Amis Bibliophiles Bonsoir,
Après la lecture des catalogues de libraires que nous a proposée Lauverjeat, voici une sélection d'ouvrages que j'ai trouvés intéressants sur ebay.
Cette très jolie curiosité sur laquelle j'aimerais avoir votre avis: compte-tenu du format, croyez vous vraiment qu'il s'agît d'un ex-libris?
Amusez-vous bien, bons achats!
H
68 commentaires:
Nous avons vous envoyé une e-mail à votre adresse (blog.bibliophile@gmail.com)...L'avez vous reçu?
L'adresse d'origine est: biblio.seminarioògmail.com...
Pouvez-vous nous aider?
Merci pour votre collaboration!
Biblioteca Seminario Vescovile di Cremona
Ni le format ni la collation de "La ville de Paris en vers burlesques" sont correctes. Pas grave, on le voit bien sur les photos. Mais les illustrations?
La première édition de ce très beau livre d'emblèmes, très souvent réimprimé, est de 1648. Rare, complet, 1ère édition... rien.
"La ville de Paris en vers burlesque" a l'air d'avoir pris l'eau : moisissures...?
Léo
Tout aussi rédibitoire pour "La Ville de Paris" : la page de titre a été découpée.
A l'attention du Bibliophile Rhemus.
La découpe sur la page de titre est insignifiante et loin d'être rédibitoire: la bibliophilie "intégriste" n'est pas de mise sur un ouvrage très rare dans son vélin du temps, non?
Il faut savoir savoir raison garder car sinon 90% des ouvrages (ou plus!) présentés ici par les participants sont à rejeter pour des défauts de reliure ou autres...
C'est bien ce que je pense, hélas !
En Bibliophilie, il faut un peu de rigueur, faute de quoi on devient un collectionneur de bouquins : il n'y a aucune honte à cela, mais ce n'est pas de la Bibliophilie. Un chat s'appelle un chat.
A ce moment là les livres présentés par les collectionneurs ou dans les portraits des libraires ne sont pas à mettre dans la catégorie de la bibliophilie.
Les ouvrages présentés sur le blog en provenance de bibliothèques particulières sont la plupart du temps frottés ou avec des défauts de reliure (cf les photos des ouvrages du déménagement ou encore celles des reliures doublées qui là sont franchement crapoteuses...).
Les ouvrages du jeune libraire spécialisé en ésotérisme sont à mettre dans cette catégorie également alors: maroquins passés et défectueux, des manques de texte, des reliures non restaurées...
Mais moi je ne suis pas d'accord avec votre définition du bibliophile qui même si je la comprends, reste encore très empreinte de la vision du 19eme siècle. On en resterait presque à faire sauter les vélins des EO de Montaigne pour y mettre de beaux maroquins jansénistes...
Et que dire de cette reliure de Grolier récemment apparue sur le marché et qui combinait le fait d'avoir son dos refait, ses gardes remplacées, des trous de vers, et qui n'était que le tome 1 des oeuvres de Saint Augustin?
Non bibliophilique selon vos critères, hautement bibliophilique selon les miens: UNIQUE de par son décor et de par sa provenance exceptionnelle!
La nuit tous les chats sont gris, et la bibliophilie ne vous en déplaise est multiple: vous n'avez pas le monopôle du bon-goût en cette matière.
Personnellement, j'achète les livres que je peux m'offrir. Ce qui exclu bien souvent les livres les plus intéressants, les plus beaux et les plus recherchés.
Si la bibliophilie ne devait s'accommoder que d'exemplaires parfaits (est-ce qu'au moins cela existe?), à l'heure d'internet, où les plus beaux livres sont aisémment repérables, la bibliophilie ne serait plus qu'une question de moyens financiers, et non un affaire de goût, de perspicacité et de persévérance.
