« Après le plaisir de posséder des livres, il n'en est guère de plus doux que celui d'en parler. » Charles Nodier

"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi, 1897.

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mardi 27 mars 2018

Connaissance de la reliure: « La reliure de Lyon »

Amis Bibliophiles bonjour,

Si les bibliophiles ont souvent entendu parler des reliures aux entrelacs colorés de cires, réalisées à Lyon et qui recouvrent les petits formats de Gryphe ou de De Tournes, rares sont ceux qui connaissent ce type de reliure dite «  de Lyon » .



En effet la « reliure de Lyon » a principalement été utilisée pour les manuscrits, livres de raison, les terriers et les archives, mais fort peu, voire pas utilisée du tout pour les imprimés. Dès le XVIIIe siècle, la dénomination « reliure de Lyon » est utilisée par Dudin dans« l’art du relieur doreur de livres ».

Si en France nous la trouvons uniquement dans la capitale des Gaules et essaimée de manière très  ponctuelle dans l’est de la France, elle est très présente dans toutes les archives Italiennes.  Dès le XVe siècle, Lyon ayant  multiplié les relations commerciales et culturelles avec l’Italie, il est fort probable que la technique nous soit parvenue  par ces échanges transalpins.
Cette reliure se présente avec un grand...

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H

mardi 20 mars 2018

La Gaufrure: un décor particulier pour les reliures

Amis Bibliophiles Bonjour,
Apparue entre les années 1820 et 1830 la gaufrure est un procédé spécifique utilisé par les relieurs de l’époque. Ceux-ci cherchaient en effet à agrémenter les plats de leur reliures sans pour autant orner ceux-ci de plaques comme celles de la fin du XVIIIème siècle ou de petits fers, qui étaient forts complexes et revenaient finalement chers aux bibliophiles. Aussi, pour des livres de qualité intermédiaire, une nouvelle tendance fît son apparition: la gaufrure.On considère généralement que c’est Courteval qui eût le premier l’idée de d’appliquer simultanément sur les deux plats des plaques de bois ou métal crénelées en sens inverse. Pour que le procédé soit efficace il était nécessaire d’exercer une très forte pression, le plus souvent...

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lundi 19 mars 2018

Portrait de bibliophile: le commandant Paul-Louis Weiller, capitaine d’industrie, héros de la Grande Guerre et grand protecteur des arts

Amis Bibliophiles bonjour,

Nous sommes le 27 juin 1990, à Drouot. La vente de livres anciens et rares qui retient toutes les attentions est celle de la bibliothèque du marquis du Bourg de Bozas Chaix d’Est-Ange. 
Mais l’attention des amateurs est aussi concentrée sur un vieil homme, presque centenaire, qui ne regarde pas les ouvrages exposés et reste assis sur une chaise au dernier rang. Il écoute une collaboratrice lui lire le catalogue dans les moindres détails. A 97 ans, ce bibliophile est devenu presque aveugle et doit désormais imaginer chaque livre en écoutant attentivement sa description.

Cet homme est l’un des monuments de la bibliophilie et de l’art de vivre à la française du XXe siècle, le commandant Paul-Louis Weiller.
Paul-Louis Weiller, né à Paris le 29 septembre 1893 et mort centenaire à Genève le 6 décembre 1993, est un chef d’entreprise et mécène français.
D’origine juive alsacienne, il est le fils de l’industriel et homme politique Lazare Weiller (1858-1928) et d’Alice Javal, issue de la famille Javal grande famille du XIXe siècle qui s’est illustrée dans l’industrie, la finance et la politique.

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H

dimanche 11 mars 2018

mardi 6 mars 2018

Livres anciens ou modernes, rares... l'irruption de la Science-Fiction dans la bibliophilie

Amis Bibliophiles bonjour,

"Livres anciens" ou "livres rares", quelle est aujourd'hui l'appellation la plus judicieuse? Le débat fit "rage" entre libraires et quelques bibliophiles il y a quelques semaines sur les réseaux, alors que Nicolas Malais évoquait l'un des premiers débats du Congrès de l’ILAB à Los Angeles.




Plus précisément la question posée par Nicolas: "peut-on encore communiquer aujourd’hui avec l’appellation traditionnelle «Antiquarian books »ou doit-on privilégier l’appellation «rare books», qui semble plus accessible ? « Rare books » semble désormais l’emporter chez les professionnels !".

Il est toujours utile de consulter l'Enssib (http://www.enssib.fr) lorsque l'on se pose ce genre de questions. Dans sa partie "Services et Ressources", l'Enssib rappelle ainsi que:

"La définition du livre ancien a fluctué au cours des temps. Jusque dans les années 1980, était considéré comme un livre ancien en France tout ouvrage antérieur à 1811, année de création de la Bibliographie de la France. Cette coupure s’avère aujourd’hui artificielle et insatisfaisante. Depuis les années 1990, de nombreuses bibliothèques considèrent comme ancienne tout ou partie de la production du XIXe siècle. Selon les établissements, la date frontière entre...

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H

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