Durant toute sa vie d’artiste, il aura démontré une capacité unique pour l’époque à métamorphoser le quotidien en un monde fantastique, surréaliste bien avant l’heure.
Après un premier succès en 1829 avec ses illustrations pour Les Métamorphoses du jour, dans lesquelles il commence à coucher sur le papier ses analogies entre hommes et animaux, il s’affirmera comme l’un des plus grands illustrateurs du 19ème siècle (le plus grand à mes yeux).
Son œuvre est connue, des Fables de la Fontaine aux Voyages de Gulliver, puis surtout La vie privée des animaux, les Fleurs Animées ou les Etoiles … mais pour moi son talent atteindra son apogée avec « Un Autre Monde », paru en 1844 chez Fournier. C’est cet ouvrage que je vous propose de découvrir aujourd’hui à travers quelques images.
Fantastique, onirique, visionnaire, surréaliste, je crois que l’audace de Grandville est assez unique, surtout si l’on se réfère à l’époque. Difficile d’ajouter d’autres mots. Je ne sais pas pour vous, mais moi l’émotion me submerge lorsque je me perds dans ces images.
Un Autre Monde est l'ouvrage le plus recherché de Grandville.
Hugues
Images : quelques images, dont "le jongleur de mondes"
4 commentaires:
Il y a en ce moment un bel exemplaire des Fleurs animées sur eBay (lien)
Je précise que je ne suis pas le vendeur !!!
elian
Merci Elian pour cette précision.
J'ajoute que bien que le vendeur ait comme pseudo Hugues777, il ne s'agît pas de moi (puisque semble-t-il une autorité me soupçonne de tenir une épicerie)... mais d'un sympathique libraire, qui tient une librairie près de Tours.
Hugues
Bonjour
Avantage et inconvénient d'internet, sujet du précédent débat, on voit ces images de Grandville et tout de suite, on saute sur les sites idoines (addall, abebooks etc.) en s'écriant : "je le veux immédiatement !"
Las, on a le choix entre deux volumes à 1178 ou 2556 euros...!
Frustration, manque, voilà une journée foutue, merci internet !! :-)
Non, non, la bibliophilie n'est pas une affaire d'argent ni une épicerie, mais il faut bien avouer que pour la pauvre salariée que je suis, - comme pour nombre de "modestes bibliophiles" (!) de ce site - seuls un bel héritage ou un riche conjoint pourraient me laisser envisager la possession d'un tel trésor...
Allons, ne rêvons pas, je vais me rabattre sur la réédition de 1974... et ressortir La vie privée des animaux que j'ai déjà (ouf !)
(merci pour ces images que je ne connaissais pas !)
Françoise
Sourire suite au message de Françoise...
Finalement, au fond, que préférez vous Françoise, qu'internet vous ai permis de connaître ces images, quitte à devoir faire face à une certaine forme de frustration... ou bien n'en avoir jamais entendu parler...?
Mais je suis bien d'accord, il faut vraiment être une naïveté terrible pour penser que bibliophilie et questions pécunières ne sont pas liées, parfois trop souvent...
Hugues
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