« Après le plaisir de posséder des livres, il n'en est guère de plus doux que celui d'en parler. » Charles Nodier

"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi, 1897.

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dimanche 2 décembre 2007

Frontispices et titres gravés...

Amis Bibliophiles Bonjour,

J’avoue une prédilection pour les livres anciens illustrés, notamment parce que je m’intéresse aux relations de voyages, mais au-delà des gravures que l’on peut trouver à l’intérieur d’un ouvrage, j’admets également qu’il n’y a peu de choses aussi agréables quand on entrouvre un livre, que la présence d’un beau frontispice.

Les ouvrages d'histoire naturelle de Johann Jonston (17ème)

Par frontispice j’entends l’illustration situé avant la page de titre, qui peut soit consister en un portrait (ce que j’apprécie moins, encore que), soit une scène importante du livre, voire en une allégorie liée au thème du livre.

De Monstrorum Natura Caussis, de Licetus (1634)

Une fois le livre ouvert, c’est vraiment le premier contact visuel important qui s’établit entre le lecteur et l’œuvre. Certains frontispices sont d’ailleurs devenus extrêmement célèbres, voire plus célèbres que le livre qu’ils annoncent.

Le Songe de Poliphile, ou le Tableau des Riches Inventions (1600)

Après les reliures et les ex-libris, je me dis donc qu’une petite exposition virtuelle des plus beaux frontispices, les miens, les vôtres (que vous pouvez m’envoyer à blog.bibliophile@gmail.com).

Relation des voyages et découvertes des Espagnols, par Las Casas (1698)

Le Vice Puni ou Cartouche (1726)

La contemplation calmera gentiment les esprits avant que l’émulation reprenne ses droits dès demain, avec une énigme à la portée de tous.

Description de l'Isle des Hermaphrodites (1724)

H

6 commentaires:

Pilou a dit…

Personnellement, j'aime beaucoup les frontispices des éditions Cooke de Londres, à la fin du XVIIIème et au début du XIXème siècle, qui ressemblent beaucoup aux pages de titre françaises des années 1820-1830. D'ailleurs, en dehors du texte (souvent de la poésie britannique), c'est l'un des seuls attraits de ces petits livres dont les reliures ont souvent mal vécu leurs longues années.
Si je retrouve mon appareil photo, j'essaierai d'en envoyer.

Anonyme a dit…

Frontispices ou titres gravés ?
...ras-le-bol les tradis !...

Jean-Paul

Hugues a dit…

Sourire, je vous laisse apporter la précision Jean-Paul...
H

Librairie L'amour qui bouquine Livres Rares | Rare Books a dit…

Pour les éditions des Elzevier au XVIIè siècle par exemple c'est souvent seulement un titre gravé qui sert à la fois de titre et de frontispice, je pense qu'on peut appeler cela un titre-frontispice, il a la même fonction mais aucun titre typographique ne lui succède, même si cela n'est pas toujours le cas.

Amitiés, Bertrand

Anonyme a dit…

Vulgarisons, Jean-Claude, mais avec rigueur, et vous savez combien j'attache de l'importance au sens des mots.
Le frontispice est la façade principale d'un édifice.
Par analogie, le frontispice d'un livre est le titre principal illustré d'un livre, appelé titre-frontispice ou titre gravé ou encore titre à encadrement.
Par extension, le frontispice d'un livre est aussi l'illustration en regard du titre d'un livre (apparition fin 16e-début 17e s.).
Cela vous convient-il, Hugues ?

Jean-Paul

Hugues a dit…

Merci Jean-Paul, c'est aussi ansi que je l'entends, dans le cas présent, sauf Poliphile, ils 'agît de frontispice en regard de la page de titre.
Jean-Claude, heureux?
(ah que j'aime quand vous êtes détendus!)
Hugues

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