Il m'est arrivé d'acheter des ouvrages dont la page de titre avait été découpée (pour masquer un ex-libris), ou dont les mouillures auraient fait fuir la plupart des bibliophiles. Par contre, j'achète des raretés qui semblent insignifiantes, qui n'intéressent que moi, mais qui, constituant un "fonds", prennent une valeur documentaire, sentimentale, et sans doute aussi financière.
Pardon pour ce long message, j'avais cru qu'il ne s'agissait, pour le titre découpé d'une fine bande, que de refuser une opération susceptible de masquer un éventuel vol, auquel cas la mise en garde de Jean-Paul me semblait compréhensible (encore qu'il était visible sur les images que la bande de papier était trop fine pour masquer un cachet). Mais puisqu'il semble qu'il s'agît là de redéfinir (une nouvelle fois!) la bibliophilie, je mets mon grain de sel.
PS/ Oserai-je l'avouer? Je faisais partie des enchérisseurs sur la Ville de Paris... J'ai vite arrêté parce que je ne pensais pas que l'ouvrage valait ce tarif là et que je n'étais pas sûr de la collation.
PPS/ Anonyme, ne serait-il pas bon que vous signiez vos messages, même d'un pseudo,afin que l'on puisse vous répondre directement?
Ah, les esprits s'échauffent! C'est le sel de la vie, tout le monde n'est pas du même avis.
Ma position est la même depuis toujours, et ne rejoint pas celle de Jean-Paul (et pourtant!): il y a autant de bibliophilies que de bibliophiles, certaines sont plus éclairées, d'autres plus aisées sur le plan financier, mais est-il bien utile de les classer? A mon sens, non.
On peut être un bibliophile fin, connaisseur et éclairé et acheter ses livres aussi bien chez M. Sourget que dans un vide-grenier, les payer chers ou pas, les payer le prix qu'ils valent ou non. Et la notion de prix, nous l'avons déjà discutée ici est elle-même relative: le bon prix n'est rien d'autre que celui que vous êtes prêt à mettre. Tant mieux si vous avez les moyens, mais si vous en avez moins, cela ne fait pas de vous un moindre bibliophile. Je connais des bibliophiles riches mais peu éclairés, des moins aisés qui sont aussi peu éclairés et d'autres aux moyens limités ou immenses, qui sont tous des amateurs fins et cultivés. Peu importe au fond, la seule chose qui vaut la peine d'être partagée et que nous partageons tous, avec notre propre culture, notre approche, notre caractère, tous très personnels, c'est la passion. Et chacun à le droit de la vivre comme il le souhaite sans être jugé par les autres.
A mon sens, mieux vaut acheter des incomplets que rien du tout, et je pars du principe que ce n'est pas parce qu'on achète parfois un incomplet qu'on en fait une règle de vie. D'ailleurs, quid de ceux d'entre nous qui achètent un livre qu'ils croient complet et qui ne l'est pas en fait? Sont-ce de mauvais bibliophiles? L'expression même est choquante.
Je rejoins donc globalement la vision de notre interlocuteur anonyme (mais faites moi plaisir, signez vos messages, c'est la règle non écrite du blog qui permet de fluidifier la communication, même avec un pseudo). D'ailleurs, l'incomplet ou l'ouvrage en état moyen constituent souvent une porte d'entrée dans la bibliophilie et c'est à leur contact que le goût et l'exigence se forment. Ils ont donc même des vertus.
Personnellement, j'essaie d'éviter les incomplets, c'est l'une des règles que je me suis fixé... mais comme toutes les règles, il peut m'arriver d'y déroger. Et je sais, et je sens que chaque bibliophile est un peu comme moi. Lequel d'entre nous d'ailleurs n'a jamais acheté d'incomplet?
