 et 290 000 ) mon anonymat risque (hélas d'ailleurs, trois fois hélas) d'être préservé fort durablement pour le moins. Je ne crois pas que la publication de leurs noms nuise beaucoup aux libraires concernés. Qui envisage d'acheter un tel livre à un tel prix aura vite fait de retrouver d'où il vient si il sort d'une salle de vente. Les clients de ces libraires pour ces livres ne vont pas s'arrêter à ces considérations. D'ailleurs que savons nous des clients à qui sont destinés ces ouvrages? N'ont- ils pas pu commissionner aussi ces libraires?
Comme tous bibliophiles j'aime bien connaître la provenance des livres. Je me délecte des comptes rendus de ventes du XIXe où le Duc d'Aumale emporte un ouvrage, Morgan écrase ses concurrents et Blanchemain mange son chapeau, je préfère les catalogues où un amateur a marqué les prix et les noms des enchérisseurs. Sotheby's renoue avec la tradition.
Je confirme pour le coup du "catalogue où un amateur a marqué les prix et les noms des enchérisseurs". J'en possède de nombreux et c'est très agréable. Mais aucun de ces catalogues n'est postérieur à 1950, ce qui change tout...
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