Mais gardons nous de ranger les uns et les autres dans des catégories, on peut avoir les moyens sans être un imbécile et être un imbécile fauché comme les blés. L'un n'implique pas l'autre, en bibliophilie comme dans d'autres domaines. C'est aussi valable pour les livres: un incomplet ou un ouvrage en mauvais état mais ayant une histoire, quelque chose de spécial, peut parfois être bien plus intéressant ou émouvant qu'un autre ouvrage complet et/ou parfait. C'est affaire de goût, de personne, de moment.
C'est la passion qui nous rassemble et qui compte. Et d'ailleurs pour conclure, chaque bibliophile, chaque bibliophilie, n'est elle pas en perpétuelle évolution? Je ne suis pas le bibliophile que j'étais il y a 10 ans, ni 5 ans, ni 15 ans (il achetait sans discernement, incomplets ou non, essayant de modeler son goût, de comprendre, d'apprendre)... Essayons donc d'être aussi tolérant avec les autres que nous le sommes avec nous mêmes!
H
PS: sur la définition de la Bibliophilie? Les plus grands s'y frottent sans succès. Cosa Mentale?
100% d'accord avec Hugues, n'oublions pas que cela doit avant tout rester un plaisir. Chacun peut vivre sa bibliophilie comme il le souhaite.
Antoine
(acheteur d'incomplets, rarement, de complets, et passionné)
Bonsoir,
Quand je suis agacé je raisonne par l'absurde...
Et j'en viens à la conclusion que si l'on possède ne serait-ce qu'un exemplaire d'un ouvrage rare ou recherché, bien complet, bien voire très bien relié et que l'on a acquis (parfois à vil prix) en conscience et non pas par les hasards de la naissance on est, on devient, on demeure (malgré toutes les tares attachées à nombre de nos autres exemplaires) un bibliophile.
Même au sens, éminemment restrictif à mon avis (car essentialiste et non processuel comme vient de le rappeler Hugues) qu'en donne Jean-Paul.
Bonne soirée,
Olivier
Saint-Wiborade sait que je ne suis pas toujours d'accord avec M. Fontaine mais une chose me bloque dans votre approche cher anonyme et rend tout votre discours vain et inutile: tout simplement parce que vous avancez masqué. Vous avez beau jeu de critiquer sans nous dire qui vous êtes et de quel droit vous faites cela. Vous pouvez avoir un avis, mais dans ce cas assumez le.
Mike
Conformément à la règle que j'avais formulée il y a quelques mois, j'efface désormais les messages désobligeants et anonymes.
Hugues
Du coup, ça devient moins rigolo.
Montag
Don't feed the trolls.
Les ciseaux :-))
Pour Martin,
C'est du "djeuns"? ça veut dire quoi?
Cher anonyme, je vous censure en effet simplement parce que vous citez nommément des personnes sans signer vos messages. Cela n'a rien de personnel, mais c'est une règle qui existe depuis longtemps sur le blog. Et elle aussi valable pour la Haute Normandie.
En ce qui concerne mon inféodation et le business, je vais faire court: la NRLA est une association 1901 à but non lucratif. C'est moi qui en ait eu l'idée et qui l'ai proposée à Jean-Paul, qui a eu la folie de la créer et de la mettre sur pieds.
H
Anonyme, vous ne pourriez pas arrêter svp?
Merci
Etienne
Dites nous qui vous êtes, ce sera plus simple, et cela évitera que vous nous spammiez alors que nous sommes étrangers à vos débats.
Merci
Mike
A chacun de vos commentaires, les abonnés au blog reçoivent un message. Merci de bien vouloir arrêter.
Mike
J'ai dit la Haute Normandie comme j'aurais dit le Bas Rhin, la Bourgogne ou la Suède.
Merci soit de signer vos commentaires, soit de respecter les autres lecteurs du blog, qui sont étrangers à votre contentieux.
H
Vous êtes censuré parce que vous ne signez pas vos messages, et je n'ai pour ma part aucune idée de qui vous êtes. Mais si vous voulez bien signer vos messages de votre nom, compte-tenu du fait que vous citez les noms d'autres personnes, ils seront les bienvenus et maintenus sur le blog
H
Alors revenons au débat maintenant si j'y ai encore droit.
Je suis retraité et bibliophile, acheteur chez Sourget, Vrin...et sur Ebay, et les positions de M. Fontaine sont dès plus intransigeantes.
Chacun fait comme il peut, avec son expérience et ses moyens, mais il a le droit de se considérer comme bibliophile!
Et n'en déplaise aux bibliophiles "à la papa".
Louis, c'est vous l'anonyme?
Voilà qui est mieux: à défaut de vous connaître, nous pouvons vous nommer.
>> "Chacun fait comme il peut, avec son expérience et ses moyens, mais il a le droit de se considérer comme bibliophile!"
Ca me semble censé. Comme la position d'Hugues me semble censée.
Je pense que "bibliophile" relève plus d'une identité ou d'une revendication que du titre de gloire: on n'a pas à être adoubé "bibliophile" par d'autres: si on veut l'être, si ce mot a un sens pour nous, personne ne peut nous refuser ce droit.
On pourra objecter, non sans fondement, que dans ce cas plus rien n'a de valeur, que toutes les "bibliophilies" ne se valent pas selon des critères objectifs, que si l'amateur de BD de l'an 2000 peut se dire bibliophile alors on ne sait plus de quoi on parle et on ne peut plus parler.
C'est vrai, mais un discours trop restrictif ne permet pas de parler non plus: il est possible, Jean-Paul, que selon tes critères je ne serais pas "éligible" au titre de bibliophile (je n'ai aucun exemplaire que je considère comme parfait); mais comme tu ne m'as jamais demandé de quitter ces lieux, j'imagine que finalement tu n'es pas aussi "restrictif" que le laisse croire (à ceux qui ne te connaissent pas) ton dernier message sur ce post. :o)
PS/ N'est-ce que pour éviter ce type de contentieux que la revue que nous attendons tous avec impatience parle de "livres anciens" et pas de "bibliophile" ou de "bibliophilie"??
Chouette 61 messages sur le blog, une sacrée recherche doit mettre les lecteurs en ébullition...
Flûte alors 61 messages, vue l'heure je ne suis pas couché...
Cornegigouille que du spam...
bon je vous donne ma dernière découverte côté relieur algérien.
bonne nuit!
Lauverjat
( qui s'est hélas fait refilé quelques incomplets.... que voulez vous, des vendeurs sont parfois étourdis... du coup, j'ai complètement oublié leurs noms!)
definitions de bibliophile :
Personne qui aime, recherche et conserve avec soin et goût les livres anciens, rares, précieux.
La bibliophilie est, littéralement, l’amour des livres et plus particulièrement les livres rares ou historiquement précieux.
Donc absolument rien à voir avec la perfection d'une reliure !
C'est le Duc d'Aumale qui doit bien se marrer en vous lisant !
Montag
J'ai raté un sacré épisode ici! Le débat est identique à celui que nous avons déjà eu sur la notion de bibliophile.
Notre cher bibliophile Rhémus reste sur sa position, comme chacun des autres. Personnellement, je ne peux pas partager sa conception, mais une question:
Vous auriez devant vous un livre rare en reliure d'époque un peu abîmée. Que faites vous si c'est un livre qui vous intéresse et que vous n'avez pas?
- Vous l'achetez quand même et vous sortez de votre cadre bibliophile?
- Vous le laissez à celui qui en voudra pour ne pas vous contredire? Vous manqueriez de rigueur en achetant ce déchet, non?
Wall
Extrait du "Manuel du bibliophile ou traité du choix des livres" de Gabriel Peignot :
ne jamais se laisser séduire par l'âppat d'une reliure élégante ou d'une impression de luxe !!!!
Qu'est-ce qu'ils pouvaient raconter comme c...dans l'temps, quand même.
Montag
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